
La pratique quotidienne des qi gong peut devenir l'élément essentiel dans la batterie des méthodes de prévention de la maladie d'Alzheimer, dans " l'art de bien vieillir", dans la prévention des cancers et bien d'autres pathologies encore. Par ses actions conjointes de libération de circulation de sang et d'énergie, de recharge de la batterie du Rein, de changement de notre profil mental et psychologique, cette pratique va nous permettre de vivre le restant de notre vie, en toute sérénité. La seule vue de ces centenaires, en Chine, qui pratiquent au quotidien et dont on sait qu'ils ne finiront pas séniles, devrait nous donner l'envie de pratiquer cet art de santé le plus régulièrement possible. Tout en étant un exercice de méditation en mouvement, les qi gong actifs agissent surtout sur la souplesse des articulations et la circulation de sang et d'énergie. C'est une des raisons pour lesquelles, il vaut mieux les pratiquer le matin au saut du lit. En effet le sommeil, qui nous a permis de recharger nos batteries, a eu aussi pour conséquence de nous engourdir. Cette pratique matinale permet de retrouver notre souplesse et surtout permet au sang et à l'énergie de circuler jusqu'aux extrémités, en particulier au niveau du cerveau.
Dans les textes anciens, dans les traités de pharmacopée, il était d'usage de commencer par l'étude des maladies externes et ensuite de celles générées par l'interne. Nous allons faire l'inverse ici. En effet, au quotidien, ce ne sont pas les épidémies qui nous tracassent, mais bien les maladies internes avec leur lot de dérèglements autodestructeurs : rhumatismes, maladies cardio-vasculaires, diabète, cancers, maladies mentales et émotionnelles. Ceci étant dit, un renversement de situation pourra avoir lieu dans quelques décennies si nous continuons affaiblir notre batterie. On pourra alors se poser la question suivante : à quand la grande épidémie ?
Cancer ! Ce mot sonne le glas, comme une sentence, presque une condamnation à mort pour beaucoup qui s'en savent atteints. Des dizaines d'années de recherche, des masses d'argent englouties, et pourtant, ce «mal» progresse dans toutes les statistiques mondiales sans qu'on puisse vraiment le prévenir. Les chercheurs se perdent en conjectures. Pourquoi tel individu joyeux fêtard peut atteindre un âge avancé sans trop de dommages, alors qu'un autre sans problèmes extérieurs apparents peut, du jour au lendemain, être atteint d'un cancer fulgurant ?
Souvenons-nous que la vaccination a été inventée par les Chinois, il y a plusieurs milliers d'années. Mais on pourrait dire que «trop de vaccinations tue la vaccination». Il ne faut pas oublier que, selon les principes de la physiologie traditionnelle chinoise, ce sont des agents pathogènes que l'on introduit dans les couches les plus profondes du corps et qui pourront, plus tard, être à l'origine de maladies bien plus graves que celles préalablement prévenues.
Au contraire, la médecine traditionnelle chinoise considère que l'homme est un microcosme qui vit en symbiose avec son environnement et lui ressemble à bien des égards.
Vaut mieux prévenir que guérir.