Jean Rochefort, prince sans rire.
Que penser d'un homme qui avoue que son "seul regret dans l'existence est de ne pas être quelqu'un d'autre" ? Est-ce la voix de la sagesse ou celle de l'orgueil qui s'exprime dans cette boutade ? Que ce soit affaire de mots ou d'images, l’œuvre de Woody Allen est un défi à la raison.
Blier, déjà tout en rondeurs, joue la comédie d'une façon dérangeante.
Il décape ses répliques à l'acide, prenant le public à contre-pied,
larmes d'émotion, larmes de rires
(Gérard Oury)
Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles.
Une belle histoire d'un très grand acteur français pas toujours reconnu a sa juste valeur. A lire en se laissant emporter dans ses passions ses "délires" et vérités pas toujours bien comprises par tous.
Un excellent livre où l'on découvre beaucoup de choses sur bon nombre de personnes du milieu du cinéma et du théâtre.Que du positif. A lire sans moderation.Felicitations et remerciements a l'auteur qui maîtrise parfaitement son sujet et nous fait vivre de très très bons et moins bons moments avec Jean Rochefort.
Félicitations.
Blier nourrit formidablement les personnages qu'il prend en charge,
il les habille, les humanise, leur inculque un caractère, une densité,
enrobant le squelette d'un incroyable pesant de chair et de sang,
créant de toutes pièces un potentiel de tendresse et de férocité
qui laisse pantois
(Michel Audiard)
Chez les Blier, on est anar de père en fils, on aime choquer, déranger.
On se fout de tout.
On n'est pas du genre charentaires
(Bertrand Blier)
La bibliophilie, c'est une espèce de drogue.
C'est très touchant, la première édition complète d'un auteur ;
on a tout sa vie, là.
J'aurais bien aimé être libraire, mais je n'aurai pas voulu vendre mes livres.
Je n'en ai jamais vendu, ni jeté, d'ailleurs.
En voyage, j'emporte des Pleiades.
(Bernard Blier)