Lorsque je suis arrivée près du livre, la solsec n’était pas revenue. Alors j’ai décidé de le prendre. De toute façon, la mer l’aurait emporté. Je n’ai jamais su ce qui était écrit dedans. Rien qu’à regarder cette solsec passionnée en le lisant, je pense que c’est l’une des plus belles inventions des solsecs.
Je sais seulement que tous les tourments du monde trouvent leur origine, chaque jour, dans les actes de chacun. Partout dans le monde, quand un cœur laisse la place à l’arrogance, à la jalousie, à l’égoïsme ou la violence, les conséquences ne peuvent être que malheureuses ; pour les autres d’abord et pour soi-même ensuite.
Pour Ondin, cet air, qui remontait à sa petite enfance, alla frapper à la porte de sa mémoire et lui fit ouvrir les yeux comme si quelque chose plus fort que tout l’appelait. - La chanson de maman, murmura-t-il en regardant Luna. Ça fait du bien de l’entendre, chante encore…
On ne connaît la valeur des moments de bonheur que lorsqu’on les a perdus, pensa-t-elle.
Je crois que c’est la peur qui nous empêche de réaliser nos rêves. On a peur d’essayer car on a peur de ne pas y arriver… Mais si on n’essaie pas, de toute façon, on est sûrs de ne jamais rien réussir !
Je sais que le prince et moi sommes faits l’un pour l’autre. Je lui expliquerai que je l’ai sauvé de la noyade, je lui chanterai de merveilleuses chansons et nous nous aimerons.
J’aimerais tellement que tout le monde bannisse le mot « impossible » de son vocabulaire. Il faut toujours essayer de penser différemment pour trouver des solutions !
Les hommes ont déjà détruit de nombreuses espèces de poissons, de mammifères marins ; ils ont pollué les fleuves, les océans, transformé des mers en déserts…
- Je comprends sa peine d’avoir perdu maman. Mais en écoutant le récit d’Ondin, j’ai pensé à toutes ces aventures que je n’ai pas vécues…
Et puis, n’oublions pas qu’une fois sur terre, si la sirène ou le triton ne sont pas aimés par un solsec, ils risquent de mourir.