Voltaire : "Le philosophe se doit d'agir sur le monde dans lequel il vit."
- C'est vous qui avait téléphoné pour signaler des femmes de mauvaise vie ?
- Oui, commissaire.
Le défi est immense, mais je me veux optimiste. Si l’Homme est capable du pire, comme le passé récent nous l’a douloureusement rappelé…
…il est aussi capable du meilleur.
Nos prêtres ne sont point ce qu'un vain peuple pense; notre crédulité fait toute leur science...
Ne jamais entreprendre une tâche sans l'ambition de la mener à bien : c'est un de mes crédos.
Voltaire : "Pourquoi une femme ne pourrait-elle pas s'instruire ? Pourquoi ne pourrait-elle pas se passer d'un homme ?"
Lasalle : "Pourquoi avoir écrit ces... horreurs ?"
Voltaire : "Pour plaire à la duchesse. Et pour qu'on parle de moi. La célébrité s'acquiert aussi par le scandale."
Il vaut mieux tard que mal, et cela en tout genre.
Voltaire : J'étais ému par le triste sort des paysans de la région. La terre étant inculte, ils vivaient dans le plus grand dénuement. En améliorant les rendements, je leur ai permis de vivre dignement de leur travail.
Lasalle : Remarquable !...
Voltaire : Le paysan est ignorant et dépourvu de capital à investir. Seul le seigneur peut agir pour améliorer son sort...
Lasalle : Sauf votre respect... Vous formulez là une vision très féodale de la société. Or, il me semble que vous étiez farouchement hostile à l'anarchie féodale et très favorable à la centralisation monarchique.
Voltaire : Vous avez raison. Mais je n'étais pas encore un gentilhomme de campagne. Depuis que je le suis, ma vision est plus nuancée. Un seigneur peut mener une action positive pour la collectivité, à condition de résider sur place, et non de parader à la cour. Je voudrais maintenant qu'on lui laisse plus d'indépendance sur ses terres... (p. 36)
Voltaire : "Voilà des propos bien dissonants dans la bouche d'un homme d'église !..."
Abbé Servien : "Mon jeune ami, je préfère la luxure de l'Enfer à l'ennui du Paradis ! ..."