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Citations de Jean-Marie Pelt (501)


Pascal est au contraire plus sensible aux relations subtiles qui lient les choses et les êtres les uns aux autres en réseaux d’une complexité inouïe. Il écrit :
« Toute chose étant causée et causante, aidée et aidante, médicalement et immédiatement, et toutes s’entretenant par un lien naturel et insensible qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens pour impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître les parties. »
Ces lignes peuvent être considérées comme l’un des textes fondateurs de l’écologie, voire d’une science ouverte, opposée au réductionnisme simplificateur encore trop répandu aujourd’hui dans toutes nos disciplines, hormis peut-être l’astrophysique.
(page 64)
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Vois la plante !
Elle est un papillon
Enchaîné par la Terre.

Vois le papillon !
Il est la plante
Libérée par le Cosmos.

(Rudolph Steiner)
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Ce qu'il y a de bon et de plus précieux en ce monde, qui pourtant est le plus commun et le moins rare, ne nous appartient pas ! Il nous appartient en revanche de le conserver jalousement comme un trésor, comme le patrimoine collectif inviolable de l'humanité. Telle est la mission qui nous est confiée. Nous l'avons hérité de nos parents et des parents de nos parents, il revient de nous en acquitter afin de transmettre à nos enfants et aux enfants de nos enfants notre maison commune, la terre, en bon état : propre, bien soignée, correctement vêtue.
Telle qu'on puisse encore dire avec le poète :
Ô Terre, mon pays bien-aimé !


(fin de l'avant-propos de Jean-Marie Pelt)
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Fleurir est aboutir. Qui rencontre une fleur
Et l'observe en passant
Soupçonne à peine
Le rôle d'un détail mineur

Dans l'entreprise
Brillante et compliquée
Qui se présente sous la forme
D'un papillon offert au méridien.

Remplir le bourgeon, combattre le ver,
Obtenir son droit de rosée,
Réglera chaleur, échapper au vent,
Éviter l'abeille qui rode,

Ne pas décevoir la grande nature,
L'attendre ce jour-là :
Être fleur est une profonde
Responsabilité !
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Je crois qu'une feuille d'herbe n'est en rien inferieure au labeur des étoiles,
Et que la fourmi est également parfaite, et un grain de sable,
et l'œuf du roitelet,
Et que la rainette est un chef d'œuvre
digne du plus haut des cieux,
Et que la ronce grimpante pourrait orner les salons du ciel,
Et que la plus infime jointure de ma main
l'emporte sur toute la mécanique,
Et que la vache qui broute, tête baissée,
surpasse n'importe quelle statue,
Et qu'une souris est un miracle de confondre
des milliards d'incroyants.
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J'ai bien étudié des plantes. Prenez les feuilles d'une même plante, mieux encore, celles d'une même tige : pas deux identiques. Sur toute la terre, il n'y a pas deux feuilles strictement semblables. Le Grand Esprit aime qu'il en soit ainsi. Il s'en tient, pour toutes créatures de la terre, à un chème grossier, grâce auquel on peut reconnaitre le sentier de la vie. Il leur montre où aller, vers quel but, mais les laisse choisir leur chemin pour y parvenir. Il veut qu'elles agissent indépendamment, suivant leur nature, et leurs propres impulsions.

Si Wakan Tanka aime qu'il en soit ainsi pour les plantes et les animaux, et jusqu'aux plus modestes souris et punaises, à plus forte raison combien doit-il exercer les humains semblables, accomplissant la même tache, se levant à la même heure, portant un même type de confection, voyageant dans le même Metro, les yeux sue la même horloge, et, pis que tout, pensant semblablement à toute heure du jour.

Chaque créature a sa raison d'être. Même une fourmi a la sienne qu'elle connait à sa manière, si ce n'est au moyen de son cerveau. Seuls les êtres humains sont parvenus au point où ils ne savent même plus pourquoi ils existent. Ils ne se servent plus de leur cerveau et ils ont oublié le savoir secret de leur corps, de leurs sens ou de leurs rêves. Ils ne se servent plus de leur cerveau et ils ont oublié le savoir secret de leur corps, de leurs sens ou de leurs rêves. Ils n'usent pas de leur connaissance que l'esprit a déposé en chacun d'eux ; ils n'en n'ont même pas conscience. Aussi avancent-ils en aveugles sur une route qui ne mène nulle part - une grande route de macadam qu'ils écrasent de leur mécaniques, pour la faire plus lisse, pour gagner plus vite le trou vide qui les attend à la fin du trajet, prêt à les engloutir.
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Entre les rivages des océans
et le sommet de la plus haute montagne
est tracée une route secrète
que vous devez absolument parcourir
AVANT DE NE FAIR QU4UN AVEC LES FILS DE LA TERRE.
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Ces plantes qui vivent sur un arbre
sucent le lait de la terre
dans la douce quiétude de la nuit
et la terre dans son rêve paisible
suce le lait du soleil.
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Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraicheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, - heureux comme avec une femme.
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Homme ! Libre penseur - te crois tu seul pensant
Dans ce monde, où la vie éclate en toute chose :
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l'univers est absent.

Respecte dans la bête un esprit agissant :
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d'amour dans le métal repose :
Tout est sensible ! Et tout sur ton être est puissant !

Crains dans le mur aveugle un regard qui t'épie :
À la matière même un verbe attaché...
Ne le fais point servir à quelque usage impie !

Souvent dans l'être obscur habite un dieu caché ;
Et, comme un œil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s'accroit sous l'écorce des pierres !
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C'EST après avoir traversé une plaine brulée par le soleil que je les rencontre.

ILS ne demeurent pas au bord de la route, à cause du bruit. Ils habitent les champs incultes, sur une source connue des oiseaux seuls.

DE loin, ils semblent impénétrables. Dès que j'approche, leurs troncs se desserrent. Ils m'accueillent avec prudence. Je peux me reposer, me rafraichir, mais je devine qu'ils m'observent et se défient.

ILS vivent en famille, les plus âges au milieu et les plus petits, ceux dont les premières feuilles viennent de naitre, un peu partout, sans jamais s'écarter.

ILS mettent longtemps à mourir, et ils gardent les morts debout jusqu'à, la chute en poussière. Ils se flattent de leurs longues branches, pour s'assurer qu'ils sont tous là, comme les aveugles. Ils gesticulent de colère si le vent s'essouffle à les déraciner. Mais entre eux aucune discipline. Ils ne murmurent que d'accord.
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Mais ce que les hommes ont fait de la terre promise - de la terre accordée... il y a de quoi faire rougir les dieux. L'enfant qui brise un jouet n'est pas plus bête, ni l'animal qui saccage le pâtis où il doit trouver nourriture, trouble la source où il va boire, ou l'oiseau qui souille son nid.

Ô triste abord des villes ! Laideurs, désharmonie, puanteur... Avec un peu d'entente et d'amour, je songe aux jardins que vous pouviez être, ceintures des cités, protection de tout ce que la végétation proposait de plus luxuriant et de plus tendre - réprimé le moindre attentat de quelqu'un à la joie de tous.

Je songe à ce que vous pourriez être, loisirs !
Ô jeux spirituels dans la bénédiction de la joie !
Et le travail, le travail même, racheté, réchappé, d'une malédiction impie.
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Le premier qui ayant enclos un terrain, s'avisa de dire - Ceci est à moi - et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eut point épargné au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eut crié à ses semblables : Garez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la Terre n'est à personne. -
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Que signifie commercer avec la nature si nous n'avons affaire, par la voie analytique, qu'à ses parties matérielles, si nous ne percevons pas la respiration de l'esprit qui donne un sens à chaque partie et corrige ou sanctionne chaque écart par une loi intérieure ?
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Vois la plante !
Elle est un papillon
Enchainé par la Terre.

Vois le papillon !
Il est la plante
Libérée par le Cosmos.
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Je sens
que toutes les étoiles
palpitent en moi.

Le monde jaillit
dans ma vie
comme
une eau courante.

Les fleurs s'épanouiront
dans mon être.

Tout le printemps
des paysages
et des rivières
monte comme un encens
dans mon cœur,
et le souffle
de toutes choses
chante en mes pensées
comme une flute.
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La nature a des perfections pour montrer qu'elle est l'image de Dieu, et des défauts pour montrer qu'elle n'en est que l'image.
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Chaque animal porte en soi SON PROPRE BUT.
Il sort parfait du serein de la nature
et il engendre des descendants parfaits.
Tous les membres se forment suivant des lois éternelles.
La forme la plus rare garde en secret
la forme primitive.

Ainsi la forme détermine la manière de vivre de l'animal
et la manière de vivre réagit avec puissance sur la forme.

Mais à l'intérieur un esprit semble lutter avec violence,
comme s'il voulait rompre le cerce,
comme s'il voulait créer des formes
et une volonté arbitraire,
mais ce qu'il commence il le commence en vain.

Cette belle idée de puissance et de limite, d'arbitraire
et de loi, de liberté et de mesure, d'ordre mobile,
de privilège , de lacune - réjouis-t'en hautement.
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Loué sois-tu, mon Seigneur,
avec toutes tes créatures :
spécialement Messire frère Soleil
qui donne le jour et par qui tu nous éclaires.

Loué sois-tu, mon Seigneur,
pour sœur Lune et pour les étoiles :
dans le ciel tu les as créées, claires, précieuses et belles.

Loué sois-tu, mon Seigneur,
pou frère Vent, pour l'air et les nuages, et le ciel pur,
et tous les temps, par lesquels à tes créatures
tu donnes soutien.

Loué sois-tu, mon Seigneur,
pour sœur Eau,
qui est très utile et humble, précieuse et chaste.

Loué sois-tu, mon Seigneur,
pour frère feu, par qui tu éclaires la nuit ;
il est beau et joyeux, robuste et fort.

Loué sois-tu, mon Seigneur,
pour sœur notre mère la Terre,
qui nous soutient et nous nourrit,
et produit divers fruit avec les fleurs
aux mille couleurs et l'herbe.

Loué sois-tu mon Seigneur,
pour ceux qui pardonnent pour l'amour de toi,
et supportent douleur et tribulation ;
bienheureux ceux qui persévèreront dans la paix.
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Je collecterai des plantes et des fossiles et me livrerai à des observation d'astronomie. Je m'efforcerai de découvrir l'interaction des forces de la nature et des influences qu'exerce l'environnement géographique sur la vie végétale et animale. En d'autres termes, il me faut explorer l'unité de la nature.
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