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3.67/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Grenoble , 1941
Biographie :

Jean-Michel Deveau est un historien spécialisé du XVIIIe siècle, ancien professeur d'histoire moderne à l'université de Nice Sophia Antipolis et auteur de nombreux ouvrages et articles sur cette période. Il a dépouillé les archives de La Rochelle, second port négrier français. et a écrit La Traite rochelaise.
A l'UNESCO, il a été vice-président du comité scientifique international "La Route de l'Esclave" et membre fondateur du Comité international d'experts du Projet éducatif sur la traite négrière transatlantique (TST) du Réseau du système des écoles associées.

Source : http://www.ricochet-jeunes.org
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
... Royan (...) le 5 janvier 1945, un bombardement aérien rasa la ville. Le napalm, utilisé pour la première fois, consuma tout ce qui avait échappé aux bombes. Les Allemands abrités dans leur blockhaus en souffrirent peu. Qui commanda l'opération ? Qui l'effectua ? Dans quel but ? Autant de questions sans réponses. Les Alliés interdisent encore l'accès du dossier de ce bombardement « pour raisons d'Etat ».

1267 - [Que sais-je ? n° 1553, p. 121]
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... ne nous étonnons-nous pas de l'intérêt que César portait aux Santons lorsqu'il chercha un prétexte pour conquérir la Gaule. Les Helvètes trouvaient leur territoire trop exigu et voulaient émigrer de l'autre côté de la Gaule, précisément chez le Santons. Ils devaient pour cela traverser le territoire des Eduens, alliées des Romains. César s'y opposa et les légions s'ébranlèrent lorsque les Helvètes passèrent outre à son interdiction (58 avant notre ère).

1218 - [Que sais-je ? n° 1553, p. 13]
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Le siège de La Rochelle : sn condamnait à la roue tout soldat surpris avec une Rochelaise venus de prostituer pour un morceau de pain. Les assiégés n'espéraient plus leur salut que dans la venue des secours anglais. Deux flottes essayèrent successivement de percer la digue en mai et en septembre. Le second échec décida les Rochelais à entamer des négociations le 25 octobre 1628 bien que Jean Guitton élu maire le 30 avril, ait soutenu la plus fanatique résistance. Le 28 octobre, les troupes royales entraient dans la ville qui avait capitulé sans condition.
Sur 27 000 habitants recensés en 1627, il ne restait 5 400 en 1628.
« On trouva la ville toute pleine de morts, dans les chambres, dans les maisons, dans les rues et places publiques, la foiblesse de ceux qui restoient étant venue à tel point, et le nombre de ceux qui mouroient étant si grand, qu'ils ne se pouvoient enterrer les uns les autres et laissoient leurs morts gisant où ils avoient expiré, sans que pour cela l'infection en fût grande dans la ville, pource qu'ils étoient si atténués de jeûnes, qu'étant morts, ils achevoient plutôt de se dessécher qu'ils ne pourrissoient. »

1245 - [Que sais-je ? n° 1553, p. 75/76]
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Réforme et guerres de religion - Il semble que dans les campagnes la religion du seigneur ait été celle de ses manants, bien que Bernard Palissy affirme qu'à l'origine de la propagation du calvinisme « plusieurs gens de village... demandoyent des ministres à leurs curez ou fermiers ou autrement ils disoyent qu'ils n'auroyent point de dismes : cela faschait plus les prêtres que nulle autre choase ».
Et les prêtres eux-mêmes supplièrent les pasteurs de venir prêcher dans leur paroisse pour recevoir la dîme ! De même Richelieu nous convainc de la profondeur de la foi calviniste des campagnes d'Aunis lorsqu'il mentionne dans ses Mémoires qu'en 1628 les paysans se concertèrent spontanément et formèrent une armée de francs-tireurs qui aida les assiégés rochelais.

1235 - [Que sais-je ? n° 1553, p. 65]
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Eugène Fromentin (1820-1876) et Pierre Loti (1850-1923) consacrèrent une partie de leur œuvre à l'Aunis et à la Saintonge. « Dominique » retrace l'autobiographie de Fromentin dans le cadre du domaine des Trembles, transposition romanesque du domaine Saint-Maurice, proche de La Rochelle, où il passa son enfance et son adolescence.
Loti, dans le « Roman d'un enfant » et « Prime jeunesse », raconte ses souvenirs d'enfant à Rochefort et dans l'île d'Oléron. Si son œuvre tombe dans un certain oubli, le public s'émoustille encore sur ses mœurs et sur le cadre de vie somptueux qu'il aménagea dans sa maison natale de Rochefort.

1255 - [Que sais-je ? n° 1553, p. 116]
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A la veille de ces invasions [Barbares], le poète Ausone vantait l'opulence des campagnes saintongeaises. Il y séjournait. Il y séjournait souvent et invitait ses amis Tetradius et Axius Paulus, rhéteurs à Mediolanum, dans sa villa de Pagus Noverus dont on ignore l'emplacement. Dans ses propos optimistes il vantait le vin et les huîtres, et rien ne laissait prévoir les bouleversements du siècle suivant.

1229 - [Que sais-je ? n° 1553, p. 19]
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C'n'est qu'le p'tit bout d'la queue du chat Qui vous électrise / C'n'est qu'le p'tit bout d'la queue du chat Qui passait par là. / Non, l'esprit n'est pas encor' là Unissons nos fluides / Et recommençons nos ébats Que le chat gâcha. //

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