Quand Hokusai compose ses deux albums, il sait qu'il comble un vide pictural. Si les peintres s'intéressaient peu à l'art de bâtir, les maîtres charpentiers ne se souciaient guère de peinture et n'étaient pas attachés à la représentation de leurs œuvres. Dans son entreprise, Hokusai choisit d'imbriquer ces deux mondes. (...) Hokusai est l'un des premiers à entremêler ces savoirs. Et une grande partie de son génie créatif repose sur le décloisonnement de ces mondes.