Jean-Marie Piemme, homme de théâtre belge, nous offre ici un témoignage – ou est-ce un roman ?- sur ses origines ouvrières. Un spectacle en a été tiré « j’habitais une petite maison sans grâce et j’aimais le boudin », avec entre autre Philippe Jeusette. Le titre n’est pas très accrocheur (dommage), mais les acteurs donnent merveilleusement vie à ce beau texte.
C’est d’abord un livre émouvant – car on retrouve les souvenirs attachants d’un petit garçon sensible – mais c’est aussi un livre dur, voire violent car l’auteur reste très objectif envers ses parents, son éducation et son milieu. Le propos reste universel, qu’on soit à Liège, à Charleroi, à Valenciennes, ou ailleurs … On s’y reconnait, on s’y retrouve car se libérer de l’environnement social, économique ou culturel de notre naissance, sans pour autant le nier, n’est-ce pas le rêve de tous, n’est-ce pas cela, devenir soi ?
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C’est l’histoire d’un con de chien et d’un con de maître.
C’est l’histoire d’un papa qui a perdu sa fille et d’un youki qui la lui rapportera.
C’est l’histoire d’un homme et de son meilleur ami.
C’est l’histoire de deux individus si peu recommandables que je ne songe qu’à une chose : vous les recommander.
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J'étais très sceptique, surtout face au titre, avant de commencer à lire cette pièce, mais j'ai été agréablement surprise et ai assez rapidement abandonné mes premiers préjugés négatifs. Derrière les apparences loufoques qu'on peut prêter à ce dialogue entre ce portier et un chien se conduisant et parlant comme un humain, est développée une critique de notre société très bien construite et amenée: il y aborde des thèmes assez divers, mais tout particulièrement la pauvreté et notre attitude passive face à ce phénomène et à la vie en général. "Mordre ses amis" équivaut à les réveiller, à leur faire voir la vérité en face pour les pousser à réagir et à vivre leur vie au lieu de la subir. C'est ce que fait ce chien avec le nouveau maître qu'il s'est choisi.
Une belle découverte et surtout une pièce qui nous "mord" et pousse à la réflexion.
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Tango/Tangage: pièce mettant en scène un homme et une femme aux identités multiples. On ne sait pas qui ils sont, ils se transforment et deviennent d'autres personnages au cours de la pièce. Le fil rouge de tous ces "personnages" est la sensualité et le désir de l'autre symbolisé par le tango final. L'homme et la femme tanguent dans le monde, oscillant, sans se connaître eux-même et s'interrogeant sur leur propre identité, problématique principale de la pièce.
Trompe-l'œil: on retrouve à nouveau un homme et une femme en personnages principaux: le premier va mourir et ne le veut pas, ce qui décide son épouse à se proposer à sa place à l'implacable messager de la mort. Le dénouement est vraiment bien trouvé et digne du titre. L'auteur a habilement joué du déguisement et du coup de théâtre dans une intrigue très moderne. Celle-ci est surtout présentée par la femme qui raconte le récit plus qu'elle ne le joue: le théâtre est montré, mis en avant, et l'illusion théâtrale déjouée.
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Si j’etais grand
terrain synthetique
Le livre parle d’enfants qui se donnent rendez-vous dans un terrain synthetique. Ils retournent dans leur passé pour se rendre au rendez-vous à une heures precise.
J’ai bien aimé ce livre. Je l’ai trouvé un peu long à mon goût mais il etait assez facile à comprendre. C’est une piece de theatre, il y a un peu de suspense mais ce n’est pas mon genre de livre , il est un peu mouvementé.
Mathys
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