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Citation de Souri7


C'est l'assaut des arditi. Grenades et lance-flammes. Il faut bousculer les Autrichiens pour permettre à la vague des bersaglieri d'occuper le terrain. Lorenzo Mori et Nino Calderone courent l'un à côté de l'autre. Tous hurlent Avanti Savoia ! et les bersaglieri, derrière, ont le même cri de guerre. Les Autrichiens se défendent bien. Mori presse le levier du lance-flammes qui projette son jet à dix mètres. Mais, côté autrichien, on actionne les mortiers depuis l'arrière. Un obus explose juste devant. Il y a aussi une rafale de mitrailleuse qui vient d'un poste parfaitement dissimulé, et la première ligne des arditi s'écroule, tous fauchés ensemble.
A l'arrière des combats, dans une tente qui sert d'hôpital de campagne les chirurgiens opèrent à la chaîne. Il n'y a presque plus de morphine. On sert un coup de gnôle à ceux qui sont encore conscients et on coupe. Bras, mains, jambes sont balancés dans un seau qu'un soldat va vider dans une décharge quand il est plein. Mori a perdu connaissance, ce qui vaut mieux, car on est en train de l'amputer de la main droite.
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