Citations de Jean-Pierre Dionnet (22)
La science-fiction qui m’intéresse maintenant est celle qui délivre un message humaniste.
Les Dieux n'aident jamais que ceux qui n'ont pas besoin d'eux. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes.
Dans les années qui ont suivi la conquête de la Lune, les romanciers de SF se sont vus obligés d’emprunter de nouvelles voies. Mais les écrivains français, au lendemain de Mai 68, sans doute enivrés par l’atmosphère révolutionnaire dans laquelle baignait une partie de l’intelligentsia, sont partis dans de mauvaises directions. Ils voulaient tout, ici et maintenant. Ils sont entrés dans une période moins intéressante, en se mettant à parler de tout et de n’importe quoi – surtout, pour certains, de n’importe quoi.
Un bon fauteuil et un bon feu... pendant que dehors on s'entretue! Ça c'est vivre!
Mais je reste persuadé qu'il n'y a pas d'âge pour les découvertes. Il est possible d'étancher cette soif en relisant, encore et encore, les grands livres de notre vie, tous les dix ou quinze ans. ils sont toujours aussi passionnants, c'est la vision que nous en avions qui a changé, de la même manière que nous avons changé, nous aussi. Un roman, une bande dessinée, une chanson, un film sont éternels. Et ils prennent une nouvelle dimension quand nous les retrouvons après une longue absence.
DON ALESSANDRO : Celentano ? Tu ne trouves pas qu’elle est belle ? Oh, je sais ce que tu vas me répondre. Que ce n’est qu’une petite pute de rien du tout… Tu te fies trop aux apparences, Celentano, Tu ne l’as pas bien regardée… Tu n’as pas remarqué ses pommettes hautes, son nez parfait, sous son maquillage vulgaire. Tu n’as pas su voir le diamant sous la gangue. En vérité, c’est une madone.
Les Droïs dirent qu'ils ne voulaient pas aller dans les montagnes, là-haut vivaient les Dieux qu'il ne fallait pas déranger. Arn rit et leur dit que, s'ils restaient derrière, ils dérangeraient Anasen, le Dieu de la Mort, qui leur montrerait le chemin du Monde Noir.
Alors les Droïs vinrent aussi.
On me connait avant tout comme un homme d'images, mais je suis aussi un homme d'écriture. Avant quand j'érivais je me laissais aller au lyrisme et au romantisme. C'est étrange, je lis surtout des écrivains qui n'utilisent pas un mot de trop
Quand tu m’as dérangé, je venais juste de comprendre que l’immortalité… c’est l’éternité plus un jour !
Quand je regarde Mad Max, je comprends que Mel Gibson a la chance de posséder une bagnole pour sauver sa peau. C'est pour cette raison que je ne roule pas en voiture électrique : je n'ai pas envie de tomber en panne le jour de la fin du monde.
A cette période, au lendemain de mai 68, la science-fiction française traversait une mauvaise passe. Elle parlait de tout et de n'importe quoi, surtout de n'importe quoi, et s'imaginait qu'elle allait changer le monde, alors qu'elle était incapable de changer la science-fiction.
La guerre est une épopée pour les nigauds qui croient qu'une médaille vaut la vie.
Certains jugent les écrivains contemporains pessimistes. Ce n'est pas mon avis. Il me semble que la situation est même pire que celle qu'ils décrivent. Nous vivons comme les Romains avant la chute de l'Empire, persuadés qu'il suffit de resserrer les boulons pour continuer encore comme ça durant l'éternité. Je suis persuadé que nous vivons dans un monde qui va finir par s'engloutir tout seul, même si je ne sais pas comment tout cela va se terminer. Nos libertés risquent de disparaître au nom de la liberté de chaque tribu. Je m'attends aux premiers attentats commis par des végans. Quand les mangeurs de viande - dont je fais partie - et les végans commenceront à s'entre-tuer, ce sera le début de la fin. Nous survivons dans un monde de fous. Parfois, il me fait peur. Parfois, non : il me semble que plus personne ne croît aux discours alarmistes que nous entendons tous les jours. Et j'évite de regarder la télé, c'est une perte de temps. Sur le plan politique, je reste un militant du non-vote, ce qui est encore la meilleure manière de ne pas être déçu. En revanche, j'attends beaucoup de nos enfants et de la génération à venir. Ils n'écoutent plus tout ce qu'on leur raconte. Ils ne sont pas dupes - nous l'avons été, nous, et trop longtemps. Nous avons cru à trop de promesses. Il n'y a plus de pilote dans l'avion, mais nous restons optimistes. Je ne sais pas à quoi va ressembler l'avenir. C'est comme si l'on me demandait mon avis sur ce qu'il se passe après la mort : je n'en ai aucune idée mais je suis très curieux d'en savoir plus. Je pense que nous attachons trop d'importance à notre petit pays et à notre petite Europe, et que nous continuons à appliquer des recettes qui ont échoué, en essayant de les imposer au reste du monde, qui n'a aucune envie d'être converti à nos visions. L'Amérique ne va pas mieux, elle en est au même point que nous. Je suis sûr que je me sentirais mieux et que j'aurais plus d'énergie si je vivais en Chine, où je ne lirais pas les mêmes nouvelles. De toute façon, je ne lis pas la presse. Je ne regarde que les journaux régionaux, quand je passe quelques jours dans la Creuse. Le tumulte du monde y a droit à la place qu'il mérite : en page 12, juste après le compte-rendu de la kermesse du week-end et le résultat de l'équipe de foot locale.
Je ne sais pas si l'histoire est authentique, mais elle a le mérite d'être jolie, ce qui suffit à mon bonheur.
Je ne veux plus vendre de tracteurs à des gens qui en ont déjà.
Les armées du conquérant... Mais elles n'attaquèrent jamais Lamas. Lamas, le port éternel dont nul ne connaissait l'origine...
tu vas nous débarrassé de Léon nimoy,
art.
- le maquereau dingo qui se prend pour Malcolm x et qui raconte a qui veut l,entendre qu'il préfèrerait égorger ses femmes qu' allez en prison?
- entre grande gueules vous devriez vous entendre.
Mais il n'avait qu'à pas me choisir...ce salopard.
"Cinéma de quartier a duré dix huit ans.Nous n'avons traumatisé personne. Tous les publics étaient autorisés à regarder les films que nous diffusions. Les téléspectateurs, quelquesoient leur ages et leur sensibilité ne risquaient pas d'être choqués."
Le salaud ! Nous traiter comme des chevaux ! Mais il ne connaissait pas la force d'une amitié comme la nôtre.