En un temps où la planète entière a été reconnue, colonisée, façonnée et refaçonnée par la technique, et où l'économie est devenue globale, notre asile terrestre ne peut plus être pensé en termes d'îles ou de pays garantis par des mers ou des frontières, soit comme une mosaïque. Elle est devenue une, incluse dans sa propre limite sphérique : un système écologique global, une "biosphère", disent les savants, de plus en plus fragilisée, dont l'homme constitue la "noosphère".