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Citations de Jean-Marie Defossez (80)


- Je ne comprends pas, soupira Wouane. Pourquoi les humains d'autrefois possédaient-ils autant de choses ?
- Officiellement, pour avoir la vie plus facile et être plus heureux
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L'océan n'est pas le monde du silence, il y règne au contraire une véritable symphonie !
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Ma mère répétait souvent : "Tes rêves, Arthur, personne ne pourra jamais te les voler!"
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Je veux découvrir comment prendre soin de la Terre, cette grande maison si belle et si fragile que se partage tous les êtres.
Il devient urgent que, partout dans le monde, et pas seulement en Antarctique, les animaux disposent du droit à la vie et au respect. Il en est de l'avenir de la nature et de l'humanité, car nos destins sont reliés.
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Les nazis peuvent tout faucher sur leur passage, ils n'empêcheront jamais les fleurs de repousser.
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Je vivais un instant unique. J'étais revenu à l'époque des dinosaures. Quelle chance j'avais ! J'allais pouvoir les observer et devenir le plus éminent spécialiste du monde entier.
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Cela faisait deux siècles que la population privilégiée d'Eutopia vivait ainsi en vase clos, dans l'opulence matérielle et technologique procurée par une source d'énergie abondante et une science éclairée devenue toute-puissante.
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- Dis-moi franchement, crois-tu , toi , que un et un font toujours deux ? Mon maître d'école n'en démord pas , mais je ne suis pas d'accord. Le résultat peut aussi bien être n'importe quoi ! Si je ramasse ces deux pierres , par exemple , et que je les frappe assez fort l'une contre l'autre... Eh bien , je n'aurai pas deux cailloux dans les mains , mais des dizaines. Si ce sont deux écureuils que je mets ensemble , au bout de quelques mois j'aurai en plus cinq petits. Et deux noisettes enfouies dans le sol deviendront , un jour , deux beaux arbres qui donneront à leur tour des milliers de fruits. Ma manière de compter est aussi juste que la sienne et, en même temps , beaucoup plus joyeuse. N'es-tu pas d'accord avec moi?
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Le CSS ayant estimé avec raison que les grains de bléGM n'étaient pas regardants, les silos à grains ne possédaient ni siège, ni éclairage, ni climatisation.
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A notre départ d'Australie, l'Irwin comptait quinze membres d'équipage. Un de plus, aussi insaisissable qu'un courant d'air, et pour cause, s'invite à la fête tandis que nous poursuivons notre descente vers le grand sud. Ce nouveau venu se nomme le vent.
Un vent, de plein ouest, fou, voleur de bonnets, capable de mettre en pétard les cheveux les plus raides et les esprits les plus fermes, car sa folie est contagieuse et sans cesse vous guette. Les marins ont baptisé ces bourrasques continuelles les " quarantièmes rugissants ". Un nom qui décoiffe... forcément !
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Jusqu'au jour de ses seize ans, Céliane n'avait jamais soupçonné qu'il existait chaque instant, à travers tout l'univers, une lutte sans merci entre l'obscurité et la lumière. Elle ignorait également que, lorsque le parquet de sa chambre grinçait la nuit sans raison apparente, les coupables étaient des créatures invisibles, capables de traverser les murs et de modifier les rêves durant le sommeil afin de tenter les côtés les plus sombres de notre personnalité.
Sans se douter de rien, assise en tailleur sur son sommier, le coeur battant très fort, elle s'enfonçait méthodiquement une pointe de compas dans la chair du poignet. Un miroir était fixé face à son lit. A travers la mèche de cheveux qui pendait devant ses yeux maquillés de noir, elle se regardait faire. De petites gouttes de sang perlaient sitôt retirée la pointe d'acier. Malgré la douleur, Céliane souriait, un sourire étrange et crispé.
C'était ainsi chaque semaine.
Après coup, elle s'effrayait de ce qu'elle venait de faire, se traitait de folle et jurait de ne pas recommencer. Dès que son poignet était guéri cependant, l'envie lui reprenait. Au point de se sentir anormale, d'en être honteuse et de garder le secret. " Pourquoi, se demandait-elle, ai-je besoin de me blesser ainsi ? "

A force d'y réfléchir, elle avait conclu que, peut être, il s'agissait d'une manière de se punir de ne pas être plus "parfaite". Céliane se comparait avec d'autres filles et se reprochait son nez " trop court ", ses seins " trop petits", le tracé " trop droit " de ses sourcils et ses yeux vert sombre qu'elle aurait préférés bleutés ou, au moins, plus clairs. Pourtant, avec ses cheveux châtains aux reflets cuivrés, son visage aux courbes douces, son sourire sensible et son regard rempli d'ombres et de mystères, Céliane possédait un charme certain.
Elle oubliait que, comme tout être humain, elle était unique et donc extraordinaire.
Depuis toute petite, Céliane observait le monde et éprouvait l'envie de changer ce qui la navrait. C'était une fantastique richesse, mais au lieu d'agir, Céliane se contentait de rêver.
Rêver à plus d'amour.
Rêver à plus de vérité.
Et déçue que ses rêves ne deviennent la réalité, elle s'isolait dans sa chambre pour se châtier à coups d'aiguille en regrettant de ne posséder ni don ni pouvoir surnaturel pour tout transformer.
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Le lendemain, j'arrive au lycée avec un moral de chaussette solitaire.

p.29
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Le destin de l'humanité ne venait-il pas de se résumer là, dans cette soif tragique d'un bonheur impossible?
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La forêt a mis un "a-mi" dans ma vie,
Mi loup, viens à moi, nous serons amis.
Tu seras mon ami chien, mon ami loup,
Tu sera mon ami-fort, mon ami-doux,
Mi-chien mi loup.
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- Faire des choix, c'est la vie, Nicolas. Et ce sont eux qui tracent notre chemin. Tôt ou tard, tu auras ta route. Et si vraiment tu es libre, ce chemin ne sera ni celui de ton père ni le mien.
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J'en profite pour plonger mes yeux dans les siens [ceux de sa mère]. J'y vois une cage où des oiseaux sont enfermés. C'est un don étrange que je possède : je devine les choses dans le regard des gens. D'aussi loin que je me souvienne, la cage a toujours existé dans le regard de maman. Le contenu de la cage, par contre, est souvent différent. Dans l'immédiat, j'y distingue un aigle, une mésange trempée de pluie et un amour de colibri. Traduction : je suis l'oiseau-mouche et elle est la mésange désolée. Quant à l'aigle, il personnifie sûrement sa colère envers mon père.
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Dans cette approche globale du corps, la fonction respiratoire est l’une des plus unificatrices. Comme nulle autre, elle agit directement sur l’ensemble des systèmes (respiratoire, circulatoire, nerveux, digestif, immunitaire, musculo-squelettique) tout en dépendant de l’état de ces mêmes systèmes.

Les conséquences de ces interactions à double sens sont fascinantes. Ce sont elles qui permettent aux techniques respiratoires de soigner, voire de guérir.
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De fait, dès que nous levons le regard vers une cime, dès que nous pénétrons dans une forêt, notre respiration change comme par magie. Elle s'apaise, s'approfondit, s'harmonise. Comme si la simple vision de la ramure d'un arbre était un appel silencieux à réanimer l'arbre intérieur contenu dans nos poumons. De cette respiration réactivée découlent l'affranchissement des peurs et la certitude que la vie peut triompher.
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Que pourrais-je lui raconter?
Je fouille dans ma cervelle, mais ne découvre rien. Les neurodéménageurs sont passés. C'est le vide intégral. Il ne reste même pas une araignée oubliée au fond d'un lobe.

p. 91
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Je découvre cependant qu'il faut bien du courage pour prendre la main d'une fille et je reste immobile.
La voix insiste :
" C'est l'occasion rêvée ! Vas-y ! Qu'est-ce que tu risques ? "
Je risque l'amour contre l'amitié. Je risque d'être aimé de celle que j'aime. Je risque de...
D'accord, je risque.
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