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4.39/5 (sur 164 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Laniscat , le 16/09/1953
Biographie :

Né en 1953, dans le centre Bretagne, Jean Paul Le Denmat habite à Guerlédan où il consacre son temps à l'écriture.
Son goût pour la lecture et le cinéma remonte à son enfance. Bien que ses choix de lecteur aillent vers les auteurs classiques - Steinbeck, Barjavel, Soljenitsyne, Clavel, Troyat, Kipling - il s'oriente dès ses premiers écrits vers le thriller. Un mélange de genres qui correspond parfaitement à son univers Policier/fantastique/noir.

Source : http://polars.pourpres.ne
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Bibliographie de Jean-Paul Le Denmat   (9)Voir plus

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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Il en arrivait des dizaines chaque jour au terme de leur transhumance. S'entassaient dans l'attente que les portes s'ouvrent vers un nouveau monde. Un cul-de-sac. Une nasse. La "jungle". Des centaines de tentes et d'abris de fortune serrés les uns contre les autres. Une odeur tenace de misère. Un incessant bruissement de bâches animées par le vent du large. Des silhouettesfantomatiques. Des milliers d'Azad portés par l'inébranlable espoir d'une vie meilleure...
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Un polar noir époustouflant qui vous emmène tout droit au fond de vos craintes et de vos angoisses.
Comme une odeur d'apocalypse, mais une écriture très sûre et pleine d'avenir...
Excellente surprise de lecture.
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— C’qui ? Hihihi…C’est Od’lon. Od’lon L’roy.
Un putain de taré !
— Je veux juste vous parler. Odilon, lâchez-moi. Je suis flic, merde !
— Od’lon l’aime pas l’poulets. Hihihi
Voghel remua des jambes. Les balança de tous côtés.
— C’qui qu’on va d’couper comme l’cochon ? Hihihi
Une brute décérébrée ; la pire des espèces.
Le policier décolla sèchement le semi-automatique de sa poitrine, appuya sur la détente, tressauta sous l’impact. La balle sectionna le plexus brachial, traversa l’omoplate. Un jet de sang et de morceaux d’os éclaboussa le visage d’Odilon. Voghel blêmit sous la douleur. Sourde. Brûlante. Elle irradiait l’épaule, le bras. Plus de sensation dans la main. Des picotements dans les doigts. Il appuya de nouveau sur la détente. Un choc violent derrière la nuque, un second puis d’autres. Des coups de tête comme des frappes de base-ball. La vision du policier se troubla. Le pistolet s’échoua sur la terre battue. La peur se distilla en lui. Impossible de la raisonner. Ce malade allait le suspendre, le…Une silhouette à sa droite. La pointe en acier du merlin le toucha au front. L’élancement fusa jusqu’au cœur. Noir.
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Le faisceau des phares prenait toute la rue, rasait les murs, l’emprisonnait déjà. Elle força l’allure. Ses pleurs accompagnaient chaque foulée. Derrière elle, tout se rapprochait. Le crissement de la lame, le martèlement des talons…Elle s’arrêta, tambourina à la première porte.
— Aidez-moi ! S’il vous plaît ! sanglota-t-elle. S’il vous plaît !!
Des pneus crissèrent. Des portières s’ouvrirent dans un claquement de charnières. Léa cogna, hurla plus fort.
—Au secours ! Aidez-moi ! Au secouuurs !
Sa voix se brisa sur un sanglot. Une main l’agrippa par les cheveux, la ramena sur le trottoir. Un coup de poing dans les côtes la plia en deux. Des bras la soulevèrent d’un geste. Elle résista encore, moulina des bras et des jambes. Un coup en plein visage. La douleur lui monta au cœur. Elle se sentit défaillir. Un sac lui recouvrit la tête. Un nœud lui serra le cou. Elle allait mourir. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle allait mourir.
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Germaine. Une mamy de coeur. Petite, ronde, un visage plein de tendresse, des yeux vert bleu qui s'assombrissaient parfois comme un ciel d'orage, les cheveux gris ramassés en chignon, elle venait chaque jour.
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Il n'y a pas de hasard , il n'y a que des rendez-vous
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Julien passa ses vacances impromptues devant la télévision. Il adorait les journées pyjama devant la télé. Un après-midi, les yeux rivés sur le petit écran, Julien se balançait dans son rocking-chair quand un frottement le fit se retourner. Suspendu à son clou, le portrait l'imitait gauchement en un mouvement de pendule.
— Pourquoi tu fais comme moi ?
Une voix intérieure lui répondit
— Parce que j'aime bien.
— Comment tu t'appelles ?
— Avant, c'était Yann.
— Pourquoi, avant ?
— Quand j'avais deux ans, je m'appelais Yann, après je suis parti dans les étoiles.
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- Bof. Demain soir, il ne restera plus rien dans les magasins. Tu as des réserves ?
- Juste un peu de gras sur le bide. Tu sais ce qu'on dit : "Quand les gros maigriront, les maigres périront."
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Qu'importe le responsable! Il les détruirait. Tous. Il s'endormit au petit jour avec cet objectif. Vivre pour se venger. Une idée presque réconfortante.
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Il suffirait d'une grosse crise où l'humanité serait placée entre deux choix. La sécurité ou la liberté. Nous choisirions quoi ?... La sécurité !
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