En pratique, la majorité des prescriptions concernent aujourd'hui des patients à faible risque.
D'une certaine façon, dans la mesure où l'on augmente le nombre de personnes à traiter en diminuant le seuil pris en compte pour les considérer comme patients parce qu'une donnée biologique ou une mesure les classe dans cette catégorie, le traitement se rapproche alors dans sa conception de celui d'un vaccin, c'est-à-dire une thérapeutique de prévention primaire, la personne n'étant ni malade ni symptomatique.