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Critiques de Jean Poderos (22)
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Album Dada : La Poésie populaire

Cet album illustré parle de poésie, mais pas d’une poésie conventionnelle, non, plutôt celle qui, en toute liberté, se balade dans les rues, celle qui défile et qui aime la fête et les réjouissances. Cette poésie populaire, pas si légère qu’elle n’en a l’air, et qui se transmet dans les familles, met le cœur en joie.

Devinettes, aphorismes, chansons populaires, comptines, proverbes, la liste est longue. Les devinettes n’ont pas d’âge. Comme celle-ci :

« Qui traverse un lieu rempli d’épines sans en ressentir aucun mal ? Le vent »

Cet album a fait le choix de n’en retenir qu’un petit nombre. Chaque page est superbement illustrée des dessins et collages de Francesco Barbieri qui collent à merveille à l’esprit de cette poésie inclassable et inusable qu’il faut continuer à faire vivre.

Et, comme le dit si bien Jean-Michel Ribes dans la préface : « Il faut aimer la poésie populaire autant que votre cousine des Pyrénées qui a un si joli nez. »

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Louise de New York : La détective

Louise de New-York, que l'on pourrait sous-titrer " Mon premier polar ", nous fait vivre les enquêtes de Louise, une vieille dame moche. Elle vit seule avec pour unique compagnon un gros matou nommé Clairon.

Détective confirmée, Louise compte à son actif quelques affaires résolues. Mais une nouvelle enquête se profile : qui a bien pu couper l'électricité dans tout New-York ? Et quels sont ces cris qui résonnent dans la nuit ? Louise, Louise, Louise !

Jean Poderos nous propose une enquête pour les plus jeunes et comme tout bon polar qui se respecte, la chute est inattendue. Les dessins de Gaia Guarino, très stylisés représentent une ville tout en couleur et des personnages qui plairont aux enfants.

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Les erreurs dans la peinture

Avant même de commencer à lire voilà que mon regard avait déjà commis une erreur en ne remarquant pas tout de suite qu’un retournement de lettre figurait dans le titre de la couverture… ça commençait bien ; à n’en pas douter, je ne sais pas regarder et cet ouvrage allait m’être fort utile.



On en connait tous sans doute quelques-unes de ces « erreurs » ou disons plutôt de ces fantaisies ou libertés prises par les artistes par rapport à la réalité perçue, telle la Grande Odalisque de Ingres, ses vertèbres en trop et ses bras démesurés. Que n’a-t-elle pas d’ailleurs été raillée : « Je défie cette grande désossée de se tenir debout ! », disait-on. Ou encore dans l’autoportrait aux sept doigts de Marc Chagall où là il est bien évident que cette « erreur » ne saurait en être une.



Ici, les auteurs se penchent sur une bonne trentaine d’œuvres connues ou moins connues pour en déchiffrer les incongruités ou anomalies et proposer des explications ou en suggérer des pistes.



Bien sûr aujourd’hui nous sommes habitués à regarder des œuvres de toutes sortes, faisant fi de la déstructuration ou du détournement, voire de la provocation et nos codes ont changé, aussi cet ouvrage pousse son exploration plus loin dans les audaces picturales, jusqu’aux anthropométries de Yves Klein, mais là évidemment l’erreur est juste…



Un livre très intéressant et instructif sur la grande et la petite histoire depuis le XVe siècle, qui nous invite à affiner notre regard et à passer au-delà de la vision purement esthétique des œuvres.



C’est aussi un beau livre d’une belle reliure cousue collée comme on les aime permettant une lecture à plat très confortable, les illustrations sont magnifiques et si besoin était nous renvoient à l’immensité des talents des artistes des siècles passés.



Je n’ai pas le client ad ’hoc près de moi, mais c’est un ouvrage que j’aurais volontiers offert sans rougir.

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Louise de New York : La détective

Louise, de New York, n'est pas une vieille dame comme les autres. Elle a un secret : elle enquête. Et encore...si cela n'était que son seul secret...

Louise de New York n'est pas un album comme les autres. Il intrigue avec ses illustrations au look rétro, ses traits et ses angles droits, ses couleurs qui flashent sur fond noir.

Louise de New York intrigue par l'enquête qui y est mené, du fond d'une chambre dans un immeuble. Il surprend par sa chute, inattendue.

Louise de New York est un album qui sort du lot.
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Louise de New York : La détective

Louise ! LOUISE!LOUISE !

Black out sur New York ! Plus de lumière en somme.

Enfin, sur un coin de rue.

Celui où habite une vieille dame qui lorsqu'elle chausse ses grosses lunettes épaisses comme une loupe, se coiffe de sa casquette de détective anglais et chasse son fidèle assistant poilu de ses genoux usés, se trouve être une fine et efficace enquêtrice.

LOUISE!Louise !LOUISE !

Il semblerait que le devoir l'appelle !

Qui a coupé l’électricité dans tout le quartier ?

Bravant l'obscurité, armée de sa lampe torche et équipée de sa confortable pèlerine rayée, elle tente de passer les différents suspects en revue, tous attendant dans l'ombre, c'est dire si l'héroïne n'a pas froid aux yeux.

Et-ce Pépère Léon, le voisin au gros chien ?

Il est plus vieux et moche que Louise, et méchant avec ça !

Louise, LOUISE, LOUISE !

Les futures victimes appellent à la rescousse et...

C'est l'heure de dîner ! A table, Louise !



Nous continuons de découvrir de vraies petites perles chez les éditions Courtes et Longues.

Louise de New York, ma détective de Jean Poderos et illustré par Gaia Guarino est un vrai plaisir pour les yeux, les lecteurs de tous âges en conviendront aisément.

Gaia Guarino joue sur une note rétro d'illustration pour la jeunesse, s'amusant des cases, des briques, des carreaux de fenêtres et des verticalités. Le diversité des couleurs concourent également au jeu du quadrilatère, une vraie mosaïque.

New York et son coin de rue n'a qu'à bien se tenir, l’œil inquisiteur de Louise est sur eux.

Une Louise et son chat dans l 'ombre, qui comptent bien faire la lumière sur cette affaire.

Selon où les mène le déroulement de l'enquête, tantôt de front , tantôt vue du dessus, en vue intérieure et extérieure.

Un petit jeu visuel qui se prête parfaitement à l'invitation ludique de l'auteur Jean Poderos et qui à la fin, fait la lumière sur cette énigmatique mamie et ces appels incessants dans l'obscurité.

Une bonne chute (d'histoire, seulement!) ! N'en disons pas d'avantage.

De quoi donner envie aux jeunes lecteurs de s'inventer mille aventures et mille vies !
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Louise de New York : L'actrichanteuse

Ac-tri-chan-teuse!!!

Maman n'avait pas entendu parler de cela et pourtant traversant les grandes avenues de New York, la Petite Louise est attendue.

Les gens se retournent à son passage, échangent des commentaires, la reconnaissent, s'extasient.

Serait-elle déja célèbre?

Danse, claquettes, chant, rien ne l'arrête! Louise fait son cinéma et ...et...

Maman lui demande de ne pas faire de grimaces pour la photo de classe.

Ah?

Louise est enfin arrivée à l'école.

Quelle rêveuse cette Louise.

: Nous retrouvons la petite Louise qui s'invente des vies extraordinaires, plongées dans ses pensées et transformant son quotidien. Elle n'est pas une petite grand-mère détective cette fois mais bel et bien Louise.

Mais attention! Louise Actrichanteuse! Vous avez bien entendu, bien lu.

Si Louise dit que c'est ce qu'elle veut faire, c'est que c'est possible...enfin dans les rêveries de Louise en tout cas. Entre réalité et rêverie, il ne faut qu'un tour de page et les choses se fondent dans le fil du récit.

A New York, dans le show business, il faut savoir chanter, danser et jouer la comédie et c'est ce qu'elle fait. Si au premier abord, les lecteurs ne verront pas l'anomalie dans la simplicité de l'histoire qui est narrée, l'observation des illustrations replacera les choses dans leur contexte, habillage d'époque rétro sixties pour donner de la belle époque façon Broadway et ses comédies musicales.

Au final, les dialogues finissent par ne plus coller aux images, sonnant comme l'appel du réveil, l'enseigne de la dernière grille d'entrée perce définitivement la bulle et hop, notre hérone se retrouve de retour à l'école. C'est le jour de la photo de classe d'où la raison de la jolie robe du jour.

Un joli jeu de correspondance d'images et de pages, ce qui nous place d'emblée dans un fil farfelu.

Gaia Guarino joue de nouveau d'aplats, saturés d'imprimés et de couleurs. Cette profusion apporte de la profondeur à l'ensemble qui donne l'impression d'une réalisation de collages. Dans cette intention, Gaia y ajoute aussi des jeux de reflets repoussant les images au delà des pages, diversifie ses vues ( de face, en plongée ou contre-plongée). Oui, cet album dans le texte et l'image est subtilement riche à différents niveaux.

Élégant, chatoyant, tendre,amusant, original. C'est aussi une jolie mise en abîme du film dans le film, il fallait y penser. Le sous-titre "Actrichanteuse" nous replace dans l'enfance, dans un néologisme des petits ou tout est permis dans le jeu et l'imaginaire. Louise ne semble rien faire de particulier, pourtant la lecture de l'album dénote au contraire un sacré caractère avec sa forte propension à être tout le temps dans les nuages.

 Un agréable moment de lecture et un bel exemple de création pour la littérature jeunesse.

A découvrir.
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Les erreurs dans la peinture

L’histoire de la peinture, on la trouve dans de multiples ouvrages, en long en large et en travers. Et si pour une fois, on l’abordait avec un angle original et neuf, celui de l’erreur ? Anachronisme, décalage, disproportion, confusion, quiproquo, propagande, manipulation des faits historiques…Les chefs-d’œuvre qui sont parvenus jusqu’à nous en sont truffés. Mais loin d’être le produit d’une ignorance ou d’une légèreté de l’artiste, elle cache souvent une volonté qu’il faut apprendre à décrypter. 34 œuvres analysées et décodées vous offrent les clés pour apprendre à lire l’image comme jamais auparavant…



Le titre est la première chose qui a retenu mon attention et a éveillé ma curiosité. C’est un parti-pris fort intéressant d’essayer de lire une image et ce qui semble être une erreur (parfois celle de notre regard), de la déchiffrer, en apprenant à lever le voile sur ce qui ne saute pas forcément aux yeux ou qui dérange. On nous propose ici de s’adonner à une lecture des peintures comme jamais auparavant, sans nous noyer sous une masse de détails mais au contraire, avec simplicité et même parfois humour. 34 oeuvres se prêtent donc au jeu, plus ou moins connues du grand public, ce qui à mon sens rend l’ouvrage d’autant plus riche. De Jan van Eyck à Jean Dubuffet en passant par Claude Lorrain, Edouard Manet, Bridget Riley et Yves Klein, les auteures nous emmènent dans une balade qui peut tout aussi bien se dérouler d’une traite que petit bout par petit bout.



Les Erreurs dans la peinture, c’est avant une invitation à comprendre, certes, des oeuvres et des artistes, mais au-delà, à éveiller notre regard pour apprendre à décoder les messages, à créer un lien avec l’artiste pour tenter de suivre – autant que possible- son cheminement, sa logique et le sens caché qu’il cherche à transmettre. L’artiste joue avec le spectateur et telle une quête, attend de lui de savoir déceler le mystère qui entoure son œuvre, de percer l’énigme ou de le rejoindre dans les interrogations qui le poursuivent.



Sur la forme, l’ouvrage est magnifique, bien imprimé et façonné, avec un grand soin apporté tant à la mise en page qu’à la compréhension du propos : les niveaux de lecture, les zooms, les jeux de couleurs, l’aération globale nous permettent de nous imprégner de l’information très agréablement et de l’intégrer réellement, sans jamais étouffer sous la masse. Une première double introduit la peinture, une seconde nous donne toutes les explications. Cette dernière vise à chaque fois à être un peu différente de la précédente, si bien qu’on ne se lasse pas : bien au contraire, le rythme alternée permet de vivre chaque peinture comme un cas d’étude à part entière. Petit point très appréciable : le sommaire. Bien présenté, une courte phrase donne le ton de chaque peinture et de son essence, ce qui est une excellente idée pour éveiller notre curiosité, et, pourquoi pas, pour aller directement consulter celle qui nous intrigue le plus !



Sur le fond, ce livre fait partie de ceux qui instruisent sans ennuyer, qui nous enrichissent sans nous laisser sur un sentiment d’indigestion. On nous introduit dans l’ouvrage avec un court texte des auteures et de l’éditeur, Jean Poderos, qui a eu l’idée originale de cet ouvrage. Ces textes viennent comme une mise en bouche délicate nous ouvrir l’appétit. Avec passion, simplicité et générosité, les auteures nous permettent de rentrer dans les coulisses des tableaux, de comprendre le contexte historique les auréolant quand besoin est, de nous ouvrir à l’artiste de manière plus générale, à son mode de pensée, à ses liens avec d’autres artistes de son temps, appartenant au même mouvement ou étant inspirés par lui. Par moments, il y a de réels partis-pris forts et amusants qui viennent vivifier encore plus les contenus : je pense notamment à la retranscription de "l’interview" de Véronèse au tribunal du Saint-Office.



La variété des oeuvres et de leurs thèmes, la qualité des textes, les clés qui nous sont données pour décrypter les tableaux au-delà des apparences et par-là même créer un lien avec les artistes, sont autant d’éléments précieux qui concourent à faire de cet ouvrage un must-have de vos bibliothèques que les grands comme les plus jeunes pourront apprécier et aborder avec un oeil neuf à différents moments de leur vie.
Lien : http://labiblidemomiji.com/2..
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Louise de New York : La détective

Louise de New York vient d'être récompensé par le prix du Premier Album, décerné par l'Association des librairies spécialisées en jeunesse (A.L.S.J) et il le mérite amplement !



Avec ses illustrations reprenant les codes du polar, on met en place un univers un peu rétro mais qui dévoile en même temps la modernité inhérente à la ville, la créativité qu'elle porte en elle. De par ses couleurs contrastées, qui instaurent un dynamisme et une vivacité pétillante, le traité géométrique de l'image valorise son architecture. New York nous est ici contée avec poésie. Il se dégage paradoxalement une grande douceur et une certaine naïveté qui ne va pas sans rappeler (en moins bien évidemment !) nos dessins d'enfants. A mi-chemin entre la restitution et l'abstraction lorsqu'il s'agit de représenter Big Apple, Gaia Guarino réveille les souvenirs et/ou représentations que l'on a de la ville, en laissant une grande place à notre subjectivité et notre interprétation.



C'est toute la force de cet album qui nous emmène en voyage avec Louise, mais pas seulement. On rend ici un bel hommage à la puissance créative de l'imagination et au bien qu'elle nous fait. Louise vient parler à l'enfant qui est en chacun de nous. Un très bel album, au rendu de qualité, original, qui vient avec subtilité nous rappeler qu'une histoire peut en cacher une autre...Drôle, espiègle et attendrissant, Louise de New York va devenir un must have de votre bibliothèque !
Lien : http://labiblidemomiji.wordp..
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Louise de New York : Un été de chiens

New York, capitale d'inspiration pour les romans et les albums jeunesse, indéniable.



La petite Louise est de retour pour une autre aventure fantastique de la vie ordinaire.







Les histoires du personnage sont à rapprocher des aventures du petit Raoul Taffin de Gérard Moncomble tout aussi pleines d'imagination et de fraîcheur.



Pour ceux et celles qui ne le connaîtrait pas encore, Raoul est un môme plein d'inspiration pour les différents lieux de son immeuble qui deviennent des terrains de jeux, transformés par les besoins de scénari extraordinaires du petit garçon. Voisins, gardien d'immeuble, ont aussi un rôle à jouer dans sa superproduction créative qui nous projette dans le temps (le temps des mammouths, des cow boys, des chevaliers) et la fin nous révèle à chaque fois ce qui s'est vraiment déroulé et où, avec les yeux du réel.







Louise est du même bois, vive et inventive, se rêvant une fois vieille dame détective dans son immeuble suite à une coupure de courant générale ou s'imaginant plus tard actrichanteuse (nous aurions dit artiste mais le néologisme de Louise est bien plus amusant).







C'est aussi les grandes vacances pour la petite Louise de New York sur cet album et d'ailleurs elle s'en échappe pour gagner la maison de sa Tante Emma.







Louise nous fait presque sourire et rougir jusqu'aux racines, comme parfois avec les petits spontanés dans la vraie vie (nous garderons pour nous les pensées de la petite sur l'adulte ou alors rendez-vous dans le livre).



Les illustrations de Gaia Guarino sont chargés de couleurs, d'effets d'imprimés décoratifs chatoyants et le paysage est magnifié par la fantaisie de Louise qui a comme dit auparavant ses propres mots, sa propre perception des choses qui l'entoure (on ne s'attardera pas sur les toucans et les flamands roses qui se promènent ou plutôt si, faites-vous plaisir, jeunes lecteurs).







Ce qui nous mettra d'accord, c'est sans doute ce chien qui l'attend chez Tante Emma, c'est un vrai chien, un adorable chien.



Un joli jeu de mots offert par Jean Poderos avec le titre de l'album qui nous promet du charme canin, certe mais aussi une chaleur caniculaire à priori.







Hourra! Tante Emma a une piscine!







Emma s'affole.



La princesse de son royaume (c'est à dire elle-même) a aperçu dans le jardin une autre copie conforme du chien.



A t-elle la berlue?



La petite mène l'enquête et sa Tante a sa suite, pour tenter de comprendre ce qui a bien pu lui passer par la tête.



La chute est joliment tendre.



Louise, une adorable chipie, que l'on aime à retrouver, plaisir des yeux avec cette touche rétro 50-60 américaine sur le décor et un ton toujours aussi adorablement impertinent.
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Louise de New York : L'actrichanteuse

On avait déjà aimé Louise de New York : détective aux mêmes éditions, on continue avec L'actrichanteuse qui fait tourbillonner le lecteur à travers les jeux que s'inventent les enfants pour rendre la vie plus gaie.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Louise de New York : La détective

A lire pour découvrir qui est cette Louise détective. A lire... jusqu'au bout bien sûr, comme un polar.
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Les erreurs dans la peinture

Voilà une façon bien originale de traiter l’Histoire de l’art ! Sur une idée de Jean Poderos, cet ouvrage a été réalisé par Christiane Lavaquerie-Klein et Laurence Paix-Rusterholtz. Ces auteurs nous permettent de parcourir des œuvres célèbres t de Van Eyck à Rembrandt, en passnt par Picasso et Matisse d’une manière peu conventionnelle en s’attardant sur les erreurs présentes dans les productions picturales de ces artistes de génie. Ce livre, tel une enquête policière, nous livre pas à pas et indice par indice les pourquoi du comment de telles erreurs. Ce livre est alors bourré de petites anecdotes qui permettent de faire aimer l’art au plus réfractaire. Une très belle initiative qui rend un visage plus humain aux auteurs de ces prestigieuses toiles.

A découvrir de toute urgence !

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Louise de New York : La détective

Une excellente approche des polars américains des 40'50', avec dans le rôle du détective une vieille dame pas très charmante ayant résolu de nombreuses enquêtes dans Big Apple, et qui tient son crime avec cette inexpliquée panne de courant dans toute la ville. La résolution de l'énigme sera bien plus surprenante qu'on ne s'y attend.
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Jack marin d'eau douce

Un album déroûtant mais qui trouvera sa raison d'être à la fin.

Nous suivrons les journées de la petite famille de Jack, avec des parents tout de même un peu stressés.



Le petit Jack se montrera un enfant toujours constant, d'excellente humeur et toujours satisfait pour ses camarades.

Trop calme?



La narration de l'auteur Jean Poderos insistera sur ces adorables parents qui apréhenderont toujours que leur fils face un jour un caprice, de ne pas avoir comme les copains ou de ne pas faire aussi bien que les cousins.

Puisque rien ne se passera de mal pourquoi attendre le pire et ne pas juste profiter, comme Jack?

Dur dur d'être parents?



La tension s'expliquera lorsque Jack dans son bain un jour fera sa crise: " il ne veut pas être un marin d'eau douce!"

La formulation sera tournée d'une manière poétique pour désigner le bain, de telle sorte que les lecteurs pourraient ne pas saisir cette folie soudaine?

Et tout deviendra clair par la suite: Jack ne marche pas.



Voila pourquoi ses parents s'inquiétait de ses réactions en l'exposant en spectateur aux activités d'enfants ordinaires, tous ces enfants vont s'amuser en faisant ce qu'il ne peut pas faire.



La fin est assez belle, offrant une alternative à Jack pour être marin à sa manière.

C'est un album utile au bout du compte, pour poser les choses peut-être avec des enfants infirmes et envisager des alternatives d'activités qui pourraient leur plaire, pour satisfaire les parents et ses parents.

Un album étonnant.

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Louise de New York : La détective

Qui a éteint les lumières du quartier où vit Louise ? Et qui appelle Louise au début de l’histoire ? C’est sur ces double question que débute un récit malicieux et en trompe-l’œil !



Cet album explore les possibilités de l’imaginaire avec beaucoup d’humour et de rythme. Les enfants apprécieront la façon dont les auteurs observent le monde en se mettant à leur niveau. Ainsi, le protagoniste féminin, Louise est décrite au départ comme une dame vieille et moche !

Sous couvert d’une enquête détective, savoureuse, pleine de suspens (mais sans faire peur), les illustrations, précises, colorées, pertinentes, nous font découvrir New-York. Il y a des cadrages originaux comme cette vue en plongée des rues newyorkaises surplompées par l’appartement de la vieille Louise ou cette vue d’ensemble de la ville plongée dans le noir où l’on détaille un seul appartement illuminé. De quoi, donner à l’enfant la matière à se perdre dans les dessins pour observer ! D’ailleurs, la chute de l’histoire lui réserve une surprise qui l’incitera à relire l’album et à mieux observer les indices qui ont été laissés au fil des pages !!!
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Louise de New York : Un été de chiens

Un vrai cadeau pour les yeux et le moral.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Louise de New York : La détective

Un album pour qui ?

je n'ai vu que des critiques positives voire dithyrambiques pour cet album, d'ailleurs primé (par un jury d'adultes ?)

J'ai donc dès que je l'ai trouvé en bibliothèque profité pour l'emprunter et le lire à mes petites-filles (bientôt 7 et 9 ans).

Aucun succès.

Elles n'ont pas compris la fin, ni donc l'histoire. Et pour moi, un album qui demande à être expliqué ou accompagné, ce n'est pas un bon album. Le livre doit se suffire à lui-même.

Les illustrations ne leur ont pas plu non plus, pourtant New York est une ville qui nous intéresse, mais ces collages les ont laissé de marbre.

La détective "vieille et moche" bof, et que le coupable soit forcément celui qui est vieux et moche n'est pas quelque chose qui me paraît intéressant comme idée.

Bref, une belle idée pour les adultes apparemment, mais j’aimerais bien savoir si des enfants sont été intéressés par ce titre.
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Les erreurs dans la peinture

Vous êtes vous déjà étonné de la longueur du dos de la grande odalisque d'Ingres ( au Louvre) ? ou des reflets qui ne coincident pas dans les miroirs de Velasquez ? le peintre s'est il trompé ? ou veut-il signifier autre chose ? .

De Van Eyck à Matisse, 34 tableaux sont ici passés au crible : anachronisme, confusion, quiproquo, on reste perplexe parfois ! mais il est sûr que l'historien d'art peut se transformer en détective.
Lien : http://www.cleditions.com/?L..
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Jack marin d'eau douce

Jack est un petit garçon sans histoire, jamais triste et toujours joyeux, d’un « heureux caractère » comme se disent ses parents. Il surmonte les petits malheurs de la vie avec une force étonnante. Jusqu’au jour où Jack se montre inconsolable… car il veut devenir un vrai marin d’eau douce, un de ceux qui affrontent tous les dangers !

Ce n’est qu’à la fin que le texte et l’illustration apportent de concert un éclairage nouveau à cette histoire. Une deuxième lecture s’avère alors nécessaire, pour comprendre ce qui fait de Jack un personnage héroïque, dans cet album empli de bonheur et de poésie.
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Louise de New York : La détective

Prix 1er album de l’Association des Librairies Spécialisées Jeunesse

http://actualitesalsj.blogspot.be/2014/01/gaia-guarino-prix-premier-album-2013.html
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