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Citation de Piling


incipit :
Les quatre mille mamelouks de Baïbars et les deux mille recrues de Mahalla se regroupèrent. La terre était jonchée de cadavres qui commençaient à sentir. On allait dégager une place pour permettre à l'émir Baïbars de se reposer un peu, quand la poussière s'éleva en gros nuages des quatre coins de l'horizon, si épaisse que la lumière du jour s'en trouva obscurcie : c'étaient les bédouins qui revenaient à la charge, innombrables comme les grains de sable du désert, voltigeant comme les fétus de paille dans la tourmente.
- Ah, les salauds ! s'écria Otmân. Soldat, v'là ces foutus douinbés qui rappliquent. C'te fois, on est cuit, y a plus rien à faire, l'ami, y vont tous nous déquiller. ça va être la fiesta, fils de Haydab, ça va chialer, fils de Khunfus, ça va guincher, fils de Rîhân ! Ah ! petite maman, comme je te plains, pauvre osta Otmân, te v'la devenu orphelin...
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