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4.06/5 (sur 41 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saintes , le 20/08/1937
Biographie :

Né en 1937 à Saintes. Habite à Mougins. Collaboration littéraire et critique à de nombreuses revues, en particulier à L’Atelier contemporain et à La Polygraphe. Tient une chronique régulière sur le site remue.net. Dirige, avec Jean-Pierre Siméon, la collection Grands fonds de Cheyne éditeur. Publie son œuvre poétique à Cheyne (onze titres depuis 1983). A publié trois romans et des nouvelles chez Gallimard, Verdier (collection Deyrolle) et L’Amourier. Prix Georges Perros 2001. La bibliothèque municipale de Charleville-Mézières lui a consacré en 2002, une exposition particulière et a édité à cette occasion un important catalogue consacré à son parcours d’écrivain : Jean-Marie Barnaud, « Pour saluer la bienvenue ».
Jean-Marie Barnaud a publié le 20/08/2020
" Allant pour aller " chez Cheyne Éditeur .

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Source : http://www.cheyne-editeur.com
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La crise sanitaire a été l'accélérateur et l'amplificateur d'une réflexion en cours depuis quelques années sur l'impact écologique de l'écosystème du livre. Mais que recouvre véritablement la notion d'écologie dans le secteur du livre ? A quelle échelle peut-on agir ? Quels accompagnements sont nécessaires pour assurer les transitions vers de nouvelles pratiques ? Modération : Charles Hédouin, Co-fondateur de Livr&co, expert en écoconception éditoriale Avec : • Audrey Carpentier, Gérante, et François Barnaud, Gérant, Éditions La Butineuse • Sophie Courtel, Responsable, Médiathèque intercommunale de Redon et membre de la Commission Bibliothèques Vertes ABF (Association des Bibliothécaires de France) • Mélanie Mazan, Coordinatrice, Association pour l'écologie du livre • Fanny Valembois, Consultante, le Bureau des acclimatations Captation réalisée par le webmedia culturel breton KuB.

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Citations et extraits (174) Voir plus Ajouter une citation
Ils sont ainsi les morts
légers et fidèles
Ne pèsent rien
moins que l'air que tu respires
moins que les mots qui se souviennent

Eux ne parlent pas
pas plus que la lumière ou l'ombre

Ne pèsent rien
moins qu'une aile

Le poids juste de l'âme
sourire et geste d'effacement
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Fermant tes paupières
N'appelle plus les visages absents
Mais plonge tes deux mains
Dans la fraîcheur à ciel ouvert

Arc-bouté sur toutes les margelles
Tire
À pierre fendre
Sur les chaînes
Et fais tinter l'eau vive
Par ici

( Dans "Le beau temps", 1985 )
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On avait fait son miel
Jusqu'alors
De la mélancolie
La vieille lune traîne ses fripes
Un peu partout
On pouvait se croire sauf
Le poème déroulé
Pour solde de tout compte

La litanie grise
On l'a jouée sur la corde sensible
Tant de fois

Mais l'on sait bien
Depuis toutes ces années
Où l'on s'est débattu dans le chiffre
Et la mesure
Qu'il faut un jour abandonner
Ouvrir ses paumes
Se laisser prendre
Au tremblé
Qui passe là
Sous peine d'en mourir
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Jean-Marie Barnaud
Viens
Grand oiseau du silence
Dont l'aile ouverte éclipse l'aube
Viens
Des lointains où nos regards s'essoufflent
Viens
Du plus proche où tu te tiens
Ma belle énigme
Dans l'élégance du matin

" Poèmes ll "
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Jean-Marie Barnaud
Belle eau
Ma demeurante
Belle eau du lac
Qui feins l'en aller
Sous la pale du vent semeur
D'aigrettes
Belle eau
En contrepoint d'azur
Qui cicatrises la blessure des sources
Tu t'ouvres simplement à la pesée
Du monde

(" Le beau temps")
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Jean-Marie Barnaud
Sur moi s'écoulent le velours du vent
L'ecume de l'herbe
L'ombre des grands oiseaux
Toute la chappe du ciel qui bascule

Et de moi au soleil
L'axe de la lumière
Nue
Comme un visage qui se donne

Je suis la pierre

Dit la pierre
Et le poète se recueille
Dans la pulpe du mot

(" Sous l'imperturbable clarté")
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Un manteau de lumière
Nous couvre
Grand ciel d'hiver qui signe et voile
Les lointains

Reviens vers nous
Beau visage
Du vrai
Visage du beau temps
Et de la pierre étale
De l'herbe
De l'eau
De l'humus
Penche-toi sur ces ombres
Dont le temps a griffé les paupières
Ridé la voix
Plombé les yeux
Passé les mains sous son enclume
Cassé les reins
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PASSAGE DE L’ÉTRANGER




«  IL me rend de plus en plus souvent visite
L’étranger
Il s’agite dans le sang plus rare
et timide
de l’âge
Je n’entends plus sa voix
ne distingue plus son visage
Tous reflets perdus à jamais

Je ne sais de lui
que ses gestes ses courses vives
et toujours neuves
elles le suffoquent
le jettent à terre
ébloui
dans la solitude des prés


Avec au- dessus de lui
vide et serein
le ciel
et de grands arbres aux feuilles d’argent
qui frémissent



Quelle spirale invente
la boucle du temps
quel retour ?
c’est peut - être la fin
qui s’annonce


Et lui l’enfant rieur
qui me précède
et tourne en vrille sur la place
comme un derviche étourdi dans sa transe
s’est - il jamais enquis de ces choses
quand mille échardes l’ont blessé » .
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Un peu de nuit déjà morcelle
Le beau temps qu'il fait
Un peu de nuit sur l'eau
Comme une haleine
C'est peu de poids qui pèse là
Moins qu'un sourire
On attend simplement qu'un souffle
Vienne de plus loin
Et que la barque évite

(extrait de "Celle qu'on attendait", 1990) - p. 88
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«  Il pleut ce matin
L’eau glisse sur les fleurs de l’amandier
Elle sonde le silence
Rien ne fait signe encore
que cette palpation liquide

On voudrait s’accorder à cette grâce
Les doigts frémissent
à l’idée de traquer sur la plage
l’élan et la surprise
s’il est vrai que la poésie
soit fille de telle course


Mais les cavales de Parménide
font défaut
et le cocher aurait peine à se hisser
sur le char
à passer le porche
et à lancer ses chevaux
Sur les Chemins de la Nuit et du Jour
Il laisserait plutôt flotter les rênes
sur la croupe de ses bêtes



Bientôt les néons
Les vitrines
et les phares
effaceront cette lumière
Venue d’ailleurs
dispersant dans le ciel déserté
les mirages
et les jeunes filles aux cheveux dénoués
qui escortaient le chat de Parménide
et le guidaient vers la déesse

Il faudra faire retour
au proche
aimer voir s’avancer au sol
la seule lumière du jour
et son cortège d’ombres »
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