Les jeunes ont non seulement le droit, mais le devoir de s’amuser. À vrai dire, le mot devoir n’est pas forcément le plus approprié : « On estime, en effet, écrit-il, qu’un adulte qui n’a pas profité de sa jeunesse a quelque chose d’anormal. Il inspire de la pitié et même une certaine méfiance. » Ceux qui n’ont pas pris le temps de s’amuser quand ils étaient jeunes en portent les marques tout au long de leur vie : Ils ont gardé en eux des passions inassouvies qui risquent d’exploser un jour. Ils ne sont pas normaux, prévisibles et sains.