Jean-Pierre Jost

Le nom de la marmotte vient de "marmotter". En effet, la marmotte possède un riche vocabulaire et toute une palette de cris différents, elle a lu Françoise Dolto et sait qu'il faut beaucoup parler à ses marmottons. Les éthologues (des gens qui n'ont vraiment pas grand chose à faire de leur temps) ont dénombré plusieurs dizaines de cris différents, allant du cri d'alarme strident genre "tous aux abris, voilà la Luftwaffe" aux plus doux murmures et ronronnements de bien-être.
La marmotte est une mère exemplaire, qui allaite ses 5 ou 6 marmottons sans rechigner. Les couples sont très unis, mais des éthologues indiscrets ont découvert que 10 à 20% des petits n'étaient pas issus du mâle dominant. Les petites coquines vont donc flirter dans les terriers du voisinage!
La marmotte est un plantigrade, ce qui est très pratique pour surveiller les environs dressée sur ses pattes arrières et voir si son pote Dudule va venir boire l'apéro. En plus ça laisse les mains libres pour tricoter et faire les mots croisés.
L'ours des cavernes, qui est aussi un plantigrade, n'a pas le caractère enjoué et facétieux de la marmotte. Son vocabulaire est des plus restreint et se limite à "Groâââr!" quand il est pas content, et à "Groumpf!" pour tout le reste, que ce soit pour dire: "passe moi la moutarde" ou "t'as de beaux yeux, tu sais"

AVERTISSEMENT: citation totalement apocryphe, des lunettes pour lecture au 2ème degré sont conseillées.
Les marmottes sont très sociables et se réunissent en été pour des raves party très prisées. Elles n'ont pas attendu Woodstock et le Larzac pour vivre en communauté, appelée colonie, avec plusieurs adultes des 2 sexes et plein de marmottons espiègles dans le même terrier.
C'est peu de dire que le marmotton est espiègle, il est taquin, joueur, polisson, turbulent, casse-bonbon, hyperactif, fugueur, délinquant et dépendant à toutes sortes de substances illicites, bref un gosse normal.
En hiver, la marmotte tricote de gros pull-over en poil de dahu (dahu à poils laineux, de préférence) pour ses futurs bébés marmottons. Le reste du temps elle dort et se lève pour faire pipi une fois par semaine.
Elle ne fait que de beaux rêves, car elle ignore tout de pôle emploi, des factures en retard et de la dette des finances publiques.

Bonjour à tous les amis de la Marmotte,
La neige fond peu à peu sur les pentes exposées au sud, et la marmotte, après son régime slim fast, va retourner batifoler au milieu des petits crocus printaniers.
L'hiver fut rigoureux, et quelques marmottes ont du trépasser au fond du terrier. Tant mieux car il faut faire de la place pour les jeunes, qui sinon seraient obligés de devenir marmottes des villes et d'aller vivre en HLM manger du poulet aux hormones. Ils auront la télé et pourront regarder Groundhog day sur direct 8 mardi prochain.
Les marmottes des champs ne font pas d'heures sup', elles ne filent ni ne tissent, ne planquent pas leurs revenus en Suisse, elles n'ont JAMAIS mis le chocolat dans du papier d'alu, elles ne lisent pas 50 nuances de gras-double, et se foutent totalement de la PMA et de l'exogénèse.
Elles préfèrent lire "La Hulotte", le magazine qui fait un tabac dans les terriers, les nids, les grottes, les bauges, les gîtes, les mares, les buissons, les bosquets, les talus, les haies, les fourrés, les maquis, les garrigues, les étangs, les halliers, les prés, les bois, les clairières, les rivages, les bocages, les alpages, les nuages....

La faune représente un patrimoine collectif inestimable où le cerf (Cervus elaphus) occupe une place d'honneur. Sa majesté tient beaucoup à sa taille et à la beauté de ses bois qui ont depuis les temps préhistoriques fasciné l'homme. Dans maintes civilisations, le cerf fut l'objet de cultes et de symboles.
Ses bois et la qualité de sa chair firent de lui un gibier exceptionnel que l'on chassa abusivement, tant et si bien qu'en 1850 il avait pratiquement disparu de la Suisse.
Jusqu'à la Révolution française, chasser le cerf était le privilège de la noblesse, ce qui assura pendant longtemps la présence d'une importante population de cervidés en France. Il fut par la suite victime de la démocratisation de la chasse et l'amélioration des armes à feu et des munitions précipitèrent sa disparition.
Cependant, les mentalités changèrent progressivement et des réintroductions successives, en Suisse par exemple, garantirent la pérennité de l'espèce. Les premiers lâchers de cerfs furent entrepris à la fin du XIXe siècle ainsi que dans les années 1960. Aujourd'hui, si l'existence du cerf ne semble plus en péril, son expansion oblige en revanche à la mise en place d'un plan de gestion visant à contenir un trop rapide développement de l'espèce.
En France et en Suisse, le potentiel de développement du cerf fut étudié dans le dessein d'établir des conditions viables pour l'espèce, tout en assurant la protection des forêts et des cultures. Malgré tous les efforts, force est de constater que la coexistence du cerf avec l'homme du XXIe siècle devient de plus en plus problématique. Ainsi, la fragmentation du territoire par de nombreuses voies de communication représente dans beaucoup de régions un obstacle sérieux à la dispersion des animaux qui est essentielle pour assurer un brassage génétique suffisant.
Dans plusieurs régions d'Europe, le cerf représente l'une des rares espèces sauvages de cette taille que l'on peut contempler en pleine nature et c'est un spectacle impressionnant que celui des combats ritualisés des mâles durant le brame. C'est par ailleurs toujours avec le plus grand plaisir que l'on contemple une harde de biches accompagnées de leurs faons et ces derniers, immortalisés par Bambi, émerveillent grands et petits.
Si l'on désire assurer, à long terme, l'existence de ces magnifiques animaux dans notre monde en pleine mutation, il est important de sensibiliser la population sur leurs besoins spécifiques. En outre, n'oublions pas qu'à l'exemple du bouquetin, du chamois ou de la marmotte, nos cervidés (cerfs et chevreuils) sont des révélateurs de la qualité de nos milieux naturels que nous devons gérer et préserver à tout prix.
Le dessein de cet ouvrage est de présenter la biologie et le comportement du cerf (cerf rouge ou élaphe). Son élevage, sa chasse ainsi que son importance dans la médecine traditionnelle et la mythologie y sont également brièvement exposés. Le dernier chapitre est consacré aux autres cervidés d'Europe.

Le monde végétal ne manque pas d’imagination lorsqu’il s’agit d’autodéfense et il est en mesure d’élaborer, en cas de nécessité, d’autres armes très efficaces. Ainsi, plusieurs espèces de plante ont des tiges pourvues de dents tranchantes, alignées sur le bord des feuilles à la manière d’une scie. Ou bien les carex et les roseaux ont des feuilles tranchantes telles des lames de rasoir. De façon plus sophistiquée, certaines plantes sont pourvues de poils urticants qui vous injectent des poisons selon le principe de la seringue hypodermique.

Le langage des fl eurs destiné à attirer les insectes est très varié et complexe, il comprend plusieurs éléments dont font partie les formes, les couleurs et les senteurs. Une combinaison subtile de ces différents facteurs assure une pollinisation efficace.