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Critiques de Jean-Paul Tapie (20)
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Le garçon qui voulait être juif

Poignant

Un beau récit d'un garçon se cherchant. D'un jeune homme qui fuit pour ne pas se trouver mais qui chemin faisant va trouver sa voie, trouver qui il est.

Une fin de roman bouleversante.
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Un goût de cendre

TRES JUSTE



Malgré la haine, la mort de leur mère ne soulage pas vraiment Agnès et Gabriel. Gabriel va se retrouver avec les cendres de la défunte sur les bras et la mission d aller les reprendre dans un ruisseau dans les Landes. Moment qu'il ne cesse de retarder et le rapport qu'il va avoir avec ces cendres durant les semaines qui passent vont le conduire à une introspection. Malgré le sujet difficile le livre reste globalement léger, agréable à lire. Gabriel va loin, tres loin, avec les cendres et va loin, tres loin, en lui. Au final ce livre qui se dévore nous parle d'amour, de haine, de colère mais surtout d'acception de l'autre dans son intégralité, de paix avec l'autre . La haine ne mène à rien si ce n'est à sa propre destruction.
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Dix petits phoques

Trouvé pour soixante-quinze centimes d'euro dans une brocante, au milieu des Masque et Série Noire.

Voilà un petit polar (par son format qui tient dans une poche) bien troussé et agréablement écrit...

Ou comment Jean-Paul Tapie se sert des célèbres Dix d'Agatha Christie pour emmener le lecteur curieux dans une énigme classique et contemporaine.

L'aspect pleinement Gay du récit ne m'a pas dérangé, puis qu'il est au service d'une véritable intrigue criminelle... Avec dix beaux cadavres, et la visite d'un univers d'éphèbes multiple et pourtant uniforme.

Comme chez Agatha, pas un n'en réchappera!

Comme dans tout polar de facture classique, la solution vient à point sans beaucoup surprendre... Mais la conclusion est digne du grand roman noir sans concession.
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Un goût de cendre

Au vu du peu de nombre de lecteurs, j'en déduis que ce livre est peu connu. Et pourtant, il a le mérite d'exister!

Ici, on découvre l'envers du décor d'un décès et surtout les réactions des enfants du défunt, meurtris par le passé et les relations passés.

J'ai bien aimé le style d'écriture de l'auteur, utilisant des mots forts par moment, nous permettant de comprendre tous ces sentiments
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Bertrand ou les chemins de la Terre Sainte

2 histoires en parallèles : celle relatés par le Grand Keftir à Bertrand, et celle de Bertrand, templier devenu esclave plus ou moins consentant du Grand Keftir.

Pas assez, historique, ni vraiment chevaleresque, ni vraiment érotique, un peu de tout, mais sans intensité. Rien à voir avec la saga Dolko du même auteur.
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Le Fils de Jean

Années d'après guerre, dans l'ouest de la France, Luis, le fils de jean nous raconte sa jeunesse entre un père qu'il adule littéralement, une mère d'abord effacée puis hystérique, une tante et des grands parents médisants et petits-bourgeois, au sens très péjoratif.

Le fils de Jean aime les garçons et aimerait pouvoir aimer son propre père d'un amour autre que filial.

Drôle d'ambiance dans ce roman dans lequel il ne se passe pas grand chose. Une chronique familiale, le reflet d'une époque et d'une certaine société.

Je n'ai pas vraiment accroché, ni non plus décroché. Mon père s'appelait Jean, c'est la raison pour laquelle le titre m'a interpelé.

La lecture de ce roman n'était cependant pas indispensable.
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Ludovic Taillefer n'y va pas par quatre che..

Un petit roman mettant en scène un détective privé dont les amours se concentrent sur les hommes beaucoup plus âgés que lui.

Ses enquêtes le mènent dans des terrains variés et sportifs : chemin de Compostelle, GR20, Réunion, chemin de Stevenson. Les enquêtes ne sont pas d'une complexité extrême.

C'est sympathique et pas fatigant.
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Dolko, Tome 4 : Le dernier combat

Dernier tome des aventures de Dolko. Tantôt héros, tantôt soumis à ses désirs, Dolko le roi finit par être chassé de son trône pour reprendre un vie d'errance et de renouer avec la lutte.

Mêmes ingrédients que les romans précédents.

Beaucoup de scènes triviales, pas mal de violence aussi. Bref la vie d'un homme obsédé par le sexe dans un monde barbare.

La fin pourrait ne pas en être une.
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Le Désir du cannibale

Antoine et Jérémy se retrouvent seuls sur une île déserte après le naufrage d'un cargo dont ils sont les seuls survivants. Passés les premiers moments d'action de survie pour s'installer et rendre leur séjour sur l'île vivable, les relations entre les deux naufragés vont se dessiner. Antoine, la quarantaine et homo est attiré par Jérémy, jeune, beau et athlétique qui, lui, n'est pas du tout intéressé par Antoine. Par quoi est il intéressé, au juste, Antoine va le découvrir à ses dépens.

En lui faisant miroiter une éventuelle relation, Jeremy fait parler Antoine qui lui confie ses souvenirs. Qui sont réduits à néant par la verve violente de Jeremy. Qui va survivre à l'autre dans cette relation qui devient de plus en plus malsaine ?

La fin apporte un rebondissement spectaculaire et inattendu.

Un huis clos surprenant sur une île paradisiaque.
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Dolko, Tome 3 : L'empire du barbare

Le toisième tome des aventures de Dolko, qui après avoir été le chef d'une escadrille de bateau pirates s'installe à Alexandrie. Profitant d'abord de sa richesse pour vivre une vie oisive de luxure, il se décide à partir à la recherche de son fils qu'il ne trouve pas, revient avec un fils adoptif et rencontre la princesse d'un petit pays situé au sud de l'Egypte.

Il y a moins de mouvements et d'aventures dans ce tome pourtant épais (environ 600 pages) que dans les deux précédents.
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Dolko, Tome 2 : Le triomphe du pirate

La suite des aventures de Dolko.

Pirate sous les ordres du capitaine Djiallo, il se rend vite compte que leur relation est sujet de railleries que Djiallo fait taire en tuant les railleurs. Dolko s'enfuit donc, et s'installe à Rhodes, partageant ses activités et ses ébats entre un centurion romain et une jeune veuve juive qui l'héberge.

De retour sur le bateau pirate, il prend une nouvelle place et crée avec d'autres amis une coalition de pirates. Trahi et séparé de Djiallo, Dolko redevient fugitif, puis galérien, puis de nouveau pirate, sans Djiallo qui renonce à sa vie de pirates et à son amant.

Bref les péripéties s'enchaînent, parfois surprenantes, souvent épiques, souvent dramatiques aussi. Beaucoup de morts violentes...

C'est un vrai roman d'aventure et un véritable roman érotique également. Les deux se combinent bien, l'aventure prend souvent le pas sur l'érotique et on a bien envie de connaître la suite des aventures de Dolko.
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Dolko, Tome 1 : L'odyssée de l'esclave

Un roman homo-érotique dont le cadreee est l'antiquité romaine et il Mare Nostrum. Sand grand intérêt...
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Dolko, Tome 1 : L'odyssée de l'esclave

Dolko, jeune barbare germain ayant échappé à la destruction de son village devient esclave d'un centurion romain. La rupture avec son village va mener Dolko à vivre de nombreuses aventures dans l’empire romaine t au delà, à endosser de nombreux rôles : esclave, compagnon, lutteur, fuyard etc. et à enchainer les relations avec les différents hommes qui jalonneront son périple.

Lecture sympathique et souvent excitante, dans un environnement antique, plutôt cohérent à quelques anachronismes près. Les décors sont riches et variés : villes, ports, nature sauvage ou littoral. Au fil des pages on finit par s'attacher à ce Dolko et vouloir connaître la suite de son histoire.
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Dix petits phoques

A la mode de dix petits nègres d'Agatha Christie, 10 jeunes hommes, beaux, talentueux, musclés, et homo, disparaissent l'un après l'autre, confinés sur une île coupée de toute communication.

Un remake du célèbre roman d'Agatha Christie. Pas forcément utile. Le côté vraiment sordide apparait avec l'explication finale, et laisse un vrai malaise. Bien plus que dans le roman initial.

Plus d'érotisme aurait été souhaitable pour égayer ce roman.
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Furia Corsica

Quand j'ai entamé le livre, je m"attendais à une romance MM voire un récit un peu érotique mais là c'est du récit pornographique.

Cela commence un peu gentillet, le mec qui veut sortir des clichés homo, se caser après avoir bien profité de la vie . En attendant, il part donc en vacances en Corse, faire de la rando. Les rencontres et donc le sexe s’enchaînent à un rythme plutôt effréné et de plus en plus hard. Jusqu'à sa rencontre avec un pompier et un jeune boxeur (ou lutteur je sais plus) franchement barges qui révèlent le personnage à lui même.

A réserver à un public plutôt averti et aux fantasmes plutôt musclés pour ne pas dire violents. Perso, n'étant pas branché bdsm, je n'ai pas du tout accroché.
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Le Désir du cannibale

Voici la recette parfaite pour "s'approprier", par-delà la mort, "l'objet" de tous ses tourments "passant le plus clair de son temps au lit des femmes" (1).



J'ai lu 10 fois, 20 fois peut-être, le roman de jean-Paul Tapie, aujourd'hui non réédité. Si les plus méprisables aptitudes humaines y sont subtilement décortiquées, la chute de cette fiction les porte à leur paroxysme.



Rarement un livre, loin de l'Oeuvre Littéraire, bien écrit toutefois, n'a, à ce point, suscité en moi autant de questions, d'émotions , de souvenirs et, parfois même d'espoir...



1 ) référence aux paroles du texte de Charles Aznavour"comme ils disent".
Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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Le goûter d'anniversaire

Publié en 2000, Un goûter d'anniversaire de l'auteur français Jean-Paul Tapie m'attendait dans ma bibliothèque depuis plusieurs années. Je l'avais sans doute acheté à la librairie Les Mots à la Bouche avant de le mettre de côté et de l'oublier sur une étagère.



L'histoire avait tout pour me plaire :



Alors qu'il n'a encore jamais touché un corps d'homme, le jeune Jérôme Peyral sait déjà qu'il est homosexuel. Tout en lui le lui dit : ses loisirs, ses rêves, et surtout son attirance pour son professeur de français, le beau monsieur Langlois. Plus le temps passe et plus s'affirme sa différence. Il ne partage ni les mêmes goûts ni les mêmes plaisirs que ses camarades de classe qui trouvent en lui un souffre-douleur idéal. Le voici mis à l'écart, dénigré, ridiculisé en permanence. Même sa famille finit par le laisser tomber.



Dès lors, commence pour Jérôme Peyral le long supplice de l'humiliation en même temps que l'apprentissage douloureux de l'affirmation. Jusqu'au jour où surgit l'idée de se venger enfin de tous ceux qui l'ont persécuté. L'adolescent vulnérable décide alors de « tuer la folle en lui » et de montrer à tous qu'on ne se moque pas impunément de « Peyral-la-Pédale ».





Jérôme est évidemment un personnage attachant, auquel il est facile de s'identifier. Je ne doute pas que nombreux sont ceux qui ont vécu la découverte de la différence à l'adolescence, qu'elle soit remarquée ou non par les camarades. Le roman décrit très bien les sentiments de Jérôme, avec un mélange de naïveté et de cruauté. Face à l'ignorance de ses camarades, encouragés par des adultes malveillants, Jérôme se retrouve bien seul. Mêmes ses amitiés, courtes et décevantes, le lui permette pas de rompre le sentiment de solitude et d'isolement qu'il ressent.



C'est cet isolement qui entraîne progressivement Jérôme vers la volonté de se venger de ses oppresseurs. Les cent dernières pages du roman, qui relatent cette descente aux enfers, m'ont moins plu. Le récit y est moins subtil, plus clinquant, même si cela reste agréable à lire.



Les toutes dernières pages, toutefois, concluent parfaitement cette chronique de l'homophobie ordinaire. Ce roman n'est pas un chef d'oeuvre mais le thème abordé est intéressant et bien traité. J'ai lu beaucoup de romans sur l'homosexualité, mais j'ai peu de souvenirs de livres qui parlent aussi bien de l'homophobie. Rien que pour cela, celui-ci mérite sa place dans ma bibliothèque.
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Dolko, Tome 1 : L'odyssée de l'esclave

Comment parler de la trilogie Dolko? Ce ne sont pas des romans historiques, le contexte y est en effet largement secondaire et qui aime l’histoire est nécessairement déçu. Il semble que l’auteur ait surtout choisi de favoriser les descriptions détaillées de relations sexuelles homosexuelles entre mâles virils et obligatoirement bien montés. Les trois romans ne sont que succession de ce ce type de scènes. Elles sont amusantes et parfois excitantes à lire, et elles sont dû être plaisantes à écrire. Mais parlons nous vraiment de littérature? Je me pose la question.
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Dolko, Tome 1 : L'odyssée de l'esclave

Une narration emotionnelle car elle surgit encore les maux par lesquels l'individu passe pour arriver à son objectif
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Ils m'appelaient Fanchette

Court roman d'une rare intensité qui traite des rapports humains, de l'homophobie et de la souffrance.
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