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Citations de Jean-Marie Pelt (503)


Si la drogue ne modifie pas les ressources d'une personnalité, peut-être permet-elle de les mieux utiliser et de créer momentanément un état favorable à la création.
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On utilise le ginseng pour restaurer les cinq organes vitaux, pour harmoniser les énergies, pour calmer l'esprit, chasser les peurs, faire briller les yeux, ouvrir les vaisseaux du cœur, éclaircir les pensées, fortifier le corps et prolonger la vie.
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Les groseilles sont comme les peuples heureux : elles n'ont pas d'histoire. Elles ne font pas non plus d'histoires, au demeurant, car rien n'est plus léger, plus digeste que des groseilles au sucre ou une tartine de gelée de groseille.
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On rêverait qu'il en soit ainsi des espèces cultivées dont il importe de conserver le plus de variétés possibles, chacune manifestant une adaptation à un milieu déterminé ; d'où l'importance des conservatoires qui, si l'on y puisait des variétés adaptées à tel ou tel milieu - à la sécheresse, par exemple, ou au sel, comme ici - nous permettraient de nous passer des plantes transgéniques , des brevets qui les protègent, des multinationales qui les font prospérer et qu'elles engraissent plus encore qu'elles ne prétendent nourrir les populations affamées des pays les plus pauvres du Sud.
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Que rien ne te trouble
que rien ne t'épouvante,
tout passe
Dieu ne change pas,
la patience obtient tout,
qui a Dieu, rien ne manque,
Dieu seul suffit
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- Certains végétaux n’ont pas eu besoin de jardiniers pour partir à l’aventure. Ainsi la noix de coco, par exemple, flotte très bien. Elle a colonisé seule, en partant du Sud-Est asiatique, les rivages de toutes les îles tropicales de la planète. Le cocotier est un arbre de plage. Ses noix tombent à terre, roulent dans l’eau, flottent au gré des courants, et vont germer sur une autre plage qui se trouve à 3000 kilomètres de là…
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Dis-nous, myosotis, pourquoi t'a-t-on baptisé "Ne m'oublie pas", et parfois aussi "Aime-moi" ?
On raconte qu'un beau chevalier courtisait sa bien-aimée au bord d'une rivière; par discrétion, il avait gardé son armure, à moins que ce n'ait été pour satisfaire un fantasme de la belle. Voulant lui cueillir une fleur, il fit un faux pas et tomba lourdement dans le flot. Harnaché comme il l'était, pas question d'échapper à la noyade. Il eut juste le temps de lui offrir cette fleur en s'écriant : "Ne m'oublie pas !" Cette fleur n'était autre qu'un myosotis.
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Tous les chasseurs-cueilleurs du monde connaissent les plantes à la perfection. Seuls quelques savants peuvent être meilleurs botanistes qu'eux ! Ils comprennent parfaitement que, lorsqu'on sème une graine, une plante pousse. Et quand l'agriculture est née, les hommes de la fin du paléolithique savaient déjà cela depuis des millénaires. Nomades, ils retrouvaient d'année en année les débris de ce qu'ils avaient laissé à leur passage précédent. Les graines qui étaient tombées à côté du foyer avaient germé... Ces gens récoltaient des centaines de plantes qui avaient toutes un usage, soit médicinal, soit alimentaire. Ils les connaissaient si bien qu'ils en cueillaient des vénéneuses, comme le manioc amer, et ils savaient leur faire subir, avant de les manger, les traitements nécessaires pour éliminer les substances toxiques. Dans certains cas, ils étaient même capables d'en extraire des poisons qu'ils utilisaient pour la chasse. Depuis des centaines de milliers d'années, ces gens vivaient au contact des végétaux, en les observant avec une attention d'autant plus grande que leur survie était en jeu.
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On connaît à peu près la production annuelle de céréales : 2 milliards de tonnes. Un chiffre intéressant : cela représente par habitant de la planète 330 kilos. Or nous savons qu'avec 200 kilos personne n'a faim. La production mondiale est donc suffisante pour nourrir 6 milliard d'hommes. Explication : une grande partie de ces céréales sert à nourrir les animaux consommés dans le monde développé et par les milieux aisés des régions en développement.
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Je dédie aussi ce livre à tous ceux qui aiment la terre, qui prennent le temps de la regarder et travaillent à la sauver.
A tous, jeunes et moins jeunes, qui se dépensent sans compter dans les associations, l'enseignement, la recherche, l'action publique, au service des grandes causes de l'écologie et de la défense de l'environnement.
Je le dédie aussi à ceux qui n'ont pas encore compris le sens profond de notre action, afin qu'ils s'ouvrent à leur tour à cette sensibilité et nous rejoignent.
Je le dédie enfin à cette terre bien-aimée dont la coupe déborde....
(dédicace de l'auteur insérée en début du volume de poche paru en 1990)
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Le topinambour, comme le tournesol, appartient au genre Helianthus, étymologiquement « fleur de soleil ». En effet, ces plantes orientent leurs gros capitules floraux jaunes vers le soleil. Comme chez ses cousins de la famille des astéracées (ex-composé), le tubercule ne contient pas d’amidon ― autre caractéristique par laquelle il se rapproche de la chimie de l’artichaut. Sa teneur élevée en inuline, sucre condensé à base de fructose, l’indique dans le régime des diabétiques, dont il respecte la glycosurie. Il convient également aux uricémiques en raison de sa faible teneur en protéines.

Le triomphe de la pomme de terre qui a fini par s’imposer sans concurrence à partir du XIX eme siècle, a porté ombrage au topinambour.
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Le capitalisme, principe fondateur du libéralisme, montre aujourd’hui ses limites dans la mesure où il a été incapable, malgré une croissance continue et une production de plus en plus abondante de « richesses », d’assurer un minimum d’équité entre les humains et les peuples.
(...)
Que l’idée de développement s’impose pour les habitants des pays du Sud qui ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins élémentaires, mais aussi pour les plus défavorisés des pays du Nord qui stagnent en dessous du seuil de pauvreté et dont le nombre s’accroît, voilà qui ne fait aucun doute. En revanche, on peut s’interroger sur la pertinence du concept de développement pour tous ceux – et ils sont nombreux – qui assouvissent convenablement leurs besoins et pour qui le progrès n’exprime plus que le désir d’avoir toujours plus de superflu !
(...)
Comment éluder la question d’une croissance infinie sur une Terre finie ? C’est pour tenter de répondre à cette question qu’a émergé le concept de «développement durable» (...) défini comme «un développement répondant aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs». L’ONU a décliné le développement durable en vingt-sept principes dont le troisième affirme : «Le droit au développement doit être réalisé de façon à satisfaire équitablement les besoins relatifs au développement et à l’environnement des générations présentes et futures».
On comprend qu’en matière de développement durable tout reste à faire, d’où une certaine ambiguïté du concept. Certains y voient le nouveau moteur de la croissance, d’autres son infléchissement, d’autres, au contraire, les prémices d’une « décroissance durable » ; entendons par là une décroissance de la consommation d’énergie, de la production d’ordures ménagères, de l’utilisation de la voiture individuelle, etc... Il n’y a donc pas de «prêt-à-porter» du développement durable et chaque acteur devra s‘approprier ce concept en se référant au plus près aux vingt-sept principes édictés par les Nations Unies. De nombreuses collectivités adaptent programmes et projets aux situations locales, tandis qu’apparaît un nouveau concept de gouvernance plus transversal que hiérarchique qui revient à rendre l’Etat plus modeste, la société civile plus présente, la décentralisation plus effective ; aux décisions venues d’en haut se substituent les contrats négociés en partenaires, l’Etat se réservant le rôle de régulateur.
(...)
De la croissance et de la mondialisation au développement durable un long chemin reste à parcourir pour accéder à une économie et à une société fondées non plus seulement sur le seul profit, mais aussi sur des valeurs éthiques.
Par l’éthique qu’il porte en lui, le concept de développement durable est parfaitement compatible avec une vision du monde où l’économie n’est plus l’alpha et l’oméga de l’aventure humaine. Au-delà de l’impérialisme de l’économie se projette, à travers le concept résilient de développement durable, un nouveau monde où le développement sera durable, équitable et solidaire, appelant les riches à plus de sobriété, dispensant aux pauvres un peu plus de prospérité, dans le respect des grands équilibres de la nature et de la vie.
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Mais que la Science se garde d'accaparer la place libérée par la chute des idoles, car elle a aussi ses limites, comme l'homme dont elle procède. Elle s'attaque au palpable, au mesurable, au vérifiable. Elle sait beaucoup ; elle peut plus encore ! Mais l'homme veut savoir plus, toujours plus... Plus oultre... Il veut savoir qui il est, pourquoi il vit. Une inéluctable et lancinante question monte de la nuit des temps, la même question depuis toujours : la mort, pourquoi?
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Au sens médical du terme, est antibiotique toute substance issue de champignons ou de bactéries, susceptible d'inhiber la division ou de tuer d'autres micro-organismes vivant dans leur environnement, et ce afin d'élargir leur propre espace vital. En somme, grâce aux substances antibiotiques qu'ils sécrètent, ces champignons et ces bactéries excellent dans l'art de faire le vide autour d'eux. Ils illustrent le fameux « Ôte-toi de là que je m'y mette ! » qui exprime le versant compétitif des forces de la vie et les antagonismes opposant les êtres vivants lorsqu'ils occupent concurrentiellement le même territoire.
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La guerre des chefs finit par lasser les troupes ! Beaucoup d’oppositions, peu de propositions ! Face à ce vide politique et idéologique, l’extrême droite porteuse des valeurs du passé, même les plus contestables, et l’écologie, porteuse des valeurs du futur, font le plein. Pour la première, la patrie c’est la Terre des ancêtres, « abreuvée » de leur sueur et de leur sang. Et pour la seconde, c’est ce même terroir, mais élargi à la Terre tout entière, notre planète bien-aimée. Car elle est la seule à opérer une heureuse synthèse entre novations et traditions !
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La Terre est une toupie dont la tête tourne au beau milieu d'un nuage polluant !
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Tuer la forêt, tuer l'Amazonie, c'est aussi tuer l'humanité ! Comme Kennedy se sentait Berlinois devant le mur de Berlin, nous nous sentons Indiens face au désastre amazonien.
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- Il y avait aussi de la vigne en Amérique ?
- Bien-sûr. Les Vikings ont rendu visite à l’Amérique bien avant Christophe Colomb, en passant par l’Islande et le Groenland où ils avaient fondé une colonie aux environs de l’an mil. De là ils ont traversé l’Atlantique et débarqué vers l’embouchure du Saint-Laurent. Ils connaissaient la vigne depuis les expéditions qu’ils avaient menées en Europe méridionale. Ils ont donc reconnu immédiatement les vignes sauvages américaines. À tel point que Leif, le fils d’Éric le Rouge, avait baptisé l’Amérique « Vinland », le pays du vin.
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- Peut-être l’industrie alimentaire trouvera-t-elle un jour le sorgho intéressant…
- Bien-sûr, en cherchant à diversifier, à offrir des produits nouveaux. Il y a une autre raison de s’occuper de ses plantes oubliées : chacun s’accorde aujourd’hui sur le fait qu’il est urgent d’améliorer la situation des paysans pauvres. Il va falloir faire un véritable effort pour qu’ils soient payés correctement quand ils vendent leurs produits sur le marché mondial. C’est la seule façon d’enrayer l’exode rural qui grossit des villes invivables, qui n’offrent ni emploi, ni logement. La misère paysanne se transforme en misère urbaine. Actuellement, on bidonvillise le monde en abandonnant les gens des campagnes qui ont faim. Il faut comprendre que les plantes orphelines, ce sont des hommes orphelins. L’histoire des plantes, c’est l’histoire des hommes.
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Dans cette chronique de la création des éléments, il suffit de remplacer le mot « fusion » par le mot « association », les atomes « lourds » résultant d’une association d'atomes plus simples et légers, pour voir resurgir le principe d’associativité à l’œuvre dans les étoiles. Si tous les atomes sont formés de protons, de neutrons et d'électrons, chacun possède des propriétés chimiques qui lui sont propres et signent sa singularité. Ces propriétés résultent du nombre et de la position des électrons à la périphérie des noyaux.
La fabrication des atomes dans les profondeurs du ciel met en œuvre une fois encore, dans le monde inanimé, le principe d’associativité, avec émergence de propriétés nouvelles. Celles-ci sont à la base de la chimie minérale : la chimie de la non-vie.
p. 40
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