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4.14/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Jean-Pierre Tertrais est le fils de Berthe Parain, née en 1919 à Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine), « sans profession » et sans engagement politique. Son père, François Tertrais, né en 1921 à Breteil (Ille-et-Vilaine), était agent de recouvrement au Trésor public et de sensibilité gaulliste. Jean-Pierre Tertrais est marié avec Eliane Havenel, infirmière en psychiatrie. Elle fut plusieurs années adhérente chez les Verts.

Après un bac de mathématiques et techniques au lycée Joliot-Curie de Rennes, Jean-Pierre Tertrais entra au CREPS de Dinard pour faire une formation d’enseignant d’éducation physique et sportive (EPS) et obtint son CAPEPS en 1973. Il exerça comme professeur d’éducation physique et sportive de 1973 à 2009, date à laquelle il prit sa retraite.

Au début des années 1980, il fut adhérent chez les Verts durant deux ans. Dans la même période, il fut membre du bureau départemental d’Ille-et-Vilaine du Syndicat national Force ouvrière des lycées et collèges (SNFOLC).

En 1996, il rejoignit le groupe La Sociale de la Fédération anarchiste de Rennes où il milite durablement. Entre 2004 et 2009, dans le cadre de la FA, mais pas exclusivement, il donna plus de 90 conférences-débats sur la décroissance. Thème pour lequel il est un militant actif et reconnu. Il participa à plusieurs congrès de la FA dont celui de Besançon de 2009.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Victor Hugo écrivait : «C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas». Chaque fois qu'elle courait le risque d'une raréfaction des ressources, l'humanité «occidentale» - du moins ceux qui détiennent le pouvoir de décider - au lieu de s'adapter aux différents milieux, a choisi la voie de plus en plus effrénée d'une quête d'énergie, d'un surcroît de puissance matérielle (agriculture, énergie fossile, atome), sans tenir compte de la moindre conséquence humaine, sociale ou écologique. Comme si la trajectoire de cet «Occident» n'était qu'une succession de choix, pas seulement non pertinents, mais fortement préjudiciables pour son propre avenir. Le prix à payer pour cette désinvolture - cet aveuglement ? - sera exorbitant dans un avenir relativement proche (quelques décennies). Parce qu'il a fait de la richesse matérielle la seule qui soit respectable, parce qu'avec les délires de la technoscience, il a fait de l'homme une force géophysique susceptible d'engendrer une situation incontrôlable, parce qu'avec le marché des droits à polluer notamment il transforme toute atteinte à l'environnement en opportunité de profit, le capitalisme s'est dores et déjà totalement discrédité. malgré sa tentative désespérée de relancer la croissance par un «New Deal vert» mondial, il se solde aujourd'hui par un naufrage anthropologique doublé d'un désastre écologique. Sa disparition est la première condition à une survie de l'humanité.

Mais cette condition nécessaire sera-t-elle suffisante ? Évidemment non,[...]. Comme l'explique P. Jouventin : «L'explication marxiste des "méchants exploiteurs capitalistes" me paraît simpliste pour expliquer le dérapage croissant des derniers millénaires». Compte tenu, en effet, de l'état de dévastation de la planète - et de son accélération, de la colonisation des imaginaires par l'hyperconsumérisme - et de la grande difficulté à abandonner ses habitudes, de l'aspiration «légitime» des pays émergents à adopter notre mode de vie, et de cet éloignement dramatique entre l'homme et son milieu d'origine (bien antérieur, rappelons-le, au capitalisme), le problème est de savoir si, une fois débarrassé de ce système (si tant est que...), les jeunes générations, et les suivantes, seront en mesure de recréer des conditions favorables à leur survie, ou mieux à leur épanouissement.
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Si la croissance engendrait mécaniquement le bien-être, on devrait vivre aujourd’hui dans un vrai paradis depuis le temps... C’est bien plutôt l’enfer qui nous menace.
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