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3.93/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal (Québec) , le 10/06/1893
Mort(e) à : Montréal (Québec) , le 06/04/1970
Biographie :

Émile Coderre est un pharmacien et écrivain québécois. Surtout connu comme poète, il a écrit sous le pseudonyme de Jean Narrache. Il était membre de l'École littéraire de Montréal.
Il a étudié au Séminaire de Nicolet et à l'École de pharmacie de l'Université de Montréal.
Le comédien René Caron a souvent prêté sa voix aux contes de Jean Narrache. Diffusé particulièrement autour de Noël par Radio-Canada.
Sa sépulture est située dans le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal.

Source : wikipedia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
J'PARL’ POUR PARLER

J’parl’ pour parler... j’parl’ comm’ les gueux,
Dansl’espoir que l’bruit d’mes paroles
Nous engourdisse et nous r’console...
Quand on souffre, on s’soign’ comme on peut.

J’parl’ pour parler... ça, je I’sais bien.
Mém’ si j’'vous cassais les oreilles,
La vie rest’ra toujours pareille
Pourtous ceux que c’est un’ vie d’chien.

J’parl’ pour parler pas rien qu’pour moi,
Mais pourtousles gars d’la misère;
C’est la majorité su’ terre.
J’prends pour eux autr’s, c’est ben mon droit.

J’parl’ pour parler. Si j'me permets
Dedir’ tout haut c’que ben d’autr’s pensent,
C’est ma manièr’ d’prendr’ leur défense:
J’parl’ pour tous ceux qui parl’nt jamais !
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Idéal de poète

Si dans ton cœur chante un poème,
Fais-le jaillir tout frémissant;
Qu’il soit le plus pur de toi-même
Écrit du meilleur de ton sang.

Afin que ton âme s’épanche
Dans le fier poème rêvé,
Pleure devant la page blanche,
Devant le vers inachevé.....

Il faut que tout ton être vibre
Comme une grande lyre d’or,
Qu’on sente gémir chaque fibre
Sous la torture qui la mord !

Mais, le grand poème de flamme
Qui rendrait ton rêve hardi
Restera toujours dans ton âme
Et tu mourras sans l’avoir dit.

Mourir, oh! mourir dans l’extase !
Que ce soit ton rêve toujours !
Mourir en écrivant la phrase
Qui finirait ton chant d’amour |
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Dante, en voila un, au moins, qui se vante d’être allé en enfer. Mais comment lui parler? Je sais autant d’italien qu’un fonctionnaire bilingue d’Ottawa sait de français; donc pas un mot. Dommage tout de même! Dante aurait pu me donner de précieux conseils, lui qui a trouvé le moyen d’aller visiter ses ennemis politiques, après les avoir envoyés chez le diable. Il à voulu sans doute s’assurer qu’ils s’y étaient bien rendus.
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LES RÉFLEXIONS D’UN PETIT CINQ CENNES
(inédit)
Aujourd’hui, ceux qu’ont rien qu’ cinq cennes
Aim’nt autant dir’ qu’ils sont cassés.
Oui ! à ct’heur, j’compt’ pus pour la peine
Moi qu’étais quelqu’un dans l’passé.

Dir’ que j’valais un verr’ de bière,
Un’ bonne assiettée d’fêv’s au lard,
Un’ point’ de tarte ou ben d’ tourtière…
J’valais plus qu’un billet d’p’tit char.

A la tavern’ j’pay’ pus d’quoi boire ;
Personne’ os’, dans les restaurants,
M’laisser sur la tabl’ comm’ pourboire
Sans passer pour étr’ peigne en grand.

Quelqu’un qui m’donn’ se déshonore,
Les quéteux aim’nt mieux pas m’avoir.
Puis v’là que j’viens d’en r’perdre encore :
j'vaux mêm’ pus autant qu’«Le Devoir !

Bayett ! j’suis loin d’ trouver ça rose
De m’voir tomber jusqu’à c’point-là.
Mais j'me consol’ ; il reste un’ chose
Qui me r’donne encore un éclat.

Qui! tout’s les s’main’s j’ai ma revanche
Comm’ vous l’savez tout un chacun:
Quand notr’ curé quét’ le dimanche,
Là, mes vieux, cinq cenn’s c’est QUELQU’UN.
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Reste maintenant à savoir comment aller chez le diable. ‘“Cruelle énigme!” comme aurait dit Paul Bourget. Je ne peux tout de même pas m’en aller en m’écriant: ‘’Partons dans un baiser pour un monde inconnu!” comme Musset. Ça vous étonne, hein? que j’aie lu Bourget et Alfred de Musset. ; J’ai même lu Pallascio Morin. Et ce qui est encore plus incroyable, j’ai tenté de lire “les cinq grands” de Roger Duhamel! Les cinq grands quoi? je me le demande encore. Doit-on dire les cinq grands gangsters? Les cinq grands m’as-tu vu? En tout cas, ce sont ces cinq grands-là, ces cinq monteurs de bateaux qui ont créé notre triste monde d’aujourd’hui. A quoi bon nous dire que Staline était un ignare gangster, que Churchill était ce que les Américains appellent un “fourflusher” et que ce pauvre Roosevelt, si sympathique pouvait-il être, était loin d’être un génie! Quant aux deux autres, oublions-les charitablement; ce n’étaient que des bouche-trous...
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Liminaire

J'ai fait des signes sur le sable
Au bord du rivage mouvant :
Mais comme tout est périssable,
Il se sont effacés au vent.

C’était l’heure où le ciel s’irise,
Le soir tombait... Petite, en vain,
Pour les préserver de la brise,
Tu fis un rempart de tes mains...

J'écris des signes sur le sable
Au bord du rivage mouvant.....
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