La vente de Vibrachoc en juillet 1982, le "pot-de-vin" grâce à la Corée du Nord en 1985-1986, plus le reste... fortune acquise aux frais de la République, Pelat pourrait en rester là. A sa place, après tant de risques pris, avec autant de témoins, quel fou pousserait plus loin les enchères ?
Pourtant, en novembre 1988, six mois après la réélection de François Mitterrand à la présidence de la République et cette campagne électorale où l'on vit le chef charismatique de la gauche hurler aux loups contre les "puissances d'argent," "Monsieur le vice-président" récidive. Cette fois, il se fait prendre. C'est l'affaire Pechiney. Elle va sonner le glas, certes de l'ami de toujours, mais surtout de la carrière vertueuse de François Mitterrand.