[…] le sentiment que l'écriture du poème est non seulement une « respiration essentielle », notre oxygène dans les mots, mais qu'elle est aussi notre épine dorsale, celle qui, contre vents et marées, permet à chacun de se tenir droit.
[in « Autre Sud, Poésie d'aujourd'hui : Roumanie - France : Voix croisées », 2005, p. 87]
La porte du royaume des fées s'ouvre sur le merveilleux, le monde du rêve auquel chacun aspire depuis l'enfance. Dans ce pays enchanté règnent de toute éternité la beauté, la bonté, la douceur, la générosité. Ces créatures, parées de tous les dons, en font quelquefois profiter les humains en se penchant sur leur berceau.
Certaines ne sont pourtant pas bâties sur le même modèle. Il en est de capricieuses, d'autoritaires, voire de méchantes, la plus connue étant Carabosse. Celle dont il sera question ici, et dont parle Mistral, appartient à la seconde catégorie. Appelons-la Coquette.
A vrai dire, physiquement, la fée Coquette méritait son nom. Jeune et jolie, consciente de son charme et de sa beauté, elle apportait un soin infini à entretenir sa personne. Du matin au soir, elle passait le plus clair de son temps à s'occuper d'elle. Les autres fées se contentaient de ce qu'elles étaient. Coquette, non. Elle voulait être parfaite, éternellement parfaite.
Tous les villages avaient leur simple d'esprit, leur 'fada' habité par les fées. Il se promenait en liberté aux yeux de tout le monde, le fou innofensif et respecté.On s'en moquait tout en l'aimant bien. C'était une sorte de mascotte.
Garder un secret de grande importance, n'est pas une chose aisée. Celui qui le détient ne cesse d'y penser. Ca tourne à l'obsession. Se taire ou le divulguer engage également la responsabilité.
La première vertu d'un travailleur c'est la ponctualité.
Ayant fait le plein de ses ambitions, il n'envisageait d'autre vie que celle qu'il menait.