En 1962, à l’Indépendance, une partie de sa famille retourne en France, l’autre reste définitivement en Algérie. Il partage alors sa vie entre les deux pays.
A 16 ans il part en voyage aux portes du désert, à Tolga au Ziban et au M’Zab. Ce premier voyage au Sahara est un coup de foudre. Le désert le passionne.
En 1973 et 1974, il assiste à la sécheresse dans le Sahel. Il découvre le Niger, le Mali et la Mauritanie et s’engage alors à faire connaître les peuples de ces régions afin qu’on ne les oublie pas. C’est ainsi qu’il démarre son travail photographique.
Fasciné par le désert, il commence à photographier le Sahara et collabore avec Théodore Monod. Il publie ainsi de nombreux livres de photographie sur l'histoire du Sahara.
En 1976, il traverse le Ténéré avec la caravane du sel et il réalise son premier grand reportage. Durant les années suivantes il réalise différents reportages en Asie Centrale, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud, cependant son attachement au Sahara reste le plus fort.
Il est récompensé de nombreux prix, notamment le Prix Bayard du musée français de la photographie.
En 1974 puis en 1984, deux sécheresses s'installèrent dans le sud du Sahara. En quelques mois l'herbe disparut, les troupeaux de dromadaires, de vaches et de moutons moururent de faim, puis la famine s'installa partout, chez les nomades et des sédentaires du Sahel.
Le seul espoir de survie pour ces peuples a été l'aide des pays riches et tempérés: ils leur apportèrent de la nourriture et des médicaments pour les sauver de la famine.
Les Berbères (c'est le nom qu'ils portaient alors *il y a 2000 ans) avaient leur langue et leur écriture propres, et ils cultivaient une terre riche et fertile.