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3.19/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Monaco , le 18/03/1949
Biographie :

Jean-Marc Léri est un conservateur de musée.

Il sort de l'École nationale des chartes en 1974, avec une thèse intitulée "Les travaux de Paris (1830-1848). Recherches sur la politique d'urbanisme de la Ville de Paris sous la Monarchie de Juillet".

Conservateur de bibliothèques, il est d'abord nommé à la Bibliothèque historique de la ville de Paris (1975-1987) avant de prendre la direction des bibliothèques et archives des Musées de France (1988-1993).

Directeur du musée Carnavalet (1992-2013), il est directeur honoraire de la Crypte archéologique du parvis Notre-Dame et des catacombes de Paris.

Spécialiste de l'histoire de Paris, il a été professeur à l'École du Louvre et membre de la Commission des travaux historiques de la ville de Paris depuis 1988.

Il a été vice-président (1991-1997) puis président (1997-2001) de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France. Il est président de la Société de l'école des chartes depuis 2016.
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Interview de Jean-Marc Léri, Directeur du musée Carnavalet, musée de l'histoire de Paris.


Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Certains poisons peuvent également servir d'aphrodisiaques. Ils sont confectionnés par exemple à base d'urine, de sperme, de sang menstruel, de rognures d'ongle, de bave de crapaud et de mouches cantharides (appelées aussi "mouches espagnoles"). Ils se confondent également avec certains remèdes de l'époque comme la fiente de paon que l'on va conseiller contre les hémorroïdes, l'huile de fourmi contre la surdité, le sperme de grenouilles contre les vomissements. .. On suppose que Mme de Montespan a fait absorber à Louis XIV des aphrodisiaques qui lui auraient provoqué des éblouissements, des troubles gastriques, si l'on suit certains moments relatés dans le Journal de la santé du roi.
Le recette d'un philtre d'amour parmi d'autres: un mélange de testicules de sanglier, d'urine de chat, d'excrément de renard, d'artichaut et de poudre de crapaud.
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Le "Marché des Enfants Rouges" est créé en 1615. C'est un des plus vieux marchés couverts de Paris, et sans doute l'un des plus anciens de France. Il s'appela le "Petit Marché du Marais", puis le "Marché du Marais du Temple". Il doit son nom à l'uniforme rouge des orphelins de l'hospice des Enfants-rouges, créé à proximité au XVIè siècle. Dans un livre de 1846, des journalistes rapportent qu'on aurait trouvé en creusant de nouveaux égouts, dans la rue des Enfants-Rouges (rue qui n'existe plus et qui allait de la rue Pastourelle à la rue Portefoin), un cercueil contenant le corps d'un homme revêtu de l'ancienne robe des Templiers. C'est la richesse de l'agrafe qui ornait sa chlamyde qui le fit penser.
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Le 30 juillet 1848, des gardiens du cimetière de Montparnasse découvrent des cadavres de femmes, jetées dans des allées peu fréquentées par les visiteurs. Elles ont été sorties de leurs tombes et mutilées. Cela va continuer les semaines suivantes. Un lien est fait avec d'autres profanations qui ont débuté quelques temps plus tôt au cimetière du Père-Lachaise et au cimetière d'Ivry. La rumeur se répand et la presse s'en empare. C'est l'effroi. Le surnom du "Vampire du Montparnasse" est lâché. Les autorités décident de tendre un piège à ce " monstre". (...) Rien ne bouge. Puis dans la nuit du 15 au 16 mars 1849, les rafales retentissent. Un individu est pris au piège. Touché, il parvient néanmoins à s'enfuir. L'homme va être repéré à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, où grièvement blessé, il s'était réfugié. Il va vite avouer. On découvre que le vampire de Paris est un jeune sergent de l'armée française. du nom de François Bertrand.
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"Pape Clément !...Chevalier Guillaume !... Roi Philippe !... Avant un an, je vous cite au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste jugement ! Maudits ! Maudits ! Tous maudits jusqu'à la treizième génération de votre race."
Qui, parmi les babyboomers de mon âge, ne se souvient de la voix caverneuse et terrible de l'acteur Xavier Despraz ( ancienne basse de l'Opéra de Paris ou il campait un Méphisto diabolique et un Basile dévastateur) proférant la sinistre malédiction de Jacques de Molay, grand maître de l'ordre du Temple, sur son bûcher, dans "Les Rois maudits", formidable suite de six épisodes, offerte au public français par la deuxième chaîne de l'ORTF, pour les fêtes de fin d'année 1972?
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Si les Romains séparaient soigneusement les morts des vivants par l'éloignement des cimetières hors des murs, les chrétiens considèrent la mort comme un long sommeil d'attente du Jugement dernier et de la vie éternelle, et veulent garder leurs morts auprès d'eux. Le meilleur moyen est donc de les enterrer ad sanctos, dans l'église la plus proche de chez soi. Il y a donc à Paris autant de lieux de sépultures que d'églises. Une statistique de 1747, sur le nombre de lieux de culte, donne un peu le vertige : on compte alors cinquante-neuf cures, treize chapitres, dix abbayes, onze prieurés, cent-ving-quatre couvents et quatre-vingt-dix chapelles, soit plus de trois cents sites d'inhumation !
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"Enfin c'en est fait, la Brinvilliers est en l'air. Son pauvre petit corps a été jeté après l'exécution, dans un fort grande feu, et les cendres au vent, de sorte que nous la respirons, et par la communication des petits esprits, il nous prendra quelque humeur empoisonnante dont nous serons tous étonnés..."
(Lettre de Mme de Sévigné à Mme de Grignan, le 17 juillet 1676)
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Si les affaires d'empoisonnement ne sont pas nouvelles en ce milieu du XVII ème siècle, où la mort d'Henriette d'Angleterre, duchesse d'Orléans, belle-soeur de Louis XIV, le 30 juin 1670, suscita bien des doutes, les crimes de la marquise de Brinvilliers atteignent une telle échelle qu'ils provoquent une réaction d'anxiété et de crainte inconnue jusque-là dans Paris. De plus, ils mettent au jour la perversité d'une catégorie sociale dont on n'imaginait pas qu'elle oeuvrait de ses propres mains, alors que jusque-là, elle faisait appel à des entremetteurs et pythonisses divers, d'extraction plus basse.
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