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4.31/5 (sur 72 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1917
Mort(e) : 1986
Biographie :

Jean Massin fut un musicologue et historien français.

Prêtre défroqué, il travailla avec son épouse Brigitte (1927-2002) à la publication de deux ouvrages de musicologie, Ludwig van Beethoven et Wolfgang Amadeus Mozart (Club français du Livre, 1955 et 1959).

Il contribua ainsi considérablement au renouveau de l’approche historiographique des compositeurs en France. Suivirent Recherche de Beethoven (1969) et, sous la direction commune de Brigitte Massin et Jean Massin, Histoire de la musique occidentale (1977).

À l'occasion du bicentenaire de la naissance de Beethoven, en 1970, Brigitte et Jean Massin présentent à la télévision, avec Max-Pol Fouchet, une série de quarante-six émissions consacrées au maître allemand, modèle de didactisme pénétrant, complétée par une série de cinquante émissions radiophoniques.

Directeur de la collection Portraits de l'Histoire au Club français du livre, Jean Massin écrivit divers ouvrages historiques parmi lesquels Robespierre, Marat (Club français du livre, respectivement 1956 et 1960) et Don Juan: mythe littéraire et musical (Stock, 1979).

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Bibliographie de Jean Massin   (15)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Littérature
Les improvisations musicales sont interprétées par Gérard PARMENTIER au piano. Emission publique présentée par François Régis BASTIDE consacrée à la littérature, avec trois invités : - l'historien Jean MASSIN, à propos de son livre "Don Juan, mythe littéraire et musical" - l'historien et professeur Jacques MARSEILLE, à propos de son livre "Une famille de paysans du...

Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Depuis des mois et des mois, nous ne nous sommes guère occupés que de lui, pour écrire ce livre. Nos têtes étaient pleines de ses notes et de ses paroles. Il rythmait nos vies, il envahissait nos rêves…
Et au début de notre travail nous nous demandions si nous ne finirions pas par nous lasser, ou du moins par nous saturer de sa fréquentation.
Mais, à la dernière page, nous savons que, plus que jamais, nous avons besoin de lui pour vivre.
Et nous savons que nous n'avons pas fini de chercher à le comprendre, de l'aimer avec plus de joie encore, et de répondre à l'appel de ses rythmes.
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Mozart se définissait lui-même déjà des années auparavant, comme "trop impressionnable". Jamais il ne l'a été autant qu'en cet été 1791, où il est devenu incapable de se jouer ou de se chanter un air de son opéra, tant il est aussitôt remué.

(il termine la composition de la Flûte Enchantée et vient de recevoir d'un discret messager la commande du Requiem)
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C'était la deuxième des trois symphonies qu'il annonçait à Breitkopf en mai 1812. Allait-il se mettre à la troisième ? Non, car une catastrophe, qui reste mystérieuse, va couper net l'élan dionysiaque de cette année extraordinaire. Et il faudra près de six ans à Beethoven pour retrouver sa vitalité et sa plénitude.
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Jusqu'aux environs de 1250, toute musique profane est chant. Par ailleurs, il n'existe pas de poésie qui ne soit portée par une mélodie. L'union intime de la poésie et de la musique est donc ainsi réalisé.
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Sur chacun de ces duels, nous avons une moisson d'anecdotes, mais elles se ramènent toutes au même schéma : a) "l'autre" (dont seul le nom varie) joue avec une perfection, une pureté, une délicatesse invariablement dignes de Mozart ; b) Beethoven est de mauvaise humeur ; il se met au piano, tape sur des touches comme une brute, se met à improviser, fait pleurer tout le monde et met son rival en capilotade.
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Donc, aux yeux de Robespierre, l'ambivalence de la terreur - rouge ou blanche - est purement formelle, et les calomniateurs seuls peuvent s'y arrêter. Il lui reste à trouver sur quel principe s'appuyer pour assurer leur différenciation radicale. Le temps n'est pas encore venu où Lénine résoudra objectivement le problème en ce qui concerne la dictature du prolétariat. Faute de pouvoir imaginer une solution autre, Robespierre en reste à une donnée morale : la terreur révolutionnaire, la bonne terreur, dans les mains des "héros", se distingue de la méchante terreur, dans les mains des "satellites de la tyrannie" parce qu' "elle n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible". Parce qu'elle est justice, la terreur (révolutionnaire) participe substantiellement au principe qui est le ressort et l'essence même de la démocratie : la vertu. "Elle est moins un principe particulier qu'une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux plus pressants besoins de la patrie". La terreur devient, pour tout dire, - la bonne terreur, s'entend - "une émanation de la vertu". Donc, "le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur ; la vertu sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur sans laquelle la vertu est impuissante".
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Beethoven ayant montré ses premiers ouvrages à Haydn, celui-ci lui dit : "Vous avez beaucoup de talent et vous en acquerrez plus encore, énormément plus. Vous avez une abondance inépuisable d'inspiration, mais... voulez-vous que je vous le dise franchement ?
- Certes, car je suis venu pour avoir votre opinion.
- Eh bien, vous ferez plus que ce que vous avez jamais fait jusqu'à présent, vous aurez des pensées que personne n'a encore eues, vous ne sacrifierez jamais (et vous ferez bien) une belle pensée à une règle tyrannique, mais vous sacrifierez les règles à vos fantaisies ; car vous me faites l'impression d'un homme qui a plusieurs têtes, plusieurs cœurs, plusieurs âmes, et... mais je crains de vous fâcher.
- Vous ne me fâcherez que si vous n'achevez pas.
- Eh bien donc, puisque vous le voulez, je dis que, d'après mon sens, on trouvera toujours dans vos oeuvres quelque chose, je ne dirais pas de bizarre, mais d'inattendu, d'inhabituel, - certes partout de belles choses, même de choses admirables, mais ici et là quelque chose d'étrange, de sombre, parce que vous êtes vous-même un peu sombre et étrange ; le style du musicien, c'est toujours l'homme."
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Le bon ami Becke a toute à fait échoué dans sa mission conciliatrice! De Salzbourg, Wolfgang ne reçoit pas un mot d'amitié, ni de son père, ni de sa sœur. Une lettre de Léopold, datée du 28 décembre, s'est croisée avec celle qu'il envoyait lui-même, le 29, au point le plus bas de son désespoir.
Page 294
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