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Critiques de Jean-Philippe Guérand (13)
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Bernard Blier : Un homme façon puzzle

Vingt ans après sa mort (le 29 mars 1989), Bernard Blier reste l'un des comédiens français les plus populaires. Voici LA biographie de ce « bon gros qui n'aimait pas les cons » et dont la carrière déroule l'un des plus beaux génériques du cinéma français, de Quai des Orfèvres à Buffet froid en passant par les cultissimes Tontons flingueurs.

Jean-Philippe Guerand a eu l' aval de Bertrand Blier qu'il avait rencontré deux fois avant sa mort pour de longues itws et a également rencontré tous ses proches, même sa fille mal aimée qui avait coupé les ponts. Un livre passionnant et intime qui mérite totalement le prix de la meilleure biographie de cinéma qu'il a recu en 2009.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Bernard Blier : Un homme façon puzzle

Son père était vétérinaire ( docteur en sciences, attaché à l'Institut Pasteur...) se mère femme au foyer. Comme tous les enfants, Bernard est espiègle, mais il y a déja un trait : les farces et plaisanteries ne finissent jamais, ce qui lui vaut parfois une raclée paternelle , et il adore raconter de gros mensonges, pour voir. Pour voir si on le croira, et jusqu'ou il peut aller. La famille habite Paris, se rend régulièrement au théâtre et à l'opéra. Vers ses 12 ans, Bernard voit Pierre Fresnay sur scène et décide qu'il sera acteur. Il décide, irrémédiablement. Son père, inquiet - métier de saltimbanque ! - le prive de déssert "jusqu'à ce que tu changes d'avis ! , mais finit par céder. Car on le prend déjà au sérieux, dans la famille Blier. Il bricole un petit "théatre" à la maison, engage sa soeur et son frère comme comédiens, puis essaye de partir en catimini avec un cirque en tournée. Adolescent, il se goinfre de films et de music hall. Allant se coucher, il se relève vers 22:00 heures, passe un manteau par dessus son pyjama, et se faufile dans les coulisses des salles de spectacle Place Clichy, toute proche. Retournant à la maison au petit matin, il lui arrive de croiser son lève-tôt de père dans les escaliers... Non, n'insistez pas, féru d'école buissonnière, Bernard fait le tour des lycées et collèges, mais n'aura jamais son Bac. Il n'a qu'une passion, dévorante, celle du spectacle, sous toutes ses formes, et en particulier la passion, la folie du théatre. Le reste du monde, la vie dans toute sa diversité, ne sont que prétextes au jeu - et il brûle d'impatience : que le rideau se lève enfin!
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Jacques Tati

Cette très belle biographie de Jacques Tati est un livre très distrayant qui donne au lecteur la chance de vivre ou de revivre les célèbres films en visitant une partie des coulisses de leur création et de leur tournage.

Des débuts de Jacques Tatischeff au music hall aux succès retentissants de Jour de Fête, des vacances de monsieur Hulot et de Mon oncle, on suit le parcours atypique de ce réalisateur extraordinaire qui s'est longtemps confondu avec son personnage fétiche.

Intransigeant sur la qualité de son œuvre, il ne s'est jamais compromis dans des aventures à caractère commercial et a toujours refusé de brader ses histoires et leurs personnages aux facilités du mercantilisme.

Après le triomphe de ses trois premiers longs métrages, vient la malédiction de Playtime, œuvre particulièrement esthétique et aboutie, mais mal accueillie par le public à une période où la concurrence est rude. Puis viennent Trafic et Parade qui, loin de venir clôturer une carrière bien remplie, mènent Tati vers d'autres horizons, notamment la défense du court métrage qui donne aux jeunes cinéastes une chance de se faire connaître.

Jacques Tati nous a laissé un héritage foisonnant et ses descendants, aidés par Jérôme Deschamps et Macha Makeïef, nous permettent aujourd'hui encore de profiter pleinement de ces merveilleux films qui reflètent des époques autant qu'ils se situent hors du temps.

Un livre que l'on referme à regret.

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James Dean

Un des "héros" de ma jeunesse... mais à la lecture de ce livre, la personnalité "dérangée" et "dérangeante" de James Dean me fait un peu regretter les posters qui constellaient les murs de ma chambre d'adolescente.

Il est intéressant de se demander s'il aurait pu rester au top...
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Bernard Blier : Un homme façon puzzle

Cette biographie, issu d'interviews avec les proches de l'acteur retrace cinquante ans de cinéma Français. elle permet également de mieux appréhender l'homme : joueur, bibliophile et alpiniste avertis, fin gastronome, homme et père intransigeant ... Mais le fait d'avoir tout retracé chronologiquement, fait que certain passage sont indigestes et quelques erreurs sont présentes !

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Jacques Tati

Bio très bien documentée et factuelle. Manque un peu de style pour que ce soit passionnant mais reste très intéressant.
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Bernard Blier : Un homme façon puzzle

très bon livre sur un acteur génial
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Bernard Blier : Un homme façon puzzle

Je suis une adepte des biographie, et je les aime de manière inconditionnelle, mais ce livre que j'attendais de lire avec impatience m'a un peu déçue.

Je l'ai trouvé long, non pas dans le nombre de pages, mais dans la chronologie, trop de détails qui n'aident pas forcement à la lecture.

J'avoue même m’être un peu ennuyée, ce qui m'arrive très rarement dans ce genre littéraire.
Lien : http://emysbooks.blogspot.fr/
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James Dean

Très bien. Mérite le détour !

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James Dean

"Si tu prends cette voiture, la semaine prochaine, à la même heure, tu seras mort" Ce sont les propos prémonitoires d’un acteur anglais, Alec Guiness dont James Dean le rencontra une semaine avant sa mort. Cette célèbre citation de l’acteur britannique avait été soulignée par de nombreux biographes y compris William Bast son amant dans sa biographie " Ma vie avec James Dean" dont celle-ci fut la première biographie, un an après sa mort, dont l’auteur ressortira à la demande d’un nouvel éditeur sa biographie sur James Dean en ajoutant pleine de choses qu’il avait omis dans sa première édition. Mais pour le moment, je ne suis pas encore arrivé là (celle de William Bast sera la prochaine critique sur sa biographie concernant James Dean) ; je voudrais revenir sur celle du critique et biographe français Jean-Philippe Guérand : James Dean. Dans la biographie de James Dean par Guerand est plus un une synthèse sur la vie mouvementé et torturé.

Guéran utilise plusieurs biographies, notamment américaine, particulièrement celle de William Bast.

Le livre est assez dur, Guerant envoie à boulet de canon et égratigne l’icône Dean, selon les faits de son ancien compagnon Bast. Il est impossible pour moi de soutenir le pasteur de la ville où Dean a été élevé. Guerand souligne le fait que cet homme à poussé James Byron, le petit blondinet de la chorale à devenir un acteur. Seulement, Dean n’était pas un blondinet comme les autres, il était fragile et sensible, le pasteur a abusé de cet enfant dans des actes sexuels ; mais selon la biographie de Guerand, n’est pas insensible au charme de ce pasteur, l’entrainant à aimer les courses automobiles. Guerand ne parle pas de ce qu’est devenu plus tard ce pasteur pédophile.



Guerand dans d’autres passages, pensent que celle de Bast est proche de la réalité, néanmoins, il souligne que Bast voyant James Dean partir à Hollywood, une jalousie s’installait entre les deux hommes, car Jimmy était entrain de tombé amoureux d’une jeune actrice Italienne… Bast qu’il n’était plus l’amant du jeune homme (Dean en avait d’autres) était de mauvaise foi…

J’ai été assez surpris de la version de Guerand au sujet de Dean. D’après plusieurs biographes, notamment celle de Bast dont Guerand s’inspire pour écrire la sienne à celle de Bast, ancien scénariste et homme cultivé ; James Dean avant de connaitre Pier Angeli et Ursula Andress, son premier grand amour était une danseuse, Lizzie"Ann"Sheridan pour laquelle Dean la partageait sexuellement avec Bast qui sortait aussi avec une autre fille : curieux de savoir que cette relation charnelle entre les trois, Basr n’en était pas jaloux, alors qu’avec Pier Angeli, le scénariste l’attaque froidement (voir Ma vie avec James Dean de William Bast).

Au sujet d’Ursulla Andress, deux sons de cloches différents !

Souvenez-vous, de sa confession de fois dans un magazine Le Paris-Match, ou la belle suissesse expliquait devant un journaliste naïf " James Dean était très gentil, serviable… Il était plus amoureux de moi que je l’étais de lui" La dernière phrase me parait claire, car Ursulla était amoureuse d’un homme marié, John Dereck, le fameux Josué dans "Les Dix Commandments". Néanmoins, le début de sa phrase est faux, en réalité plusieurs Biographes, notamment Bast mentionne que Dean humiliait en publique Ursulla Andress, l’insultait, l’a miroité pendant une heure ou plus pour un rendez-vous où l’acteur ne venait jamais. Pourtant après ces quelques méchancetés, James Dean tout penaud s’excusait auprès de la belle blonde, mais peu de temps après, il recommençait son manège.

La biographie Jame Dean de Jean-Philippe Grérabd ne s’arrête pas sur l’accident tragique de l’acteur : on sait qu’avant sa mort, James Dean avait été invité chez Elizabeth Taylor (sans Ursula Andress), rencontrait Stewart Granger et sa femme, la légendaire Jean Simmons, la veille de son tragique accident. Il confiait son chaton "Markie", le même surnom que son jeune cousin à Ursula Andress (selon la biographie de Guérand), peu de temps après prenait la route de Salinas. Les autorités de la route ont trouvé à l’arrière de la voiture accidenté une médaille, Un Saint Christophe, cadeau offert de Pier Angeli à Jimmy près de son blouson, alors que les deux jeunes s’étaient séparés depuis un an. Jamais depuis sa séparation avec l’actrice italienne, le jeune homme rebelle se séparait de cette médaille.

Guerand va plus loin, explique le phénomène Dean ; plus connu après sa mort que de son vivant : les trois films où Jimmmy était l’acteur principal sortaient après sa mort.

La biographie de Guérand n’est pas tendre avec James Dean, trop prétentieux, sensible, combattif, jaloux du succès des autres… En Bref, un garçon mal dans sa peau. Un garçon qui voulait tout apprendre, qui voulait va trop vite comme un bon Dimance d’Après-midi où le jeunot rencontrait son destin sur la route de Salinas près de son ancien tournage "À l’est d’Eden".
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James Dean

J'ai bien peur que cette " biographie " soit truffée d'erreurs et d'approximations, outre son caractère trop lisse et emprunt de sollicitude.

Je n'en suis qu'à 1/4 du livre et relève déjà les erreurs suivantes : la scène du planétarium au Griffith park de Los Angeles a été tournée non pas, pour le film " A l'Est d'Eden ", mais pour le film " La fureur de vivre " , ce qui n'a absolument rien à voir.

Les raisons de son exemption du service militaire sont dûes non pas à sa myopie, mais à la révélation par James Dean lui-même, de son " homosexualité " (voir pour cette information, notamment l'ouvrage " retour à Babylone " de Kenneth Anger).



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Bernard Blier : Un homme façon puzzle

Cette biographie se veut définitive et trace non seulement un portrait de l'homme, mais aussi du cinéma de son époque. À la différence de ses contemporains, son jeu reste incroyablement moderne. La lecture de cet ouvrage donne le goût de revoir Quai des orfèvres, Buffet froid et autres Tontons flingueurs.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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James Dean

Lecture jeune, n°118 - L’auteur, journaliste de cinéma, nous propose de découvrir celui qui fût le symbole de toute une génération. James Dean est le personnage de référence pour qui conçoit la vie comme une fulgurance, comme un destin inachevé. Le parcours qui nous est donné à lire pose James Dean comme un « fils prodige » : l’artiste que sa mère n’a jamais pu devenir. Morte à vingt-neuf ans, Mildred n’aura pas eu le temps de voir son fils adoré grandir. Abandonné par son père puis recueilli par une de ses tantes maternelles, James découvre dès seize ans le théâtre, les textes littéraires et les bolides. Il porte déjà en lui une mélancolie contre laquelle on ne peut rien, la disparition de sa mère le plongeant dans des gouffres de culpabilité. Comme le dit l’auteur « ce jeune homme en colère sera devenu plus célèbre mort que vivant. » Le jour de l’annonce de sa mort, des adolescentes le suivent dans le « grand voyage ». Héros flamboyant de tous les excès, ne vivant que parce que la mort est au bout du chemin, James cristallise l’absolue beauté de la jeunesse et son credo : tout ou rien. Et c’est bien en cela qu’il touche des générations entières de jeunes et d’adultes. Mourir dans la fleur de l’âge, à toute vitesse, quel pied de nez à la société bien pensante ! Cet ouvrage à la thématique intéressante, agréable à lire et doté d’une bibliographie ainsi que d’annexes est à recommander à des lecteurs confirmés. _ Michelle Charbonnier
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