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3.76/5 (sur 19 notes)

Né(e) à : Flawinne, province de Namur , le 14/08/1931
Mort(e) à : Grivegnée, province de Liège , le 24/07/2008
Biographie :

Jean-Paul Duvivier, auteur et poète belge, né en Belgique. Il est, entre autres, le père de Jo Gaillard, capitaine de marine e, à marchande, dont les aventures ont été portées à la télévision dans les années 1970.

Jean-Paul Duvivier habite très tôt dans la région liégeoise. Après des humanités modernes, il effectue quelques stages dans le secteur privé, et entre ensuite à l’administration, d'abord au Gouvernement provincial de Liège, puis aux Contributions.

En 1959, il émigre au Canada où il s’essaie à toutes sortes de métier. Il revient en Belgique quelques mois plus tard, payant sa traversée maritime par un travail à bord d’un cargo norvégien.

À cette époque, il a déjà écrit des poèmes et des essais (qu’il a détruits et dont il ne subsiste aucune trace, ainsi que des petits romans « de gare ». Certains de ces derniers ont été publiés, toutefois il n’en subsiste que deux traces réelles dans le magazine « Collection Cœur, le roman d’amour du jeudi », publié par les Éditions du Lombard :

La Fille du printemps, (no 204, novembre 1951), sous le pseudonyme Jean des Vivies

Prises de vues (no 279, avril 1953 sous le pseudonyme Jean Desviviers

En 1960, il entre à l’administration communale de Chaudfontaine comme rédacteur avant d’être nommé secrétaire communal en 1965.

De 1962 à 1970, il écrit et publie chez Marabout vingt romans pour adolescents qu’il signe sous le nom de Jean-Paul Vivier :

onze pour « filles » avec un personnage féminin récurrent : Joëlle Le Goéland (collection Marabout Mademoiselle)

neuf pour « garçons » ayant pour héros, Jo Gaillard, capitaine du cargo L'Andromaque (collection Marabout Pocket)

En 1964, il publie un recueil de poèmes, Les Heures chéries. De 1971 à 1973, il se consacre à l’étude de scénarios destinés à la télévision. Treize films adaptés par divers scénaristes français, canadiens et autres seront tirés de son personnage. En 1974, il écrit et publie aux Éditions Trévise à Paris, deux romans avec son héros Jo Gaillard. La série télévisée Jo Gaillard, dont le héros est interprété par Bernard Fresson, passe sur le petit écran.
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Source : wikipédia
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Jo Gaillard est le propriétaire, en même temps que le commandant d'un cargo qui fait du fret dans toutes les mers du monde.
Macara est un petit état de l'Amérique Centrale où il doit décharger une cargaison destinée à une coopérative agricole. La tempête brise, dans la cale, plusieurs de ces caisses qui laissent apparaître, au lieu de socs de charrue ou de pièces détachées pour l'agriculture, un dangereux chargement d'armes.
Jo Gaillard jette à la mer ce redoutable contenu. Ses soucis ne sont pas écartés pour autant. Son séjour à Macara connaîtra des heures dramatiques. Il y risquera la prison, pis encore la vie. Il quittera Macara et reprendra la mer, ayant échappé de justesse à un sort tragique.
En route vers le Nicaragua, il porte secours à un petit yacht en panne, son moteur ayant explosé. Il recueille les passagers : une jeune fille et ses deux compagnons. Qui sont-ils ? Des plaisanciers inoffensifs et imprudents comme ils essaient de le faire croire ? mais ils s'intéressent bien curieusement à la marche du bateau qui les a pris à son bord. Que veulent, qu'espèrent ces trois mystérieux inconnus ? Jo Gaillard ne le saura que trop tôt...
(extrait de la quatrième de couverture)
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Le ciel du Pacifique était bleu, mais pas de ce bleu criard pour cartes postales qui est cependant sa teinte à l'équateur ou aux tropiques. Non, c'était un ciel bleu sombre, profond, d'un bleu de haute montagne ; le bleu de l'extrême sud du grand océan. Et dans le ciel se promenaient des troupeaux de nuages blancs qui ressemblaient à d'énormes boules de laine.
La houle était sèche, dure, découvrant de jolis creux, et le vent coiffait le sommet des lames d'une aigrette d'écume.
Bref, un bon temps bien frais, un temps honnête, une sacrée bonne mer qui faisait rouler et tanguer l'Andromaque, tout juste ce qu'il fallait pour que l'on n'eût pas l'impression de faire du canotage un dimanche après-midi, au bois de Boulogne.
Le capitaine Gaillard, cigarillo mexicain au bec, installé sur sa couchette, orteils cramponnés au dossier d'une chaise, grattait sa guitare...
(extrait du chapitre I)
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Une île au large des côtes de Bretagne, perdue dans l'océan. C'est vers elle que se dirige le cargo dont Jo Gaillard est le commandant.
Pourquoi Jo a-t-il accepté d'y décharger un simple transformateur électrique, alors que c'est un détour sur sa route ? Parce-que cette île est pour lui ses plus doux souvenirs d'enfance, où il a passé ses merveilleuses vacances d'adolescent.
Mais avant même d'atteindre l'île, le marin a la pénible impression de mystère, d'hostilité, de danger. Son cargo risque, avant d'atteindre le port, de se fracasser sur les brisants. Des bouées de sécurité ont été sabotées. A qui en veut-on ?
Dans l'île, le climat est déprimant. Naguère encore centre de pêche important, les marins-pêcheurs locaux semblent avoir été réduits au chômage et à la misère par l'arrivée sur leurs lieux de travail des gros chaluts français et étrangers. La pêche artisanale meurt, lentement, tuée par la pêche industrielle.
Puis le drame se précise. Des chalutiers font mystérieusement naufrage. Il y a des morts. Quelles mains criminelles auront assassiné lâchement ces malheureux ? C'est Jo Gaillard et l'équipage de son cargo qui trouveront enfin la solution de l'énigme...
(extrait de la quatrième de couverture)
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Les lames se suivaient les unes les autres avec une régularité de métronome. Leur crête frangée d'écume paraissait vouloir s'immobiliser un instant, puis s'écroulait brutalement, projetant des embruns. Les paquets de mer s'écrasaient avec fracas sur le pont et, après le passage de chaque vague, le bateau piquait du nez vers des profondeurs hurlantes et sombres. Il se redressait ensuite et, à travers la vitre ruisselante de pluie de la timonerie, on voyait le ciel étoilé basculer vertigineusement.
Campé devant la barre à laquelle il s'agrippait de toutes ses forces, le matelot Archambault regardait avec la plus extrême attention les chiffres faiblement éclairés du compas. A sa gauche, Morales, le second, scrutait l'écran du radar dont le faisceau fouillait inlassablement la nuit.
Malgré la tempête qui depuis de longues heures hurlait sa démesure, les hommes restaient calmes, se fiant aveuglément aux instruments de navigation. Parfois, le plancher prenait une gîte inquiétante et l'on entendait çà et là dégringoler des objets divers....
(extrait du chapitre I)
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Ce qui soudain frappa le plus Gaillard, ce fut la teinte rose du ciel de Hambourg. Etait-il ainsi toutes les nuits ? Le capitaine n'eût pu le dire. Il n'avait pas l'habitude de marcher le nez pointé vers les étoiles.
Il grogna, alluma un demi cigarillo mexicain.Mais oui, sacré bon sang, le ciel était rose ! C'était dû sans doute à la réverbération des néons sur un léger voile de brume.
Gaillard avait toujours aimé le grand port hanséatique. Il y règne une atmosphère qu'on ne rencontre nulle part ailleurs. On sent que la ville est ouverte au monde entier, qu'elle ne vit que par et pour la mer. De larges avenues, les trois plans d'eau de l'Alster, les parcs, le voisinage singulier des immeubles cossus des armateurs et des buildings ultra-modernes, touts de béton, d'aluminium et de verre ; et tout au bout, au sud, l'Elbe qui roule ses flots gris, enfumée, embrumée, charriant une interminable procession de navires : telle était Hambourg aux yeux de Gaillard....
(extrait du chapitre I)
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Le ciel était un gouffre bleu. La mer, plate comme un lac, flamboyait. Une odeur de fournaise montait du sol. Il n'y avait pas le moindre souffle de brise. Les palmiers Doums eux-mêmes, d'une rigoureuse immobilité, semblaient appartenir au règne minéral.
Le garçon de café, un noir minuscule, d'âge indéterminé, flottant dans des vêtements trop larges, écarta la natte de rafia qui masquait l'entrée du bar. Il vint déposer son plateau sur la table de la terrasse. S'adressant aux officiers de marine attablés, il dit :
- voilà, missiés, la bonne bière bien fraîche.
- OK Ali, merci, fit un des marins avec un fort accent anglais. Et levant son verre, il lança : - Gentlemen, je bois à votre santé et à notre départ, que je souhaite proche, de ce damné trou !
En face de lui, le capitaine français étendit ses longues jambes, grimaça un sourire et se fourra un cigarillo mexicain en bouche....
(extrait du chapitre I)
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L'homme ouvrit la porte de l'auberge, poussa son gros ventre en avant et plissa ses petits yeux. Il était vêtu d'un kilt et d'un veston de tweed de bonne qualité. Sa main droite faisait tournoyer une canne à pommeau d'argent. "Uncle", le garçon se précipita à sa rencontre.
- Entrez donc, Mr MacOwen ! Asseyez vous ici, dans ce coin. Vous serez près de feu.
L'homme leva sa canne d'un air menaçant.
- Tu veux me f... la paix, "Uncle" ?
Il s'assit loin du feu et commanda du whisky.
- Avec la bouteille ! ordonna-t-il à "Uncle".
Le capitaine Gaillard, qui avait observé la scène, tourna la tête et se remit à faire honneur à la plantureuse omelette trônant dans son assiette. Un sourire amusé flottait sur ses lèvres....
(extrait du chapitre I)
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Sans presque remuer les lèvres, un des dockers espagnols modulait une étrange rengaine. Tandis que ses compagnons ahanaient sous l'effort, il se contentait de regarder l'eau transparente et verte du port de Palamos. Fécamp, le maître d'équipage, avait voulu lui crier d'aller se faire pendre ailleurs s'il ne voulait pas travailler, mais le capitaine, d'un geste, lui avait intimé l'ordre de n'en rien faire.
La chanson de l'homme lui plaisait. Du haut de la passerelle, d'où il surveillait distraitement le déchargement des derniers sacs de phosphate, il écoutait cet air qui racontait une histoire de taureaux, de gitanes, de mer et de soleil...
(extrait du chapitre I)
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- Ici le master de l'Edmonton ! dit une voix amplifiée par un mégaphone. Presque tous nos canots sont partis en direction de la côte...
- Ne risquez plus cela, cria Gaillard. La mer devient de plus en plus infernale !
- Que devons nous faire ?
- Envoyez moi les gosses, ensuite les femmes.
- Des hommes se battent pour passer les premiers...
- Je refuse d'embarquer un seul homme tant qu'il restera un enfant ou une femme à votre bord !
(quatrième de couverture de l'édition parue chez "Pocket Marabout" en 1969)
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Toute la journée, le vent de noroît avait soufflé sur les Lofoten. Ce n'est pas qu'il faisait froid, mais c'était un fichu temps de neige et de pluies mêlées, avec une visibilité presque nulle sur une mer grise et sale. Cependant les chalutiers avaient quitté Stamsund, dans l'île Vestvagöy - la plus grande de l'archipel - et seul le M.S. Andromaque était demeuré à l'ancre, à quelques encablures de l'entrée du port de pêche que son tirant d'eau lui interdisait.
Le capitaine Gaillard se trouvait à Oslo où il faisait du tramping, selon son habitude, lorsqu'il avait appris que les services du balisage côtier lançaient une abjudication pour le transport de matériel destiné aux phares, bouées et balises du littoral continental et des îles Lofoten...
(extrait du chapitre I)
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