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Critiques de Jean-Marc Soyez (8)
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Bouvines ou les Canons de bois

Dimanche 27 juillet 1214. Bouvines, qui signifie "petites vaches" est un village paisible, mais plus pour très longtemps, d'une soixantaine d'arpents que traverse la Marque. Le modeste pont pour les vaches a subi ces derniers jours des modifications importantes sur sa largeur, pour favoriser le passage d'une grande quantités de chariots et de troupes.

Parti de Tournai, Philippe Auguste fait mine de fuir devant une armée que certains disent cinq fois plus nombreuses à la sienne. C'est là, à Bouvines, que le roi de France a tendu un piège aux coalisés commandés par l'empereur du Saint Empire Otton VI.



Jean-Marc Soyez nous emmène sur les routes empierrées et cahoteuses des Flandres pour suivre les aventures de personnages réels ou fictifs. le personnage principal est un jeune homme malicieux du nom d'Aubin. Sur son cheval Soupe, il va, rien que cela, sauver le roi de France!



Bien rythmé et très documenté, le récit aurait toutefois mérité un plan pour comprendre les mouvements de troupes au lieu d'illustrations peu convaincantes des personnages. Sinon, la lecture, agréable, ne manque pas de bons mots.



Cet ouvrage appartient à une série d'autres romans destinés à la jeunesse dirigé par l'historien et romancier Pierre Miquel ayant pour but la découverte de contextes historiques variés (l'Egypte ancienne par Odile Weulersse, La Gaule par M. Miquel lui-même, les conquistadores par Ortiz et bien d'autres) sous la forme de romans d'aventures.

Bataille peu relevée dans les manuels d'histoire, Bouvines se rappelle à nous grâce à ce roman de la littérature de jeunesse très pertinent.

C'est une réussite.
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Les Galoches de Julia

Belle surprise dans une "Boite à livres"



L'évolution de Jean-Jean depuis le début de son adolescence, fils pauvre d'une femme sans mari avant la guerre de 14 18, ce qui était une tare grave à l'époque.

Grace à beaucoup de travail, une intelligence au dessus de la moyenne et le parrainage attentionné et passionné de Julia, épouse puis veuve d'un gros fermier, Jean-Jean réussira pleinement sa vie.
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Quand les anglais vendangeaient l'Aquitaine

Le résumé très exhaustif proposé par l'éditeur permet au chroniqueur de zapper cette partie et de se concentrer uniquement sur le ressenti de lecture.

Ce qui est certain c'est que cet essai se dévore comme un roman et que l'auteur a su insuffler la vie à chacun des personnages historiques ce qui nous les rend plus familiers.

Certes l'historien traditionnel pourrait trouver à redire en soulignant les raccourcis saisissants et les interprétations personnelles mais néanmoins le grand public qui est la cible de ce genre d'ouvrage, devrait y trouver son compte et y puiser des informations historiques pertinentes et surtout une reconstitution savoureuse de la vie médiévale au soleil de la belle Aquitaine.

L'amour pour la région, et pour le vin, sa grande richesse millénaire, se lit entre les lignes et constitue le fil rouge bien agréable du récit.

L'auteur insiste sur le bon sens du peuple, sur sa volonté de poursuivre les affaires malgré les guerres, les dévastations, épidémies et joyeusetés en tous genres et c'est un bel hommage aux hommes médiévaux ces lointains ancêtres desquels parfois nous nous sentons si proches.

A une époque où l'histoire constitue le parent pauvre de l'enseignement général, il est quand même réjouissant de constater que l'intérêt pour notre passé n'est pas mort et que l'histoire c'est aussi "des histoires" qui peuvent nous passionner comme des romans contemporains et nous amener ensuite à approfondir nos connaissances sur un sujet ou une période.

Les détracteurs des émissions dites "grand public" comme "secrets d'histoire" qui insistent sur le caractère approximatif des informations fournies et la mise en scène "people" des sujets choisis, se trompent lourdement en pensant que les travaux universitaires sont les seuls dignes d'intérêt pour la connaissance d'une matière. Tout est bon à prendre quand il s'agit d'instruire et si en plus on y prend du plaisir, et bien on aura envie d'y revenir...et d'aller chercher plus loin. Et le but sera atteint....
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La tuile à loups

La peur ancestrale du loup, vue par Jean-Marc Soyez au tout début du XXème siècle. Il en fait un roman d'avant-garde qui stigmatise surtout les hommes plus que les loups. Roman également de fiction car, en 1910, peu après que la tuile ait retenti, les loups vont effectivement descendre vers le village où les habitants vont se terrer. Un bon petit roman où le mythe du loup est bien conduit.
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Les renards

Nature, superstition, renard et un homme qui doit en délivrer un village; il le capture, mais pas de reconnaissance, alors il le libère. Au-delà de l'histoire qui est assez simpliste c'est la nature qui tient le grand rôle d'un livre qui reste encore séduisant si longtemps après sa publication.
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Au café de l'Église

Entre le polar et le terroir.

Une histoire "vraisemblable" avec des personnages que l'on a pu connaître dans une autre vie.

Cependant, une ambiance bien particulière. Après tout, ça ne rend pas le roman très abordable au premier abord, mais, n'est-ce pas ce que l'on recherche dans un nouvel écrit ?
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Les Galoches de Julia

Jean Jean est le fils de Pauline qu'elle élève seule. Tout au long des pages nous voyons se gamin attachant et débrouillard évolué. Grâce à son courage et sa force de travaille il va réussir à sortir peu à peu de la misère. De la pêche aux champs il ne rechigné devant rien. Devenu adolescent enfin le vent tourne et lui permet d'acquérir de la terre donc d'accéder à un autre statut que miséreux.

Tout au long des chapitres,on le voit passer de gamin à jeune homme de miséreux à propriétaireet de fils de Paulin à celui de papa.

Le livre est très bien ecritvavec des personnages attachants, touchants. Le voir sortir de la misère redonne le sourire.

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Au café de l'Église

Un petit livre tranquille dans la campagne du Blayais, des discussions de comptoir, un crâne découvert par un cantonnier, des seconds rôles nombreux avec la langue bien pendus, un bol d'air du terroir. Lecture de bord de plage
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