Jean-Marie Charron

L'ennui n'existe pas en colonie de vacances. Les activités s’enchaînent et les journées filent à toute allure. C'est une année particulière pour Christophe qui a été désigné responsable d'un groupe de jeunes de son âge. Il réussit à encadrer son groupe à l'exception d'un adolescent nommé Olivier qui se tient en retrait. Le garçon, miné par des problèmes familiaux, reste renfermé. Un après-midi, au cours d'un jeu en plein air dans une forêt des Vosges, Christophe découvre une lettre coincée dans l'anfractuosité d'un rocher. Le texte rédigé en lettres gothiques est en langue allemande, ce qui interpelle Christophe. D'autant plus que son groupe découvre un peu plus loin la tombe d'un soldat allemand. Intrigué, le garçon décide de mener des recherches pour en savoir plus sur l'auteur du courrier. Une enquête qui le mènera plusieurs décennies en arrière, aux heures tragiques de la Seconde guerre mondiale. Si ce mystère constitue le cœur de l'intrigue, le lecteur suit également l'entente naissante entre Christophe et Olivier. Ces vacances en colonie sont l'occasion de crapahutages et les épreuves qui attendent les deux garçons leur offriront un épanouissement salutaire.

« Aventure à remonter le temps », le Mystère de la Chouette s'inscrit dans une perspective historique. J'ai été agréablement surpris par la qualité de la langue. C'est un roman que j'ai eu plaisir lire à voix haute avec mon fils. Les nombreuses illustrations aèrent le texte. L'auteur dépeint avec justesse les tourments d'adolescents en prise avec des événements qui les dépassent.



Je tiens à remercie les éditions du Verger des Hespérides pour cet envoi dans le cadre d'une Masse critique.

Merci à Babelio Masse critique et aux éditions le Verger des Hespérides pour cette nouvelle découverte. le mystère de la chouette est un roman en deux parties : la première se déroule pendant la Seconde Guerre Mondiale et la seconde de nos jours, pendant une colonie de vacances.

L'écriture oscille entre mots d'enfants et vocabulaire beaucoup plus soutenu, voire peu utilisé aujourd'hui, ce qui a saccadé ma lecture. du coup, je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux différents personnages : leurs émotions étaient pour moi soit invisibles, soit trop explicites... Parfois, j'ai même eu la sensation de répétitions, car j'avais compris les éléments implicites qui ont ensuite été expliqués par l'auteur.

J'ai été déstabilisée par ce roman, les changements de police d'écriture, le vocabulaire, l'écriture... Et je l'ai trouvé très masculin, peut-être plus adapté pour des jeunes garçons... Je suis passée à côté en tous cas, dommage...

Après avoir eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, j'ai finalement bien apprécié cette lecture.



L'illustration de couverture m'a plu ; de même que celles ponctuant la lecture. Autre point intéressant : le changement de police de caractères soutenant la compréhension du contexte. L'utilisation d'un interligne double facilite la lecture (bon point pour les "dys") mais certains choix de police sont moins lisibles (mauvais point pour les "dys").



L'histoire s'inscrit dans un contexte historique mais questionne plus sur les relations humaines.



Je pense que le style d'écriture, un peu "à l'ancienne", peut déconcerter les plus jeunes et en décourager certains. Je conseillerais plutôt ce livre à partir de 11/12 ans.



Merci aux éditions Le verger des Hespérides et à Babelio Masse critique pour cette belle découverte.

écrit dans les années 70, ce livre expose le travail de toute une équipe de thérapeutes, à Saint Jean de Dieu de Lyon, auprès d'enfants en détresse psychique et décrit les bases théoriques de cette approche.

Il s'agit du drame que vie un père à l'occasion de sa fille trisomique