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Citation de Ariane84


Basculement. Aucun mot ne pourrait mieux décrire cet infime déplacement qui à cet instant précis s'opéra en Juan Calderón. Pensez à cet instant inouï où l'automne fait mourir l'été, et où les feuilles mortes couvrent soudain de leur manteau doré les jours mourants. Rien n'égale cette sensation d'avenir délité hors, peut-être, ces ocres efflorescences dont parfois se parent par dépit les ciels crépusculaires. Il n'y a plus de crainte, parce qu'il n'y a plus d'avenir. Seul le présent diffuse dans la conscience son parfum éphémère, un présent qui glisse sur l'âme comme la pluie sur le carreau d'une fenêtre, un présent qui ne changera plus, quoi qu'il advienne, l'issue de l'automne.
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