A celui qui n'a jamais souffert, l'amour offre un beau baptême de la douleur. En temps de paix, l'amour est la seule peine considérable. Celle que l'on ne soupçonnait pas, qui vous étonne, vous perd, vous épouvante par son pouvoir de déportation, d'avancement, de transcendance. On s'y sent vivant, mais si loin de ses bases. Et l'angoisse qui vous étreint n'est pas celle de mourir, mais d'accepter la nouvelle vie que vous fait la douleur.