La citoyenneté de la jeunesse est devenue une affaire de spécialistes. leur activisme donne lieu à de nombreuses réunions et à toute une littérature insipide, composée de multiples projets, rapports, comptes rendus et bilans que masquent la réalité par une nouvelle langue de bois et une "ingénierie méthodologique" apprises en formation. Les animateurs de ce genre de projets sont devenus les techniciens, plus ou moins dociles, d'une fantasmagorie de la citoyenneté de l'enfance et de la jeunesse promue par des politiques en mal de modernité.