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3/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Aquitaine , 1961
Biographie :

Jean-René Lassalle est un Écrivain, Poète, Traducteur et Essayiste.

Il est né en 1961 en Aquitaine.


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Bibliographie de Jean-René Lassalle   (2)Voir plus

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
perception sensation sentiment
  
  
  
  
perception sensation sentiment et pensée quadricomposent cube

à pointes d’yeux roulant sur triple cylindre aux dents musicales dis

patchées se succédant en gueule de limonaire cascadant



La langue athanato-anatomique aimantée yoni pro

créant laissant vent de vie s’engouffrer dans respons

sibilités aux multilingues têtes-cloches ab-errantes



cette occupation n’a aucune justification quand liberté éco

nomique perd son éthique loin de griffes criss-plaisir sur mousse

lines thésaurisant veines bleues tendons grèges muscles pourprés.
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Poème 6


émet/tait soleil…

émet
tait soleil
couchant d’été qui décrivait
courbe d’évènement d’un long temps distant en lumi
ère doucement effervescente comme océan semblant illimité
de potentiel les lueurs glissaient lentement sur mer hors-obscur
chaque occurrence naît et meurt et leur perception grenat
sur rutilant échappant (étai rai quand
rose) désirée en dissout naissance et mort dans un sans-temps
post-mortem : clarté vapeur sur port ouvert où visages
épaules plexus solaires osselets et valves s’éclairent
aux revenants et partants rêvant encore-absente nuit
bleutée diamantée en acte non-rétribué : ailleurs boule de foudre-douleur
flotte crissante sans corps, chevelures serpentent dans forêt, sans-origine
entre sensors interloqués d’un monogramme sans-nom : in / é
vocation vibrée vous vide donc sauve ?
luisance dépliait ombres effilées membrées sur quai doré
éclairé(e) de ciel la scène paraissait nielle
éperdu dans frêlité feuillée l’aide ne fut puis
apparaît disparaît en variations de clarté et bruisse
presque imperceptible s’évase pour aider
qui aidera et repart sans retour en limpidité
radieuse ressourcée avant matine
langage origera du substrat aube
rose tirilisée rediffuserait mélodis
à coloris qui d’été couchant
soleil émettait
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Poème 2


filasse…

filasse
lissée à l'eau perd
force, poids du fini pousse à infiniment
infonder larguant manteau de douleur sur s'incriminant
filiation induit procrée ou refus, défection nuit ou criéer, chimie
de la machine plombe, à rompre dans la broie teiller lin de
l'écorce, ne s'accusant pas d'accès à vie un oiseau haloé
se libère vers un ciel, naissance qui dure chute peignée en étoupe
à filer, une tombe de pierre sera bierre de l'ombre, la voix
obsédante nécessaire s'articule sans destinataire avec lumière
de l'esprit répond à celle solaire, fumigeant père-porte
et une mère-mort en vidéovampires, au mont tonnerre bière
narcotique de brühl en roer l'heur était seul désisolant ornement
vêtu d'un linge de lettres, réglant l'un taille de fosse et temps
de sa refermeture, l'autre arbre plein-vent en conservation média-
multipliée, géométrisée sensible tourbe chauffe bêchée
lumineuses fruits des bois rouge feu noir sanguine
bleu malvé propices à pense mue acidule aromatique
fumant l'eau de la vie, formate prêles limoneuses
de broïch enchâssant sureau
holunderlin médicin
ale luz
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Poème 5


tout/jour l’espace…

tout
jour l’espace
échappe, risque oublier de façonner
fini mémorant ouvertures, éphémère tente
apaiser porteurs de cauchemars. assujetti
à écoulement perpétuel des jours, cultivant gouffru entre-deux
où flux s’informe déforme reforme, le balancement
du vide vers équinoxe vernal aux minutes de lumière
éclosant microexponentielles sonde infusées
à musiquer et métaux à mastiquer, battement résonateur
réactualisé. nus commotionnés sur sol froid
fixent deux lunes en contre-parallèle,
tentant apaiser veilleurs d’intranquillité
adaimantés au glissement perlé des heures, pulsion d’un
pouls moiré, murs obliques
fenêtrés géométriquement que clartés-
triangles se concentrent en progressifs argentés carrés
effleure-paroi s’assemblant flamme à midi
au centre rondeau miroitant, à cette seconde de nuage
les particules de glace ascendant-ludion fondent en pluie,
s’ensuit cascade de trans
formations
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Poème 3


hi/sse roue...

hi
sse roue
gigantomache ébréchée
poutrée ignifiable : mélosse s'insinue
en harmonios, vecteurs ricochent entr'clapots
reflets, interconnecte arachnéennes dolors
à volupté pose les pions de la difficulté, les animaux
sont guidés entre feux de bengale, catégorisant peurs
du plan autoengendre rythmes dans le temps, la structure émouvante
gymkhane aux délicatueux millilitres, intonation affaiblie
se désosse s'expresse sur la table nycte-flamboie à
rouages : ébauche sur mur pourtour d'ombre d'un
aimé l'encore vulnérabilité s'oriente vers l'échangeur
de veines contre instructure échouée
en chute et psychomaillage ambule
dans ampleur, un promeneur autophoto
s'évapore dans le petit jardin, l'ignoble mort
lui vole des minutes mais coruscante
tomatl l'emplit de sa couleur
recompose furor en ténue
roue en feu dévale nuit
affleure signifiable
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Poème 4


ex/tirpe de la nuit…

ex
tirpe de la nuit
sa forme de signe : perle
rubéifiant, recherche éclairée
par réfraction de l’éther à l’air au verre
un courage d’aiguille
qui sauve chaque jour endragonné
par métaphore et par feu. rai en dresse
bois gaineur chlorophyllé sur pointe graphite, le nain médecin
soigne soi même, traçant lettres en alvéoles, dont sens émergent
sur champs de ce qui est dit exister. rouges cristaux d’hématite
s’il existe un x tel
que sur la base du pouls du jour structurant
polyrythmies. son nom propre étant. rouge
la terre de bauxite alumineuse, roule
boule de douleur dans l’hypomonde mais soufflant poudre noire
autour main sur feuille blanche : scrute autre
plan, accorde onde, transharmonisés dialogiques
vivance émettant d’un capteur
irrigué de paysage, montrant du doigt
un objet dans une langue maternelle
commune à plus d’un
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Poème 1


transie…

transie
trace malléant
fragil auxil i aire inanimée
l'entrecroisement félin qui se nomme soi(e)
parle l'hybride, rétractile périvagin
aux vents avivé jusqu'à l'oblitération jouie
tu nu et je jeu s'inversent, deux soleils
se lèvent qui au ciel qui en la mer, émettant
sens dans son, onde animant corpuscule un
moi non-agissant (fléchi) on l'aspirobserve (réfléchi) :
« la loi doit pas frapper le déprivé d'abri », voile
écrivisible. (personne, œuvre, temps). re-source
herbes racinantes, séquestration
dans cycline percevant l'omni
présence d'un intégral mortcellement
si étoilé par trajectoires avec oubliant facetté
dans la reprise de simples
évolutions, si n'est un point étonné
que mouillé dans un coin, s'assemblage
respons, abeille intérieure
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piétinant dans le temps selon l’ancolie noire
  
  
  
  
piétinant dans le temps selon l’ancolie noire qui recueille l’eau

de la rêverie distendue rétrécissant les heures la silhouette se

rabat délyr sur ses huit pieds six yeux tisse rosée en arabesque



articulatoire rotulée huilée sous ménisque génu

flexe devant la dolorification inverpendue d’un écorché

vif-vire volant en papillones les lambeaux de peau protectante



hélicées mains-étoiles hélant autour étoilement du corps

saisissent l’outil ou le pinceau sachant que ma main ne voit pas

ainsi, lâche-arme serre l’autrui œuvrant caresse ouverte
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