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Citations de Jean-Marie Pelt (503)


Si nous ne pouvons nous passer des plantes, les plantes, elles, peuvent parfaitement se passer de nous. Sans nous, toujours autant de plantes, et, somme toute, probablement des plantes "heureuses" et "tranquilles". Encore qu'une plante n'est jamais vraiment tranquille, tant elle suscite des convoitises.
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Je sens
que toutes les étoiles
palpitent en moi.

Le monde jaillit
dans ma vie
comme
une eau courante.

Les fleurs s'épanouiront
dans mon être.

Tout le printemps
des paysages
et des rivières
monte comme un encens
dans mon cœur,
et le souffle
de toutes choses
chante en mes pensées
comme une flûte.


Rabindranath Tagore
L'offrande lyrique
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Il semble qu’une très grande taille constitue, en termes d’évolution, une fragilité.
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« Homme ! Libre penseur---Te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose ?
………………………………………………………
Respecte dans la bête un esprit agissant…
Chaque fleur est une âme à la nature éclose. »

Gérard De Nerval.
Vers dorés, Chimères
p 09
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Que disent-ils ?
Que le sort de l'homme et celui de la nature sont étroitement liés.
Que les agressions que nous perpétrons contre elle
finissent par nous atteindre par une sorte d'effet boomerang
comme on le voit dans le réchauffement climatique
ou la montée des cancers liée à
la pollution chimique. LIVRE de 2015 p 237
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A l'heure des adieux, c'est le verre de rhum, la dernière cigarette du condamné, la bouteille de champagne du moribond. Alcool qui arrose nos succès et noie nos chagrins, dernier recours de l'échec et de la solitude. Whisky distingué des salons, gin des bars sophistiqués, gros rouge lampé sur le zinc, eau-de-vie ingurgitée d'un trait comme une eau de feu; café fort et thé brûlant ; cigarette qui trompe l'impatience, pipe confortable et cigares cossus... vous collez à nos moeurs. Vous symbolisez nos rites, nos habitudes; vous habillez d'assurance nos complexes; vous entretenez nos automatismes inconscients; vous exprimez nos tempéraments.
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Dans nos régions tempérées, chaque saison est marquée par la floraison de l'une d'elles: le muguet au printemps, la digitale en été, l'éblouissant laurier rose en région méditerranéenne un peu plus tard en saison, tandis qu'au plus froid de l'hiver, les roses de Noël (Helleborus niger) et leurs blanches corolles résistent vaillamment à la neige, bouclant le cycle de cet itinéraire au coeur de nos grands cardiotoniques. Toutes ces plantes sont d'une grande beauté mais aussi d'une grande toxicité. Serait-ce la beauté du diable?
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Mexico , comme toutes les grandes mégalopoles du tiers monde, évoque irrésistiblement ces nuées de sauterelles qui, après une phase d'expansion prodigieusement rapide, créent des conditions telles qu'elles finissent elles-mêmes par s'autodétruire après avoir épuisé leurs ressources alimentaires et accumulé des quantités impressionnantes de déchets parfois toxiques.
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"Courante était l'utilisation des fameux balais qui emportaient les sorcières au sabbat et n'étaient somme toute que de simples balais dont le manche avait été enduit d'onguents riches en substances toxiques. L'introduction de l'extrémité du manche dans le vagin entrainait une rapide pénétration des poisons dans le sang. Ces substances provoquent des délires accompagnés notamment d'une sensation d'envol ou de chute, d'où les comptes rendus émanant des intéressées et parlant de fantastiques chevauchées au-dessus des plaines et des montagnes..."
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"Nombreux sont les arbres ou les herbes qui protègent leur territoire par des sécrétions ou des excrétions toxiques pour les autres plantes, voire pour les insectes. De tels végétaux qui font ainsi souffrir les autres sont qualifiés d'allélopathiques. Aucune graine ne parvient à germer dans ces ambiances délétères. C'en est à tel point que de petites herbes finissent par se contrarier mutuellement et en viennent à s'empoisonner les unes les autres par excès de leur sécrétion: c'est la version végétale du suicide."
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Si les schémas de prédation conduisent une ou plusieurs espèces d'insectes à se nourrir d'une ou de plusieurs espèces de plantes, plusieurs questions viennent alors à l'esprit : jusqu'où va cette prédation ? existe-t-il des moyens naturels pour la réguler, la freiner, l'interrompre ? En d'autres termes, comment se fait-il que les cinq cent mille espèces d'insectes mangeurs de plantes, ajoutées aux nombreuses espèces de vertébrés herbivores qui se
nourrissent des mêmes aliments végétaux, n'ont pas encore réussi à mettre la planète en tonte rase ?
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L'Occidental est un homme d'action ; il aime les réalisations concrètes, développe ses techniques, recherche l'animation et le rythme. Dans les dispositions de l'esprit, peu de choses différencient en profondeur l'ardeur gestuelle du danseur africain et l'ardeur psychique de l'homme d'affaires moderne, que les Américains qualifient très judicieusement du terme sportif de manager. Mais tous les différencie, l'un et l'autre, du sage oriental maintenant durant des heures la même posture. La comparaison des excercices physiques est d'ailleurs très suggestive : ici, gymnastique individuelle ou de groupe, rapide et rythmée, visant au développement musculaire et à la perfection de la plastique corporelle. Là, excercices solitaires, mouvements lents et coulés du yoga, tendant à la sérénité intérieure et à la prise de possession de soi.
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Un admirable verset du Coran compare la lumière de Dieu « à une niche où se trouve une lampe; la lampe est dans un verre; le verre est comme un astre de grand éclat; elle tient sa lumière d'un arbre béni, l'olivier [...], dont l'huile éclaire, ou peu s'en faut, sans même que le feu y touche ». En terre d'Islam, en effet, l'olivier est l'arbre central, l'axe du monde, le symbole de l'homme universel et celui du Prophète. Cet arbre béni est là encore associé à la lumière, puisque c'est son huile qui alimente les lampes.
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On se prend à rêver que les Afghans s’inspirent de cet étonnant modèle de coexistence pacifique que leur offre leur flore pour organiser au sein de ce pays divisé et blessé la coexistence entre ses multiples cultures ; et, à Djalalabad même, celle des différents mouvements et courants de l’Afghanistan contemporain.
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Nous voulons être débarrassés des violences qui nous gênent, qui portent tort à nos intérêts; mais nous avons une certaine compréhension pour les violences qui ne nous gênent pas et qui sont plutôt de nature à servir nos intérêts
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Comme l'écrit joliment Hubert Reeves, nous sommes des "poussières d'étoiles".
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Il faudra beaucoup de temps, beaucoup d'intelligence et beaucoup de cœur pour hisser l'humanité jusqu'à la reconnaissance d'une morale universelle, d'un code de valeurs communément admises dont les droits de l'homme constituent une première ébauche et qui, sans mettre à mal l'irréductible liberté de conscience, nous permettra de relire et de conformer nos propres comportements à l'aune de ces valeurs. Ainsi passerions-nous de l'amour de nos traditions (ce qui nous distingue) à la tradition de l'amour (ce qui nous unit).

(p121)
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Evoluer c'est tirer profit de situations de crise pour atteindre de nouveaux paliers d'organisation et de comportement.
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Notre modèle compétitif est devenu une norme dont on ne perçoit même plus le caractère destructeur. Pis encore, il reste la base de l'apprentissage de la vie, ainsi qu'en témoigne la façon dont les enfants sont éduqués.
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"Small is beautiful" disait Schumacher, l'un des pères de l'écologie. Il est étonnant de constater comment, lors des grandes extinctions, lorsque beaucoup d'espèces disparaissent en même temps, l'humilité et la modestie semblent être des armes imparables pour la survie.
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