Le peuple va au théâtre comme il court au cabaret, pour s'enivrer d'émotions.
La salle dite "des Machines" installée dans le palais des Tuileries n'est pas faite pour le théâtre. La voix y résonne comme dans un caveau, contraignant les comédiens à une diction emphatique, ampoulee, tout à fait dans l'air du temps.
Il y a toujours eu les mêmes carrosses sous les rois, sous l'Empire et même durant la Révolution pour les élus du peuple. Ce sont les mêmes qui montent dedans, les mêmes qui servent de cochers. Je ne vois pas où est le progrès. Le vrai problème, c'est celui des portières, a-t-il dit à son ami artisan qui l'approuve amplement. Il faut les repeindre à chaque fois. C'est de la peinture pour rien, du travail ni fait ni à faire et du temps perdu.
Des droits d'auteur, c'est nouveau, remarque le marquis. Cela ne s'est jamais fait ! Pourquoi pas des gages, comme les domestiques ?
C'est simple, tu t'assieds au milieu du public comme si tu avais payé ta place, tu te lèves quand un panneau descend des cintres et tu chantes, puisque tu sais lire, les paroles écrites dessus...
C'est la dernière mode de la Foire, les pièces à écriteaux.
La République, citoyen, a réconcilié la femmes avec la Raison, l'épouse avec la Liberté, contre le servage conjugal de l'Ancien Régime. Cela s'appelle le mariage civil et son corollaire sacré, le divorce.
Il faut enterrer le passé, Clarisse. Il ne mérite pas de vivre.
La petite archiduchesse était déjà décidée à faire payer à la France, par un excès de caprices et d'inconséquences, l'exil auquel sa mère l'avait condamnée.
- Ce n'est pas un enfant trouvé, c'est un petit orphelin, répond la reine en l'expédiant à une gouvernante.
- Ah ! Tant mieux. Les enfants trouvés, personne ne sait d'où ils viennent, ils n'ont même pas de parents. Avec les orphelins, il y a une garantie d'origine, on donne sa tendresse en connaissance de cause.
- Vous avez du cœur, Charles.
- La vue des pauvres me rend malade.