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Critiques de Jean-Pierre Bobillot (7)
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POésie C'EST… crevez le matelas de mots !

♫J'ai pas le refrain qui en dit long

Seulement quelques mots brisés dans la gorge

J'fais pas le malin sous les néons

Comme je lui mets ma folie dans la gorge

Si l'alcool fort est coupé aux larmes

C'est que ça va pas vraiment femme

Parfois j'ai besoin d'un sac en craft

Quand simplement respirer devient un effort

Et au bord de la faillite

Je continue d'écrire des poésies

C'est Paris Paris qui m'habite

Je continue d'écrire des poésies

Quand j'ai mal, j'ai mal, j'ai mal, j'ai mal, j'ai mal partout

Quand j'ai mal, j'ai mal, j'ai mal, j'ai mal, j'ai mal partout

Ho, ça va pas du tout

J'ai plus jamais le goût

Ho, ça va pas du tout, j'irai pas jusqu'au bout...♫

-Chaton-2017-

---♪---♫---🎶---🔊---🎶---♫---♪---

Les poètes ne chantent plus au lutrin

Chacun allant jouer dans son coin

Quand c'est lu briefant

POésie C'EST peau éthique

si c'est trop bruyant

POésie C'EST pas de pot cata lit tic

Du bruit quand le JP Boby la Pointcom

POésie C'EST Cafard, Capharnaüm

POésie C'EST pas que de l' Art t'Hurle Rimbaud

mais C'EST Pâques avant les rats mots

POésie C'EST les rats

Alors Crevez le matelas

POésie c'est couper l'Verbe sous les pieds d'la pensée

Il aurait pû crever l'oreiller

S'il avait rêvé plus fort

POésie C'EST métaphore

Rame, ramons, ramez, POésie ses Galères

POésie C'EST... "la seconde mort de Charles Baudelaire".

Puis y'a un truc kiffé m'astique

Le courant peut plus passer

Mes circuits sont niqués

Le merci combien m'aime à Masse Crie Tique. 😋





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Janis & Daguerre, Qui veut des poèmes ?

Que dire ?

Que ce n’est pas de la poésie comme celle que j’aime et que je lis habituellement, où les sentiments affleurent, où les mots caressent le cœur, mais que ce sont plutôt des poèmes où l’auteur joue avec les mots, les apprivoise pour mieux s’en amuser. Je me suis donc amusée, car le poète laisse voguer son esprit à l’ombre des mots, à l’ombre des sons, et le mien a suivi...

Un petit exemple ? Allez, il vaut mieux que de plus amples explications, je vous en donnerai même plusieurs, parmi tous ceux qui m’ont bien plu, où l’on remarque bien les associations d’idées, comme de l’écriture automatique :



« lignes de la main, lignes du lendemain

Ma ligne de chance, ta ligne de hanches

Ligne de cœur, ligne de corps

Ligne blanche, virages dangereux

Ligne continue, discontinue

Ligne de vie, DEviation

Sans issue, ligne de mort... »



« mots démodés, mots pommadés, mots paumés

Les mots de la fable, l’ineffable de la pensée...

L’enfilade des mots

Les estafilades de la pensée »



C’est donc très plaisant à lire.



Il y a aussi un autre très long poème (s’intitulant « Antisèches ou poème à continuer ») qui m’a fait penser au fameux « Je me souviens » de Georges Perec, mais version « culture » et je ne résiste pas au plaisir de mettre encore un extrait :

« les sept Nains c’est Blanche-Neige

Les sept corbeaux c’est Grimm

Sept contre Thèbes c’est Eschyle

Sept ans de réflexion c’est Marilyn

Sept jours en mai c’est FrankenHeimer

Les sept samouraïs c’est Kurosawa

Les sept mercenaires c’est Yul Brynner

Les dix commandements aussi

Dix petits nègres c’est Agatha Christie

Les dix premiers mots...c’est Bernard Heidsieck

Douze hommes en colère c’est Sidney Lumet

Les douze salopards c’est Robert Aldrich

(...)



Par contre, j’ai détesté en bloc la suite de poèmes ( ?) intitulée « 13 » :

Un petit extrait mais pas trop long, j’ai trop peur de déclencher de drôles de choses chez vous, dans les nerfs ou le cerveau :

« cube, bloc cube, bloc de musique bloc, cube bloc, cube de musique cube, bruit son, bruits de musique bruits, sons bruits, son de musique sons, bruits cube, blocs de sons cube, bruits bloc (.....) »

et des textes du même acabit pendant 13 pages, qui me font penser curieusement à de la musique contemporaine, TRES contemporaine...

Mais bon, je respecte tout à fait les goûts de ceux qui aiment ça !



En conclusion, beaucoup d’amusement et une part d’agacement.

J’ai été satisfaite de lire ce tout petit recueil et je remercie Babelio et l’éditeur « L’atelier de l’agneau » de m’avoir fait découvrir ce curieux ouvrage, dans le cadre de l’opération Masse Critique.





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POésie C'EST… crevez le matelas de mots !

Bonjour tout le monde !



On se retrouve aujourd'hui pour la première Masse Critique de l’année pour Babelio !



Et mon Dieu, qu’est-ce qu’elle était difficile à écrire, cette chronique ! Oui, je le dis : difficile. Pourquoi ? Car je ne sais pas que penser du livre. Cela ne m’empêche pas de remercier Babelio et les éditions de l’Atelier de l’Agneau pour l’envoi de ce livre et sa découverte pour le moins… déconcertante, éprouvante.



Au vu du titre, « Poésie C’EST… cReVeZ le matelas des mots ! – in(dé)finition(s), etc. – » (oui, oui, avec cette casse… et je ne peux rajouter les couleurs !), et de sa présentation, je m’attendais à de la poésie commune, avec des vers, des rimes, des alexandrins, du lyrisme, peut-être quelques calligrammes, tout ça… ! Que nenni, mon ami ! Autant dire que je ne m'y attendais pas !



En deux mots, je pourrais décrire le livre de jean-PieRRe BOBillOT comme : « Joyeux Désordre ».



Joyeux, car il se dégage de ce (ces ?) texte une effervescence, un dynamisme, un désir de transcender le genre parfois trop normé, codifié qu’est la poésie.



Désordre, car l’auteur joue de la mise en page, de la casse, de la langue, de l’image, du dialogue, du monologue, de la typographie, de la couleur sur la couverture… Bref, il y a de tout… Tellement de tout que cela m’a semblé parfois brouillon, sans réel lien ni cohérence. Est-ce voulu ? Peut-être. Après tout, ce livre se veut Art des Mots. Autant innover et sortir des cases !



Ainsi, cela me pousse à la réflexion : qu’est-ce que la poésie et est-ce que tout peut être poésie ? Même des mots à la casse disparate, comme jetés sur le papier au hasard (au hasard, vraiment ?), à la forme et au fond que je n’ai su comprendre, qui m’a semblé sans lien aucun, avec tantôt des collages, tantôt des passages en anglais, des onomatopées, etc.



Oui, car là est le seul enjeu que j’ai saisi de ce livre : l’auteur tente de définir ou de montrer ce que peut être la poésie. Après tout, c’est ce que dit le titre et il porte à croire que, justement, ce genre ne peut être défini, d’où les libertés prises. Peut-être. Sans doute. Je ne sais pas. Non, vraiment. À la fin de ma lecture, je ne suis pas plus avancée…



Là est ma principale impression à la lecture de ce livre : je me sens bête, car je ne saisis pas le concept et ce que souhaite transmettre l'auteur. Ce n'est pas une impression super agréable, encore moins celle que je recherche à la lecture d'un livre.



Alors, pourquoi 2.5 étoiles sur 5 ? Ce sont les 2.5 étoiles qui me laissent le bénéfice du doute, les 2.5 étoiles pour un juste milieu, entre les 5 étoiles de l’éclair de génie incompris et la seule étoile pour son côté « what the fuck » que je n’ai pas su comprendre.



Peut-être cet ouvrage atypique, expérimental (ce qui n'est pas une tare, loin de là !), conviendra-t-il aux esprits moins rigoureux et moins cartésiens que le mien. Peut-être que je le relirai dans une autre période où mon esprit sera plus réceptif à cette forme d’Art originale.



De là à vous le recommander, je ne sais pas. Vraiment ! Peut-être tenterez-vous l’expérience pour démentir ou approuver mon scepticisme, ou tout simplement vous laisser surprendre !


Lien : https://wendybaqueauteur.wix..
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POésie C'EST… crevez le matelas de mots !

Livre reçu dans le cadre de Masse Critique. Un essai de s'intéresser à la poésie moderne. D'abord une couverture étrange. Un collage mais qui serait plus pour un livre érotique que pour un livre de poésie. Les couleurs sont assez bizarre. Les textes sont traduits en anglais. La poésie est bof ! Des énumérations, des acrostiches...Des réflexions sur la Poésie c'est quoi ? Des suites de mots sans queue ni tête sans réelle figure poétique. La tipographie est compliquée. Cela m'a amené à réfléchir sur les publications. Un tel livre mérite-t-il d'être publié ? Cette publication est-elle une provocation de l'auteur ? L'auteur s'est-il fait plaisir à l'écrire ? Est-ce que le lecteur peut comprendre cela ? Est-ce de la provocation ? Pour moi, il mérite des tomates. D'ailleurs le prix de cette provocation 18 € me semble excessif ! Les lmots sont jetés au hasard sur le papier. Est-ce une insulte aux vrais auteurs, aux vrais poètes ? La conception est complétement différente de la poésie, de l'écriture. A vrai dire cela me fait penser à du Salvador Dali. Mais ce livre a-t-il un sens réel ? Puis j'ai découvert que l'auteur a des amis comme Lucien Suel. Cela marche-t-il pour être publié ? Je ne recommande pas mais ce livre m'a laissé dubitatif !
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Janis & Daguerre, Qui veut des poèmes ?

J'ai pour la première fois été retenue dans le cadre d'une opération "Masse Critique Babelio" et c'est ce livre, qui m'intriguait, que j'ai reçu.



Au premier coup d'oeil, j'ai trouvé que c'était un bel objet. J'ai ouvert une page au hasard, l'écriture m'a semblé ludique. J'ai entrepris de m'y plonger un peu plus profondément... c'est alors que j'ai commencé à avoir du mal. (ce qui explique que je ne sois pas très en avance pour donner mon avis)



J'ai vite été agacée par les fantaisies typographiques (quand deux lettres p et o se suivent, elles sont imprimées en gras, les K, X, Y et Z, certains H et R, selon leur position dans le mot sont en majuscules...), ça m'a un peu fatigué les yeux sans que je perçoive ce que ça apportait de plus au texte.(pourtant j'adore quand les caractères changent selon l'intonation, dans les livres pour enfants, par exemple)



Ensuite les poèmes, l'auteur dit vouloir écrire sans contraintes, ce qui doit être plutôt agréable à faire (ça m'a fait penser à l'écriture automatique).



Mais pour le coup c'est la lecture qui se trouve contrainte. Parfois, les associations d'idées m'ont parlé un peu (et donné envie à plusieurs reprises de poser le livre et d'aller en lire un autre, auquel le passage d'un poème faisait allusion directement, ou auquel il me faisait penser par une de MES associations d'idées. Ou bien d'aller écouter quelques morceaux de musique).



Parfois pas du tout, j'ai juste eu l'insuffisante satisfaction de saisir les références (et ai repensé à d'autres bric à brac plus réussis à mon goût, plus accessibles à tout un chacun, comme l'inventaire de Prévert).



Parfois, et c'était sûrement le pire, je ne voyais même pas de quoi/ de qui on parlait. J' ai soupçonné l'auteur de citer de quasi inconnus pour ne se donner qu'à une élite dont je ne ferais pas partie et me faire prendre la conscience de mon inculture (mais en réalité, je crois qu'il a "son univers", comme on dit dans les télé-crochets et que bien sûr celui ci ne se superpose pas avec le mien, tout simplement).



Bref, ces poèmes me laissent circonspecte, surtout ceux de la "suite pour glotte" qui m'ont mise à la place du non initié qui reste planté devant un tableau abstrait en cherchant le génie et en ne se départissant pas de l'idée qu'il peut en faire autant. Je n'ai pas aimé cette sensation.



Toutefois il est probable que je revienne, dans quelques temps sur certains textes parce que je ne serais pas surprise qu'ils se dévoilent différemment selon l'état d'esprit du lecteur, qu'ils puissent s'avérer une autre fois un agréable support à une rêverie personnelle, si je peux m'arrêter quand le fil de mes pensées m'y incite. Et j'aimerais trouver le temps/l'envie/le courage de faire quelques recherches sur l'auteur et sur les références qui m'ont perdue en route, pour voir si cela éclaire ma compréhension.
Lien : http://rongeursdebibli.canal..
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Janis & Daguerre, Qui veut des poèmes ?

Pour tout dire ,j'avais réellement envie de le lire. La première de couverture m'a attirée l’œil , la dernière page me donnait un léger aperçu......bref alléchant.

Malheureusement quand j'ai ouvert et commencé à lire, j'ai vite décroché. Ce n'est pas la poésie à laquelle je suis habituée, mais j'aime les mots. Qu'à cela ne tienne je continue. Mais je n'ai pas tenu le choc. Certains poèmes m'ont plu tel que le premier Lignes de mots ou bien encore Chiens, chats et Cie mais le reste ,surtout les derniers,pffffffffffffffff.....

Peut être que les écouter m'aurait peut être plu mais à l'écrit ce fut long et fastidieux.

En tout cas ,ce que je peux dire , c'est que l'auteur est un amoureux des mots et que cela fait du bien.

Mais, ce genre de poésie n'est pas pour moi.
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Prose des Rats : Suivi de Poème trop long & P..

Je connaissais les rats rappeurs de Michel Besnier (Le rap des rats, édition Motus), voici la Prose des Rats (sans prorata) de Jean-Pierre Bobillot. Le premier est excellent avec les enfants, le second, plus abrupt, moins facile, peut néanmoins en émouvoir plus d'un.





Jean-Pierre Bobillot est professeur (enseignant-chercheur) à l'Université Stendhal (Grenoble III), enseignant en langue et littérature (français moderne et littérature des XIXe et XXe siècles, principalement la poésie). Il se décrit lui-même comme un Poëte bruyant, non-métricien tendance pro-Dada, chercheur de poux. Jetez un coup d'oeil sur sa fiche biographique sur le site Sitaudis, elle vaut son pesant de raracouette.



La poésie sonore descend en droite ligne du lettrisme d'Isidore Isou. Bernard Heidsieck, sujet d'un essai de Jean-Pierre Bobillot est un des représentant les plus éminent, il préfère d'ailleurs parler de poésie action plutôt que de poésie sonore.



Certes, cette geste poétique s'expose sur la place publique lors de prestations scéniques, mais reste néanmoins suffisamment vive pour fleurir au coeur d'un livre. D'autant que souvent ils s'accompagnent aujourd'hui de CD. Ce n'est pas le cas de la Prose des Rats. Toutefois, Effe&, mes rides, fragments d'un Rétable Païen, recueil de Jean-Pierre Bobillot est lui accompagné d'une belle galette où un extrait de la prose des rats se laisse apprivoiser.



La Prose des Rats est suivi de deux autres poèmes : Poème trop long et Plaidoyer pour l'intellectuel calomnié. La prose des rats se lit à voix haute, se scande. Il devient difficile de ne pas faire sortir les sonorités qui la caractérise, cette prose des rats ravira vos gosiers, vos feuilles de choux et vos papilles. Car comment rester insensible à cette salade de mots ravigotes.



Bon appétit !
Lien : http://legenepietlargousier...
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