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Citations de Jean Piat (18)


A une invitation rédigée en ces termes....
" Mon salon sera pavé de jolies femmes"
... Marcel Achard s'empressa de répondre : " j'arrive ventre à terre"
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Devant Georges Feydeau, on évoque la personnalité d'une belle actrice. L'un des convives prend la parole :
- Cette jeune femme respire la vertu.
Exclamation de Feydeau :
-Oui, mais elle s'essouffle vite...
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Toutes les grandes vérités, commence par être des blasphèmes.
Georges Bernard Shaw
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Un jour d'inauguration devant Guernica, un touriste allemand apostrophe Picasso :
- C'est vous qui avez fait ça ?
Picasso, sans hésiter :
- Non, c'est vous !
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À la fin de la guerre du Kippour, Golda Meir dit à Kissinger :
-Je ne comprends pas comment vous, un Juif, osez me demander de ne pas faire prisonniers les soldats égyptiens que nous avons encerclés dans le Sinaï.
-N'oubliez pas que je suis d'abord citoyen du monde, puis Américain, puis Républicain, puis Juif.
Réponse de Golda :
-Ce n'est pas bien grave : en hébreu, on lit de droite à gauche !
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- Monsieur Guitry, comment voyez vous la vie amoureuse?
- C'est très simple : on se veut et on s'enlace; puis on s'en lasse et on s'en veut .
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Etre léger, visiblement, c'est démasquer les vaniteux. C'est inquiéter les imposteurs. C'est confondre les méchants. C'est opposer la grâce à la mauvaise humeur. C'est donner en outre un témoignage exquis de pudeur morale...
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Vous nous citiez le mot de Feydeau à qui l'on venait de servir un homard auquel il manquait une pince.
- Maître d'hôtel...
- Monsieur Feydeau ?
Désignant son assiette et le homard, Feydeau lui faisait alors remarquer :
- Je préférerais le vainqueur !
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Un père jésuite demande son chemin à Alphonse Allais.
Réponse de l'humoriste
-Vous ne trouverez jamais mon père, c'est tout droit !
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Au milieu d'un diné bien arrosé, un invité se vante auprès de Marcel Aimé:
- Moi, je me suis fait tout seul!
L'auteur de " la jument verte" rétorque :
- Ah, monsieur, vous déchargez Dieu d'une bien grande responsabilité.
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Le fait de n'attacher qu'une importance relative à sa propre opinion vous confère le droit absolu de n'en attacher aucune à l'opinion d'autrui.
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- Sept villes se disputent l'honneur d'avoir vu naître Homère, observe un pédant devant Alphonse Allais.
- Vous en oubliez une huitième plus célèbre que les sept autres, remarque Allais
- Je regrette mais il y en a que sept ! insiste le pédant : Argos, Athènes, Chio, Colophon, Rhodes, Salamos et Smyrne.
- Vous oubliez Allaure !
- Allaure ?
- Mais oui. La voix populaire a consacré Allaure comme la huitième ! Ne dit on pas souvent : Homère d'Allaure ?
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Une féministe enragée interrompit, un jour, Winston Churchill au beau milieu d'un discours et lui lança :
- Si j'étais votre épouse, je mettrais du poison dans votre thé.
Riposte instantanée de Churchill :
- Et bien moi, madame, si j'étais votre mari, je le boirais !
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- Comment monsieur de Talleyrand est-il devenu aussi riche?demanda- t'-on un jour à Aimée de Coligny
Réponse de la duchesse.
- C'est tout simple : il a passé sa vie à vendre ceux qui l'avait acheté !
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- François ! Cela fait dix fois que je supplie qu'on prenne soin de fermer les portes du studio. Il vient un courant d'air horrible qui me glace les os. Voulez-vous avoir l'obligeance d'y veiller, je vous prie. Et de transmettre à qui de droit...
[...]
François Gir s'empresse donc de transmettre votre souci à "qui de droit". Et tandis qu'il revient vers vous, mission accomplie, on entend la voix de "qui de droit" susurrer derrière le décor :
- Alors les connards ! Vous pourriez p't'être boucler la lourde ! Le maître se les gèle ! Combien de fois faudra vous le répéter...
Vous vous penchez alors vers François Gir et vous laissez tomber :
- Il ne dit pas bien mon texte...
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Il pourrait pourtant paraître légitime et humain qu'après une guerre qui vient de les détruire, les sociétés aient acquis le droit de rigoler un peu après avoir enterré leurs morts, tout en réparant les dégâts causés par un excès de réflexion sur leur avenir...
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Pour Pierre comme pour ceux de sa génération, la 1ère guerre mondiale c'est loin, très loin.....
Bien souvent même, il a ri avec eux des caricatures de certains humoristes évoquant "Les anciens de Verdun", "Les poilus de 14", devenus réacs, râleurs, souvent pétainistes, et parfois "collabos" ! Même s'il a réalisé que ces hommes là, dont il est facile de rire puisqu'ils ne sont plus là, ont crus eux aussi à leurs idéaux et les ont défendus de toute leur espérance. Petit maillon d'une longue chaîne de morts, ils ont accepté le sacrifice de leur vie, les mutilations, l'humiliation, pour que "ceux d'après" vivent dans un monde meilleur, au noms de deux seigneurs si souvent maltraités : LE DROIT ET LA LIBERTE.
Pierre ne sait rien, dans sa chair, de l'orgueil piétiné. Il ne sait rien de la force aveugle. Pierre a vu des images, il n'a vu que des images. Trop d'images de toute les guerres du monde finissent par banaliser les réalités les plus abjectes. Même celle des cadavres amoncelés. Même celle des visages hagards. Même celle des enfants qui hurlent leur terreur dans les rues, au milieu des ruines, ou sur des routes de désolation. Elles ont si souvent servi... L'homme est un animal qui rit. Son pouvoir le plus réel est peut-être d'oublier. Et les tueries se passent si souvent chez les autres. Les distances sont abolies. Mais l'indifférence, elle, continue d'éloigner toujours davantage.
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_La France s'en foutait,elle avait faim et surtout elle avait froid! On ne trouvait plus de charbon,commente Maître Alexandre.Pétain a décliné l'invitation,il est resté à Vichy,tout occupé qu'il était avec Laval,qu'il venait de chasser du gouvernement! Il s'est contenté d'un petit discours sur "ceux qui furent au cours des siécles les artisans de notre gloire française",ce que les parisiens,moins respectueux, ont traduit en une phrase tout aussi immortelle,à propos de l'occupant:"Ils nous prennent notre charbon,ils nous rendent des cendres"
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