Tombe de jeune homme
Je fus l’enfant très aimé des habitudes et des
routines. J’ai connu l’amour de ma mère et
d’autres femmes peu, une seule peut-être
reste à rêver aux larmes que j’ai laissé
glisser sous mes paupières
La vie me fut douce et absente, la mort
aura rongé avant longtemps mon visage de
miel ; je relis à l’envers les phrases de
mes maîtres, je suis libre.
Stèle d’une courtisane
Toutes mes portes furent ouvertes, forcées à
cris, ou larmes, ou plaisirs, tous mes anneaux
sans clefs furent ouverts. Il ne resta qu’une
habitude de plaisir, d’autres plaisirs, rien qui
ne fût ensemble de plaisirs. Ma mémoire
sera dans l’oubli. Ainsi fut désirée ma fin,
mais les dieux seuls savent vers quoi je
marche. Il ne reste de moi que quelques fleurs
éparses, peu de larmes pour mon bûcher.
Ici cette beauté que je ne voile pas et sur ma
chair de marbre cette pâleur que je conserve.
J’ai ordonné ainsi que l’on colore la
pupille de mes yeux verts
Dans l'Odyssée, elle transforme les hommes en pourceaux, elle s'appelle: