Les histoires d’espion représentent des sources inépuisables pour le cinéma et la littérature populaire. Ces représentations engendrent un univers où l’affabulation et l’inavouable dominent. C’est une réaction naturelle : la méconnaissance engendre toujours le soupçon.
Il existe deux « crimes contre l’industrie « : Le premier crime contre l’industrie est de réinventer ce qui a déjà été inventé ailleurs. Le deuxième est d’acheter ce qui peut être acquis gratuitement.
La roche tarpéienne étant proche du Capitole, ses ennuis ne tardèrent pas à commencer.
Si les «barbouzes» amenèrent le concept et consacrèrent le mot , celui-ci fut définitivement popularisé quelques années plus tard par le film éponyme de Georges Lautner avec les dialogues de Michel Audiar. Avec Lino Ventura, Bernard Blier et autres Francis Blanche comme parrain, une telle appellation était condamnée à la postérité.
François de Callières , homme de lettres, ambassadeur de Louis XIV, maître en négociation et auteur du désormais classique Manière de négocier avec les souverains, écrivait déjà : «C'est le propre de la bonne chère de concilier les esprits, de faire naître de la familiarité et de l'ouverture de cœur envers les convives, et la chaleur du vin fait souvent découvrir des secrets importants».
Popularisé par une célèbre série télévisée des années 1970, Schulmeister, l'espion de l'Empereur, avec Jacques Fabbri dans le rôle-titre, Charles Louis Sculmeister, Badois d'origine, fut à la tête de réseaux d'espionnage qu'il avait monté lui-même en Allemagne et en Autriche.