Elle est là, avec ses énormes loges en balcon, ses perrons flanqués de massives rampes de pierre, ses tourelles crucifères, ses fenêtres géminées à croisillons, ses sculptures grimaçantes de guivres et de tarasques, ses portes cloutées.
Elle sue la morgue de ceux qui l'habitent et la terreur de ceux qui la frôlent.
Sa façade est un masque grave, où l'on cherche en vain quelque sérénité, c'est un visage tordu de fièvre, d'angoisse et de colère, qui ne parvient pas à cacher ce qu'il y a d'abominable derrière lui.