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Critiques de Jean Ray (325)
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Harry Dickson, tome 6 : La conspiration fan..

La consultation fantastique emmène Harry Dickson au sein de l’ex-urss. Une course poursuite entre entre l’ex KGB emmené par  Georgette Cuvelier et le détective qui essaye d'extraire “l'homme de Moscou” vers l'Angleterre. 



À lire pour suivre une bonne aventure d'action haletante du début à la fin. Un récit d'espionnage des plus classique 100 % action. 

Harry va devoir bien se tenir face à la terrible française car il va se trouver dans une bien fâcheuse posture… 

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Malpertuis

Et les maisons hantés alors ? Matheson, Jay Anson...et quelques autres grands noms....

Et...et...Le meilleur de tous ? Peut être bien : Jean Ray !

Ce billet est un prétexte pour parler de cet auteur belge que les spécialistes du genre placent à la hauteur de Lovecraft : écriture au style flamboyant, sens du merveilleux de l intrigue, de l énigmatique et Jean passe 😅

Il a aussi inventé un Sherlock Holmes américain : Harry Dickson qui a été adapté en BD

Une entrée possible , parmis d autres pour le découvrir Malpertuis : intrigue au cordeau sans un pouce de graisse : magnifique !!

Jean Ray c est un grand, grand maître du fantastique à découvrir d urgence pour les amateurs qui ne le connaissent pas
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Malpertuis

babelio_id:Ray-Malpertuis/1473835
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Maîtres du vertige

Si je peux vaguement comprendre le concept de patriotisme, j'ai par contre toujours considéré celui de nationalisme comme particulièrement idiot. Le chauvinisme m'échappe. Pour tout vous dire, même l'invention du minitel n'est pas parvenue à exalter mon sentiment d'appartenance à mon pays. Mais voilà, lorsque Serge Lehmann affirme que c'est à nos concitoyens que peuvent être attribuées les origines de la science-fiction, là, je me lève comme un seul homme et pousse un retentissant cocorico !



C'est dans un manifeste qu'il publie en 1909 que Maurice Renard, le père du Professeur Krantz et précurseur du registre, s'approprie le terme de "merveilleux-scientifique" et en pose les jalons. Notez le tiret, il a son importance. José Moselli, Théo Varlet, Jacques Spitz ou encore Camille Flammarion, les auteurs qui s'y frottent produisent une littérature populaire à la croisée des chemins entre imagination scientifique et rationalisation du surnaturel. Ce genre connait alors de très belles heures. Il faut toutefois être honnête : c'est outre-Atlantique qu'il s'est largement popularisé au fil du vingtième siècle. Dorénavant, sous l'étiquette "science-fiction", il s'est diversifié en une multitude de sous-catégories, de la dystopie au space-opera en passant par le cyberpunk ou le post-apocalyptique. Depuis, les lecteurs les plus ouverts ou les plus avertis tendent même à considérer cette littérature de genre comme de la littérature tout court.



Dans sa riche préface, longue d'une centaine de pages et qui détaille ce que je viens ici de résumer en quelques lignes, Serge Lehman revient sur cet âge d'or et sur ses origines. L'idée est moins de chercher à remonter jusqu'au père du néologisme pour lui en attribuer le mérite que de tracer les contours du concept. Il en dresse donc une définition et se penche sur les auteurs qui s'en revendiquent. De fait, si elle rend hommage à tous ces romanciers et novellistes, parfois familiers des amateurs mais inconnus du grand public, cette préface est un précieux carnet d'inspiration et une mine de patronymes à retenir, parmi lesquels, notamment, ceux dont Serge Lehman a sélectionné les écrits.



En effet, n'oublions pas que derrière la préface se bousculent six nouvelles, chacune précédée d'une superbe illustration de Greg Vezon. Six nouvelles - trois signées d'auteurs plus que confidentiels (Pierre Mille, Renée Dunan, Claude Farrère) et trois autres d'incontournables du genre (J.-H. Rosny aîné, Jean Ray, Jacques Spitz) - dont je ne suis pas sûr qu'il soit utile d'entreprendre les résumés (vous pouvez de toute manière les retrouver sur votre minitel via un 3615 quelconque). Et pour cause, même si les nouvelles ont toutes un intérêt sont sans doute révélatrices d'un genre et d'une époque, il y a fort à parier qu'une fois le recueil refermé, il n'en restera que la préface, qui, au-delà d'introduire ce qui lui fait suite, l'occulte.



Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Fantômes sur la lande sauvage

Je connaissais ce roman de longue date, puisqu’acheté et lu dans les années 80 au moment de la fermeture des éditions NéO. Mais c’était une édition expurgée. Mais ce n’était pas le fait des éditions NéO qui se sont contentées de reprendre une précédente édition de ce roman jugé trop dur pour être mis entre toutes les mains.



Je découvre, avec les versions complètes, réalisées à partir des éditions originales en français ou en Flamand, selon les cas, des récits beaucoup plus durs, dans lesquels l’auteur n’hésitait pas à présenter les conditions de vie des enfants dans ces orphelinats/« maisons de redressement » que les britanniques appelaient Workhouse et qui étaient plus souvent des bagnes que que des orphelinats tels qu’on pourrait se les imaginer maintenant. Tels que nous les décrit Jean Ray, les fonctionnement habituel était inadmissible même pour des « maisons de redressement ». Et on y enfermait aussi des orphelins qui n’avaient personnes pour les prendre en charge.



Dernier point de cette comparaison : Les feux follets de Satan, titre retenu par les éditions NéO, met l’accent sur un élément accessoire du contexte. Le titre original est plus adapté, car, comme souvent dans les œuvres de cet écrivain, l’histoire se déroule dans une région isolée et pauvre, principalement constituée de landes sauvages et de marais. À croire que la Grande Bretagne et l’Irlande ne sont constituées que ce genre de paysage.




Lien : https://livres.gloubik.info/..
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Malpertuis

Globalement, j’ai apprécié le concept original mêlant fantastique, religion, croyance, mythologies.

L’ambiance fantastique est assez bien rendue et la construction du récit interessante.

Toutefois, j’ai trouvé que l’histoire présentait de nombreuses longueurs et que le style était un peu verbeux avec l’emploi de vocabulaire daté ou inusité.

La lecture n’était pas inintéressante mais un peu poussive malgré tout. Peut être faudrait-il plusieurs le lectures pour en apprécier pleinement le sens et les références.

Bref, pas une lecture inutile mais pas un chef d’oeuvre non plus.
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L'île noire

Sans doute un des meilleurs romans écrits sous le nom de John Flanders en néerlandais. Pourquoi ? Parce que la première partie du récit se déroule à Gand, la ville du maître conteur, lui conférant une indéniable authenticité, avec ses descriptions gourmandes et peut-être quelques éléments autobiographiques. Comme ces deux jeunes frères qui aiment tant lire les cartes et rêver de voyages lointains... Les deux récents orphelins sont confrontés à un affreux mystère dans une chambre close ; un démon de "l'île noire", en Polynésie, où le père et l'oncle disparus ont navigué à une époque lointaine. Un élément fantastique assez rare dans les John Flanders aux solutions souvent rationnelles. Débute ainsi une enquête familiale et un long périple de l'Europe au Pacifique, en passant par l'Australie. Le lecteur se retrouve alors dans un roman d'aventures maritimes, documenté, aux nombreux rebondissements et course-poursuites, à travers les archipels polynésiens. On regrettera un final un peu expéditif, mais le voyage en vaut la chandelle.
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Malpertuis

Au seuil de la mort, l'oncle Cassave convoque sa famille : ceux qui veulent son héritage devront habiter Malpertuis, son étrange demeure. Pire, seul le dernier survivant touchera l'intégralité de cette fortune...



Malpertuis est un livre qui me tentais depuis bien longtemps, et lorsque j'ai eu la surprise de le recevoir dans ma KUBE, je me suis dit que c'était enfin le bon moment ! Sur la forme, l'écriture de Jean Ray est riche, parfois un peu ampoulée, mais si agréable à découvrir. Son style un brin vieillot contribue à dresser une ambiance très particulière, presque hors du temps, qui renforce le sentiment de malaise qui baigne Malpertuis en permanence. La première partie du roman paraît un peu longuette, on ne sait pas trop où l'auteur nous emmène, et il faut attendre la seconde partie pour enfin assembler les pièces du puzzle. Et là-dessus, j'avoue avoir été agréablement surprise !



Avec un pitch comme celui d'un héritage qui reviendra à l'unique survivant de la famille, je m'étais attendue à une histoire proche de celles d'Agatha Christie sur fond de maison hantée, et j'ai adoré me tromper ! Malpertuis est un livre très riche, qui se plait à perdre le lecteur avant d'enfin aborder son propos. L'ambiance confine au malaise, les petites révélations nous perdent plus qu'elles ne nous aiguillent, et pourtant une fois la fin arrivée, force est de constater que tout se tient à merveille, ce qui pousse à le relire une seconde fois pour savourer cette première partie qui se dévoile enfin.



Tant sur la forme que sur le fond, Malpertuis est à mes yeux un grand classique de la littérature horrifique, qui se classe aux côtés d'autres grands noms comme ceux de Arthur Machen ou encore H.P. Lovecraft. L'histoire est extrêmement riche, les scènes horrifiques ne sont pas gratuites, et l'ambiance est un bijou tel que c'est la demeurer de Malpertuis elle-même qui semble vivante.



Un très très bon livre horrifique !
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Les Feux Follets de Satan

Une sordide maison de redressement pour des garçons orphelins au nord de l'Angleterre ; l'accaparement de richesses par des hommes de loi corrompus ; des jeunes héros confiés à un oncle horrible ; un étang hanté par un spectre rieur. Tels sont les éléments de ce roman de John Flanders alias Jean Ray, toujours à l'aise dans les portraits de fouetteurs d'enfants et les descriptions glauques d'une Angleterre fantasmée. Le conteur de Gand ne rechigne pas devant la violence des tortures infligées et même la mort d'une jeune victime. Les figures du bien sont un prêtre des quartiers pauvres de Londres et de mystérieux justiciers, coureurs des bois. L'intrigue a l'odeur du fantastique, cependant la résolution sera rationnelle, à tel point tirée par les cheveux que Jean Ray se sent obligé d'ajouter un épilogue explicatif. Et bizarrement tout se tient, les éléments farfelus s'imbriquant comme par merveille.
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La gerbe noire

Pour les amateurs de Jean ray, les trois nouvelles inédites sous pseudonyme sont à lire aboslument - et auraient dû être reprises dans les dernières éditions complètes chez Alma. le reste est fait d'histoires déjà bien connues pour Ray et Owen, et de'historiettes "fantômales" sans grand intérêt à moins d'être passionné par la littérature fantastique naphtalinée de la fin du XIXème/début XXème avec ses fantômes... A part la nouvelle d'Ambrose Bierce, à la fin suffisamment ouverte pour qu'on puisse, justement, la rapprocher de l'oeuvre de Ray.
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Malpertuis

Je n'avais jamais lu Jean Ray et je suis tombée sur ce roman par hasard, dans une bourse aux livres. Une vieille édition des années 80 un peu moche, mais dont la quatrième de couverture aura su me tenter. Et puis, pour 2 euros je n'allais pas me priver !



C'est une lecture qui restera gravée en moi tant elle est singulière. Malpertuis, c'est un manoir. Un vieux manoir. Et dans celui-ci, l'oncle Cassave organise l'héritage qu'il va léguer à sa famille après sa mort, qui ne saurait tarder. Une seule condition pour accéder à sa succession : venir vivre dans le manoir pour de bon. Ainsi, cousins, cousines, tantes, oncles, tous et toutes viennent vivre sous le toit de Malpertuis. Commence alors leur cauchemar.



Jean-Jacques Grandsire est l'un des héritier de l'oncle Cassave. L'ennui qui rythme son quotidien dans la bâtisse est entrecoupé de scènes qui marquent par leur violence : un habitant du manoir est retrouvé la tête clouée au mur mais continue tout de même de chanter, un autre se fera agresser par des créatures ailées, et ainsi de suite. Tout autant de bizarreries qui surviennent dans ce vieux manoir.



Le style de Jean Ray est très particulier. J'avoue qu'il aura été parfois difficile de suivre le récit à cause d'expression désuètes ou alambiquées dont il m'aura fallu chercher les définitions dans le dictionnaire (mais j'ai enrichi mon vocabulaire, c'est pas si mal !). La narration est construite de manière tout à fait inhabituelle avec un narrateur dont nous ne connaissons jamais l'identité qui a seulement compilé des témoignages sur le destin de Jean-Jacques Grandsire. En progressant dans le récit, on se rend compte que le fantastique est rattrapé par la mythologie de Malpertuis. Se mêlent alors la religion, les mythes, le Destin.



Une lecture bien singulière qui ne plaira pas au tout venant.
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Malpertuis

On trouve dans ce roman paru en 1943 plusieurs ingrédients des classiques de l’horreur et du fantastique : une maison hantée et ses fantômes ; une entame à la fois mystérieuse et destinée à donner au récit qui va suivre une caution de réalité, puisqu’il serait la transcription de manuscrits trouvés par un premier narrateur, dont l’enchâssement confère au texte une dimension labyrinthique.

Cela débute avec l’agonie de l’abject "oncle Cassave", dont le testament perpétue post mortem l’expression de son autorité malveillante. Sont présents à sa lecture les trois sœurs Cormelon, portant les voiles d’un sempiternel deuil ; le cousin Philarète, toqué de taxidermie ; le couple Dideloo et leur fille Euryale, dont la rousse et condescendante beauté obsède le deuxième narrateur, le jeune Jean-Jacques Grandsire. La sœur de ce dernier -la fière et rebelle Nancy- ainsi que Mathias, le commis avec lequel elle tient le magasin de couleurs accolé à la maison, complètent l’assemblée, que consterne la lecture des dernières volontés du défunt. Il y impose à l’ensemble de ses héritiers d’habiter Malpertuis, où, en plus du gite, le couvert leur sera assuré. Aucun changement ne pourra être apporté à la maison. L’intégralité de la colossale fortune du vieux Cassave reviendra au dernier vivant, ou aux derniers survivants s’il s’agit d’un homme et d’une femme, qui devront alors se marier.



Malpertuis est une demeure sinistre et glaciale, dont la seule évocation, avec le recul, provoque la terreur du narrateur. Il la dépeint comme le "point final de destinées humaines", comme une entité vivante suscitant cauchemars nocturnes et imposant, le jour, la cohabitation avec "d’atroces ombres de suppliciés".



L’horreur s’installe et se concrétise, sous la forme de créatures minuscules et horribles séjournant dans le grenier, d’une chose indéfinissable soufflant systématiquement les lampes que l’étrange et repoussant Lampernisse, ancien gérant du magasin de couleurs occupant les angles morts de Malepertuis, s’obstine à rallumer. Un premier mort est bientôt retrouvé pendu, inaugurant une série macabre.



J’étais très impatiente de découvrir ce titre, défini comme un classique méconnu de la littérature fantastique, et à propos duquel Le Bouquineur a écrit beaucoup de bien.



Et j’ai vraiment apprécié le début de ma lecture, l’écriture à la fois précise et éloquente de Jean Ray, l’atmosphère étrange et angoissante qui pèse sur le récit, et même cette construction enchevêtrée qui peut perdre le lecteur. Ce qui m’a perdue moi, ne réside ni dans la forme, ni dans une problématique liée à la compréhension de l’ensemble : c’est le sens final donné à l’histoire, qui verse dans une sorte d’ésotérisme délirant empruntant à la mythologie, et qui selon moi fait perdre toute crédibilité au texte. Non pas que je croyais aux manifestations surnaturelles précédemment décrites, mais il me semble que de garder le mystère quant à leur origine aurait permis de me maintenir dans ce vague état d’angoisse que la résolution dudit mystère, grossière, a fait s’évaporer.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Malpertuis

Quel roman !



D'abord happé par sa couverture (des éditions Espace Nord, magnifique), je l'ai été dès les premières pages de ce huis clos où une famille se retrouve piégée par la cupidité dans une demeure où rôde un pouvoir aussi oppressant qu'énigmatique.



L'écriture est ciselée, le style précis, pour donner vie à cette maison de Malpertuis qui cache dans son grenier, dans ses murs et dans chaque coin que les candélabres n'éclairent pas des entités qui ne cessent d'épaissir le mystère autour de cette histoire d'héritage qui réunit les protagonistes.

La situation initiale ne laissait pas deviner une telle évolution de ce récit, qui prend un chemin insoupçonné, vers une révélation finale qui m'a personnellement scotché.



Un chef d'oeuvre du fantastique, et une des mes lectures les plus marquantes. C'est pour lui rendre hommage que j'en fais ma toute première critique sur ce site, et je recommande tout.e adepte du genre (et même les autres !) qui n'aurait pas encore visité la demeure de Malpertuis, de la parcourir au travers de ces pages si remarquablement bien écrites.

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Les contes noirs du golf

C'était le recueil du maître gantois qui m'attirait le moins, en raison de mon désintérêt pour le golf. J'ai bien fait de surmonter ma crainte originelle, car même s'il n'atteint pas les cimes des "contes du whisky", de "la croisière des ombres" ou des "contes de Canterbury", il s'agit d'un opus très original et prenant. Jean Ray arrive à transmettre son amour du noble jeu, brodant autour des traditions, des clubs et des carrières de golfeurs célèbres. Il recompose de toutes pièces un folklore singulier, british en diable, ayant ses propres règles et rassemblant toutes les obsessions de l'auteur : balles ensorcelées, links jouxtant des forêts maudites, drivers à l'histoire entachée de sang, golfeurs envoûtés, visites de la faucheuse sur les greens, rivalités meurtrières. Au final, Jean Ray s'amuse sur un immense terrain de jeu qui ne cesse de s'étendre, des vestiaires à l'Egypte ancienne. Indispensable pour les adeptes de fantastiqueur belge, même ceux qui détestent le golf...
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Le grand nocturne - Les cercles de l'épouvante

J'aime Jean Ray même dans sa littérature alimentaire .mais ici ,c'est le top :construction complexe (patchwork de textes d'époques et d'auteurs différents) ,ambiance hyper-glauque et idée géniale mêlant la mythologie grecque (l'Olympe presque au complet) et le folklore européen (loup-garou).Très réussi.
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Les derniers contes de Canterbury

Ces « nouveaux contes » respectent la trame chorale de l’illustre modèle, et entraînent le lecteur dans un maelstrom d’horreurs sans nom, dont le véritable auteur pourrait être le diable, « le plus grand conteur d’histoires ».
Lien : https://www.sudouest.fr/cult..
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Les contes du Fulmar

Dans les années 80, les éditions NEO avaient eu la bonne idée de rassembler tous les textes maritimes de Jean Ray écrits sous le nom de John Flanders, la plupart traduits du néerlandais, certains en français à l'origine. Contrairement à Hodgson ou Conrad, le maître gantois n'a pas l'expertise technique de la navigation ; ce qui ne l'empêche pas de nous emmener sur toutes les mers du monde. Des contes très brefs de deux ou trois pages, à l'exotisme exubérant, à l'imagination débordante, mettant en scène souvent des animaux plus intelligents que les marins qui les accueillent. A bord de rafiots misérables, les équipages multiethniques seront les témoins des miracles les plus improbables, tandis les esprits vils et perfides subiront des coups du sort bien ironiques. Les chutes feront sourire les lecteurs en quête de divertissements iodés. Cependant, ne cherchez pas ici de chef-d'œuvre comme "Le psautier de Mayence". Ces contes avaient plutôt pour seule fonction d'amuser le lecteur passager. Comme d'habitude Jean-Michel Nicollet a composé une illustration mémorable.
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La Malédiction de Machrood

John Flanders, alias Jean Ray, alias Raymond Jean Marie De Kremer, était un fervent lecteur de Dickens et de Stevenson. Dans ce court roman, il propose un récit tortueux empruntant à la fois à "Oliver Twist" et à "L'île au trésor", presque un hommage. Nous suivons en effet de jeunes protagonistes face à de sinistres comploteurs qui tentent de capter un héritage et recherchent un trésor dans un marais maudit. Si l'atmosphère est fantastique en diable, la résolution se rapproche d'une intrigue policière. Un mélange bien dosé, dont John Flanders avait assurément le secret. Dans ce recueil composé par les éditions NEO, on trouvera aussi une série contes très brefs ; une sorte d'encyclopédie de superstitions exotiques, qui démontrent la folle imagination de l'auteur. Au final, une nouvelle un peu plus longue et très intrigante, "Les collines rouges", emmène les lecteurs dans une étrange cité en ruines au milieu de montagnes rouges.
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Harry Dickson, tome 7 : L'étrange lueur verte..

La série des Harry Dickson, c'est comme une madeleine de Proust pour moi. Un jour quand j'étais jeune et que j'avais déjà emprunté tous les sherlock holmes et Agatha Christie de la bibliothèque de mon père, il est revenu avec un Harry Dickson en disant tiens un autre détective par un écrivain belge tu vas apprécier. Et en effet à l'époque j’ai lu toute .la série.

Aujourd'hui je les relis pour un challenge mais j'apprécie toujours autant. Un détéctive qui devine tout par de petits indices mais ne dis jamais rien et on comprend tout seulement à la fin, en tout cas moi je me suis encore fait avoir je n'avais rien deviné.

Il y a deux histoires dans ce tome, la première une étrange lueur verte brûle des hommes et des bâtiments. Et dans la seconde ma préférée, Harry Dickson surveille un savant qui aurait fait une découverte pour accéder à la quatrième dimension. Dans cette seconde histoire on est vraiment dans le brouillard au début on ne comprend même pas l’enquête et on pourrait croire à une histoire fantastique.
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Les derniers contes de Canterbury

En mettant ses pas dans ceux de l’illustre Geoffrey Chaucer, l’écrivain belge avait voulu marquer l’histoire de la littérature. Et il le fait à sa manière, en proposant une pièce maîtresse de la littérature fantastique.
Lien : https://www.marianne.net/cul..
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