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3.35/5 (sur 47 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Dreux , le 21/08/1609
Mort(e) à : Dreux , le 28/06/1650
Biographie :

Jean de Rotrou, né Jean Rotrou, est un dramaturge et poète français, né le 21 août 1609 à Dreux et mort de la peste le 28 juin 1650, également à Dreux.
Issu d’une famille de magistrats de la ville de Dreux descendant des anciens comtes du Perche, Jean de Rotrou étudie en Normandie et à Paris et, bien que plus jeune de trois ans que Pierre Corneille, il commence à écrire avant lui. En 1632, il devient le dramaturge des acteurs de l’Hôtel de Bourgogne. À de rares exceptions, les seuls événements consignés de sa vie sont les parutions successives de ses pièces et de son recrutement en 1635 dans le groupe de cinq poètes qui avaient le devoir de mettre en forme les idées dramatiques de Richelieu.
Rotrou a essayé d’acclimater en France la comédie romantique qui avait fleuri en Espagne et en Angleterre au lieu de la tragédie classique de Sénèque le Jeune et de la comédie classique de Térence.
À la mort de son protecteur Belin en 1637, Rotrou achète en 1639 le poste de lieutenant particulier au bailliage de Dreux. L’année suivante, il épouse Marguerite Camus et s'installe dans une vie de magistrat et de père de famille modèle.
En 1646, Rotrou produit le premier de ses quatre chefs-d’œuvre, Le Véritable Saint Genest (jouée en 1646 ; publiée en 1648) Dom Bernard de Cabrère (1647) est une tragi-comédie de mérite ; Venceslas (1647 ; publiée en 1648) est considérée comme son chef-d'œuvre; Cosroès (1649) est considéré comme la seule pièce absolument originale de Rotrou.
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Source : Wikipedia
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Jean de ROTROU — Qui est-il ? (France III Nationale, 1960) L'émission "Anthologie française", par Jean de Beer, diffusée le 2 mars 1960 sur France III Nationale. Lecture : Jean Topart, René Clermont, Henri Poirier, Pascal Mazzotti, Jacques Toja, Denise Noë et Régine Blaess.


Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Les martyrs, animés d'une sainte fureur,
En rougiront de honte et frémiront d'horreur ;
Contre toi dans le ciel, Christ arme sa justice ;
Les ministres d'enfer préparent ton supplice
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Ce monde périssable et sa gloire frivole
Est une comédie où j'ignorais mon rôle
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Rendu par cet aveu le premier des humains,
Que j'égare mes voeux sur les lis de ces mains
Qui m'ont si doucement la franchise ravie,
Qui sous de si beaux fers ont mon âme asservie.
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Je méprise vos biens et leur fausse douceur,
Dont on est possédé plutôt que possesseur.
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T'offrant à ma fureur, lâche objet de mes larmes,
Tu sais combien légers sont les coups de mes armes ;
Comme ils sont sans effet, tu les attends sans peur ;
Alphrède, et tu le sais, ne peut frapper au coeur.
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Ô raison égarée ! Ô raison suspendue,
Jamais trouble pareil t'avait il confondue ?
Sottes présomptions, grandeurs qui nous flattez
Est-il rien de menteur comme vos vanités ?
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Et bien, contre un objet, qui vous fait tant d'horreur,
Inhumaine, exercez toute votre fureur,
Armez-vous contre moi, de glaçons et de flammes,
Inventez des secrets, de tourmenter les âmes ;
Suscitez terre, et ciel, contre ma passion,
Intéressez l'État, dans votre aversion ;
Du trône, où je prétends, détournez, son suffrage,
Et pour me perdre enfin, mettez tout en usage ;
Avec tous vos efforts, et tout votre courroux,
Vous ne m'ôterez pas l'amour, l'amour que j'ai pour vous ;
Dans vos plus grands mépris, je vous serai fidèle ;
Je vous adorerai, furieuse ou cruelle ;
Et pour vous conserver, ma flamme, et mon amour,
Malgré mon désespoir, conserverai le jour.
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Noires divinités, filles impitoyables,
Des vengeances du Ciel, ministres effroyables,
Cruelles, redoublez, ou cessez votre effort,
Pour me laisser la vie, ou me donner la mort.
Ce corps, n'a plus d'endroit, exempt de vos blessures,
Vos couleuvres n'ont plus, où marquer leurs morsures ;
Et de tant de chemins, que vous m'avez ouverts,
Je n'en trouve pas un, qui me mène aux Enfers ;
Ce n'est qu'en m'épargnant, que la mort m'est cruelle,
Je ne puis arriver, où mon Père m'appelle,
Achevez de me perdre, et dedans son tombeau,
Enfermez avec lui, son fils, et son bourreau.
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Cède, cruel tyran, d'une amitié si forte,
Respect, qui me retient, à l'ardeur qui m'emporte,
Sachons si mon hymen, ou mon cercueil est prêt.
Impatient d'attendre, entendons mon arrêt ?
Parlez, belle ennemie, il est temps de résoudre ;
Si vous devez lancer ou retenir la foudre ;
Il s'agit de me perdre, ou de me secourir,
Qu'en avez-vous conclu, faut-il vivre, ou mourir ?
Quel des deux voulez-vous ou mon cour, ou ma cendre ?
Quel des deux aurai-je, ou la mort, ou Cassandre.
L'hymen à vos beaux jours, joindra-t-il mon destin,
Ou si votre refus, sera mon assassin ?
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Dieux ! vous avez un foudre, et cette félonie
Ne le peut allumer, et demeure impunie !
Vous conservez la vie et laissez la clarté
A qui vous veut ravir votre immortalité !
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