Les auteur·rice·s contemporains sont de cette génération ayant grandi avec Internet et l'arrivée des réseaux sociaux. Ils abordent la culture pop avec intelligence, et parfois avec autodérision, dans leur travail littéraire. Dans le cadre de cette discussion animée par Sandrine Galand, nous demandons donc à quelques principaux intéressés (Frédérique Côté, Fanie Demeule et Jean-Philippe Baril Guérard) de définir la culture pop à travers le prisme de leurs oeuvres. Nous pourrons mieux explorer notre rapport à la culture pop ou à la culture de l'instantané et comprendre où chacun se situe par rapport aux cultures dites sérieuses.
Avec:
Fanie Demeule, Auteur·rice
Frédérique Côté, Auteur·rice
Jean-Philippe Baril Guérard, Auteur·rice
Sandrine Galand, Animateurrice
Livres:
FilibusteHaute démolitionMukbang
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#slm2021
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"Vous vous dites que je pourrais bien finir ça demain, mais les actes divins, ça se réalise soit en une journée, soit en trois, soit en sept ; t'as pas le choix, c'est comme ça que ça marche, sinon c'est poche."
"[...] c'était un peu le propre des premières fois, d'être décevantes. Je e suis remémoré en détail la fois où j'avais bu ma première bière dans le local du concierge et où j'avais vomi dans la moppe : c'était pas vraiment plus victorieux. L'essentiel était de ne pas se laisser abattre, de persister."
"C'est émouvant de constater qu'on est pas seul à aimer ce qu'on aime."
"Et le plus beau, c'est que, pour la première fois depuis que nous étions devenus cicatrisés, quelqu'un ne nous prenait pas pour des monstres. Je veux dire qu'elle était entrée avec son sac, ses dossiers, qu'elle s'était installée devant nous, sans se réfugier derrière son bureau, en nous souriant, sans balayer toute la classe du regard pour voir si un élève était tenté de faire un mouvement brusque, sans avoir l'air d'être prête à appeler la police au moindre signe d'une intention suspecte, comme tout le reste du personnel de l'école. Parfois, à regarder nos professeurs, les surveillants, la directrice, on pouvait croire que nous étions une race de dangereux criminels ou de pestiférés. Emmanuelle nous donnait l'impression qu'on était dignes d'être aimés."
Tous les humains sont décevants, il faut juste leur laisser le temps
Tu voudrais lui dire l'amour est pas une ressource renouvelable, Aurélie, j'ai foutu le feu à la plateforme de forage, j'ai brûlé tout ce que je pouvais extraire, et j'ai dansé autour du feu de joie sans même me rendre compte que ça m'écorchait la peau, pendant que d'autres investissaient dans ce qui se tarit pas. Tu voudrais lui dire je pense pas que ça arrivera de nouveau, ni avec toi ni avec une autre, je suis pas de ceux qui ont besoin de monter six fois l'Everest, une fois c'est assez, j'ai d'autres chats à fouetter. Tu voudrais lui dire oublie l'amour, Aurélie, il y a des choses qui coûtent moins et qui rapportent plus, dans la vie.
Vouloir une fille, c'est comme vouloir l'attention d'un recruteur. Ça te soumet. Tu veux pas, tu peux pas être soumis dans toutes les sphères de ta vie. Ça coûte trop cher en énergie et en santé mentale.
Rappelez-vous toujours: une négociation ne peut jamais se dérouler de manière plus éthique que la moins éthique des deux parties impliquées.
on aura en masse le temps d avoir des soucis quand on sera vieux, anyway
si on se rend là, ouais.
t avais l intention de mourir bientôt ?
C’est plus facile naviguer à travers une vie dans laquelle personne connaît par cœur toutes tes plaies ouvertes.