AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean-Sébastien Simard (5)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Les impardonnés, tome 1 : Le huitième sceau (2/2)

Après avoir traversé la mer les deux groupes se retrouvent à Waltzbourg pour débuter la recherche d'indices qui doivent les mener à l'Enfant Sacré. Sans connaître leurs identités ils se rencontrent de manière fortuite, et cette rencontre va prendre une tournure à laquelle on ne s'attendait pas, l'auteur introduit dans son récit un début de romance. Romance qui espérons le ne prendra pas le pas sur le récit principal.



Après un univers de type médiéval classique, notamment avec les clans franchement positionnés culture celtique, l'auteur, avec l'arrivée à Waltzbourg, nous fait entrer dans une société de type Renaissance, aux mœurs quelque peu dissolus et tourné vers les arts. L'auteur continuant à approfondir son monde de belle manière, les descriptions sont bien dosées, pas trop longues mais suffisamment précises pour que le lecteur puisse s'immerger totalement dans l'univers. La recherche des sceaux entraîne le lecteur à la découverte des pays de Bebhion, le continent voisin, une occasion pour l'auteur de nous confronter à des régimes politiques différents les uns des autres : théocratique, traditionaliste et isolationniste,, commerciaux à la culture maritime..., mais aussi des paysages géologiquement variés : déserts, forêt de type amazonienne, de type nordique aux paysages enneigés sublimes... On sent derrière cette diversité la nette influence des JDR.



L'enquête, menée par les deux groupes, débute sur forme de chasse aux trésors, les indices sont déclinés sous forme de pictogrammes kaléidoscopiques, chaque résolution conduisant au sceau suivant. Dans cette partie du récit le synopsis est très fortement marqué scénario de JDR. Chaque indice menant les antagonistes dans un secteur géographique différent, c'est l'occasion pour l'auteur d'incrémenter son univers par petites doses, le lecteur de ce fait en apprend plus historiquement, socialement,géographiquement sur le monde dans lequel, en même temps que les aventuriers il s'enfonce. On comprend mieux le passé, la genèse de l'église de l'Unique,...



Les énigmes sont assez simples même si l'auteur fait preuve d'imagination, le côté JDR imprégnant fortement cette part du récit.



Les personnages prennent un peu plus d'ampleur, même si le lecteur se sent encore légèrement frustré car ils ne se développent toutefois pas assez rapidement, notamment côté psychologique, toutefois bannis comme membres de l'église ne laissent pas indifférent.



Avec de nombreux rebondissements et actions diverses, notamment entre les deux groupes rivaux, la dynamique s'avère excellente. Les combats au fur à mesure de la lecture se révèlent de plus en plus travaillés et très visuels.



Le point fort de cette deuxième partie du premier opus, en plus de l'action, reste l'écriture de l'auteur, les descriptions sont maîtrisées ni trop longes, ni trop courtes. Un roman fort bien maîtrisé du début à la fin, malgré quelques longueurs au début de la première partie mais certes nécessaires à la mise en place du récit. Un premier tome de qualité qui donne envie de poursuivre l'aventure.
Commenter  J’apprécie          30
Les impardonnés, tome 2 : L'enfant sacré

Le présent tome reprend brièvement à l'endroit du précédent alors que les quatre impardonnés venaient de quitter les Îles Sacrées après avoir présenté l'Enfant au Phénix. Puis l'auteur nous présente quelques scènes avec l'enfant pour nous faire ressentir que le danger n'est pas écarté. Puis l'on se retrouve quelques années plus tard avec une vue des la machination machiavélique entreprise par l'un des grands prêtres des clans de connivence avec l'Empire pour éradiquer tous les prêtres et prêtresses. Au niveau de l'Empire la donne est changée car à la tête de l’Église et de la Légion sont promus les trois protagonistes qui étaient chargés dans les tomes précédents de s'emparer de l'Enfant. Un changement qui, pour l'enfant et ses protecteurs annonce des dangers imminents, juste au moment où celui-ci révèle ses immenses pouvoirs.



Le récit se poursuit par l'invasion de Gaelys, précédée par la purge des prêtres et prêtresses des clans. Une éradication fomentée par l’Église avec la complicité de l'un des prêtres des clans, comme on pouvait s'y attendre la seule survivante est Marianne.



Si dans la première partie le rythme de lecture avec l'invasion de Gaelys offrait un rythme de lecture enlevé, par la suite certains passages plus lents et un peu longs faisait considérablement baisser cette dynamique et il faut attendre presque la moitié de l'histoire, avec la reconquête de leurs territoires par les clans pour retrouver un rythme plus rapide.



Si les batailles de masse sont très présentes elles manquent de profondeur, elles auraient du être plus développés afin d'amener un côté épique plus présent. Si les intrigues de cour et la politique entre les royaumes sont intéressantes à suivre, notamment pour la suite de l'histoire, elles ne sont pas sans générer quelques longueurs. Le fait de ne pas s'attarder sur la jeunesse de l'Enfant Sacré est un point fort car il évite d'ajouter des longueurs qui ne sont pas nécessaires car ce qui intéresse le lecteur c'est de découvrir comment la prophétie va évoluer en fonction de ses réactions et agissements.



Dans ce présent tome si l'on découvre de nouveaux pays, l'univers se développe peu, on a toutefois une inspiration fortement nordique qui se détache et le côté inquisiteur avec l’Église de Bebbionh se densifie au fil des chapitres. Avec le voyage entreprit par Kadvaël l'auteur nous fait découvrir tout de même de nouvelles villes, mais elles sont plutôt survolées, et l'on découvre également un royaume mais celui-ci aurait pu être plus travaillé en profondeur.



L'Enfant Sacré occupe peu de place dans le début du récit, et ce n'est que vers la moitié de l'histoire que l'on le suit réellement dans sa quête de lui même. L'on assiste à ses harangues sur l'idéologie humaniste ce qui permet de mieux s'approprier le personnage. Marianne occupe quand à elle comme dans les tomes précédents le devant de la scène, la prêtresse devient de plus en plus puissante. Havoc est un peu plus en retrait que précédemment il faut attendre le reconquête de Gaëlys pour le voir en action. Il nous apparaît d'une manière plus réfléchie que précédemment et sort de l'archétype du guerrier nordique. Les deux jumeaux sont assez peu présents, œuvrant dans l'ombre. Quand à Gordred et Garan, ce sont eux qui évoluent le plus en ouvrant les yeux sur les exactions de l’Église de part les individus qui sont à sa tête. Les deux personnages sont tiraillés entre leur devoir et leurs idées. Le machiavélisme de Benedig, devenu Grand Ajusteur de Conscience , devient omniprésent et aux complots succèdent les tentatives d'assassinat sur les souverains des royaumes que l'on découvrent un peu plus.



Avec les harangues de Kadvaël la deuxième partie comporte quelques longueurs mais le final épique où l'on retrouve presque tous les protagonistes principaux gomme cette impression. Un dénouement intéressant car avec la séparation des personnages le prochain tome s'avère plus ouvert.



Avec un récit prenant, à la fois dense mais au style clair et simple l'on n'a qu'une seule envie, celle de lire la suite.
Lien : http://imaginaire-chronique...
Commenter  J’apprécie          20
Les impardonnés, tome 1 : Le huitième sceau (1/2)

L'auteur introduit l'histoire par un court récit se déroulant deux mille ans avant l'histoire principale. Un récit où une jeune femme prophétise la venue d'une nouvelle religion qui devrait remettre en question les religions établies par la venue d'un enfant sacré ou maudit. Les conditions de sa venue faisant l'objet d'une prophétie détaillée mais de manière peu claire. Un postulat de départ somme toute assez basique et très récurrent en fantasy.



Dans la première moitié de l'histoire l'auteur prend le temps de poser ses personnages, d'introduire son univers et son panthéon, de mettre en place le contexte politico-religieux et de nous décrire son système de magie. Certes il est nécessaire de procéder de cette manière pour que le lecteur puisse s'immerger dans le récit, mais les descriptions et explications, notamment concernant le système de magie et le panthéon, se font de manière linéaire qui en plus des longueurs donnent un rythme très lent au récit.



L'ensemble du récit repose donc essentiellement sur la religion, l'univers dans lequel évoluent les personnages ressemblant fortement à celui de la Bretagne lors de l'invasion romaine. Une époque où l'église catholique romaine prônait la radicalisation de son culte par par la force. Un thème travaillé en profondeur par l'auteur mais qui manque toutefois d'originalité car trop souvent abordé en littérature. L'auteur met en place les dogmes de l'église de l'Unique ainsi que les croyances liées aux éléments proches de celles des druides. La magie elle aussi apporte peu d'originalité, trop classique dans son ensemble puisque basée sur les forces naturelles. On retrouve en second plan la forte présence de l'Inquisition et des exactions qu'elle devrait amener dans la suite du récit, ici représenté par l'ordre de la Rose



Les us et coutumes des clans sont bien décrites favorisant l'immersion du lecteur dans leur monde. On retrouve beaucoup d'analogie avec les clans celtiques mais l'auteur semble s'être bien documenté mais une touche plus personnelle aurait été grandement appréciée.



Les personnages sont attachants, notamment les bannis des clans, ici les Impardonnés, les représentants de l'église, hormis le trio de soldats bien caractérisés mais juste ébauchés dans cette première partie, sont trop près de l'archétype du genre. La psychologie des personnages n'est toutefois pas assez poussée côté des quatre compagnons bannis de leurs clans, mais avec la confrontation à venir avec leurs antagonistes on espère qu'ils prendront de la profondeur.



La manière de rédiger de l'auteur est certainement son point fort , le vocabulaire est simple mais pas simpliste, les phrases sont courtes facilitant la lecture et l'action se fait présente dans la seconde moitié de l'opus donnant une meilleur dynamique à l'histoire. Le récit est prenant malgré un classicisme latent. Il est certes difficile de s'en faire une opinion globale car on n'a ici que la première partie du premier opus, il est au moins nécessaire de lire la seconde partie.
Commenter  J’apprécie          20
Les impardonnés, tome 3 : La croisade des hérét..

A la fin du tome précédent nous avions quittés les protagonistes à l'issue du raid sur Roquefeuille pour délivrer Marianne des griffes de l’Église et de son représentant Benedig Volghan. C'est sans nouvelles des uns des autres que nous les avions quittés : Marianne grièvement blessée avait été recueillie par un paysan, Havoc et Gordred emprisonnés dans les cellules de la forteresses avaient été délivrés par Seadar, le pirate, quand aux jumeaux et Kadvaël, ils s'en étaient bien sortis...



C'est dans une partie moins épique que commence cet ultime tome : Benedig a lancé une conscription en vue d'anéantir les Dels et les Morcquais, Kadvaël prépare l'exode des Dels... Après donc un début d'histoire plutôt lent où l'auteur replace ses protagonistes et replace les éléments pour la suite de son histoire, nous avons droit à un intermède plus épique avec l'Enfant Sacré qui fait montre de ses pouvoirs. L'auteur alterne les moments forts avec les moments plus calmes à l'instar des tomes précédents.



Chacun des protagonistes avance ses pions, Benedig se montrant encore plus machiavélique que précédemment... les meurtres continue, les tortures également avec une scène plutôt dure où l'on découvre le paladin noir dans toute la plénitude de ses actions. Un personnage secondaire qui cette fois-ci fait partie intégrante du récit.



La préparation de l'Exode et de la Croisade des Hérétiques occupe la première partie du récit qui se développe ensuite avec la préparation de l'assassinat du roi Camall, le frère du Grand Ambassadeur et là aussi l'on a droit avec la révolution qui se développe à un clin d’œil à notre propre révolution avec pour signe de ralliement un bonnet qui rappelle le bonnet phrygien.



L'univers se développe un peu plus en découvrant plus en profondeur les pays des Dels qui n'est pas par bien des similitudes sans rappeler la Louisiane. L'auteur nous fait également découvrir la cité de Cap-des-Ponts qui avec ses canaux et son architecture nous plonge dans une autre Venise. C'est dans cette cité que Galyad nous fait découvrir un laboratoire où l'on trouve des inventions bien en avance sur l'époque : un hommage à Léonard de Vinci. Puis lors de l'Exode les Dels découvre une cité abandonnée, mais encore en fort bel état en plein désert du pays Morcquais et après Venise l'on a droit à une Babylone mâtinée d'une pointe de culture sumérienne. Une cité que le protagoniste principal découvre, par le biais d'une vision, au zénith de sa gloire. Les descriptions sont très visuelles, on a l'impression d'y être aux côtés des protagonistes. Mais qui dit descriptions très précises dit également longueurs. En effet malgré les nombreuses machinations, les retournements de situations et quelques combats ou batailles le rythme semble plus lent que dans les tomes précédents.



L’Enfant Sacré occupe cette fois-ci le rôle principal et l'on découvre enfin plus en profondeur le protagoniste objet de la prophétie qui a été le fil conducteur de ces quatre opus. Et au fil des chapitres et des découvertes la prophétie s'éclaircit pour le lecteur. Galyad et Feust sont également plus présent ainsi d'ailleurs Elyzabelle et l'on a malheureusement droit à des scènes de sexe. Les autres protagonistes principaux sont moins présents et l'on voit également peu les antagonistes, ce n'est que lors de l'affrontement final que tout le monde se retrouve.



Avant la grande bataille l'on assiste à la prise de Montcastel par les soldats de la Légion de la Rose, mais rien de spectaculaire, le sujet est traité trop rapidement et l'on assiste qu'à quelques scènes. Les combats ne sont pas maîtrisés, ce qui va se confirmer dans la bataille finale. En effet, l'auteur passe trop rapidement sur les préparatifs du siège, et bien que la bataille finale occupe plusieurs chapitres l'auteur ne nous plonge pas au milieu de la mêlée, s'intéressant plus au spectaculaire ou aux combats individuels où sont impliqués les protagonistes principaux. La magie elle aussi se veut plus spectaculaire que vraiment travaillée. Et dans la dernière partie la romance et la rédaction d'une charte définissant les futurs lois humanistes prennent trop de place par rapport à l'action proprement dite.



Au final, cet ultime opus qui nous laissé espérer un final à la fois grandiose et épique ne répond pas pleinement aux attentes des lecteurs : beaucoup trop de longueurs dans ce tome par rapport aux premiers opus. L'histoire reste certes intéressante, mais parfois on n'a pas l'impression d'avancer et l'on a envie de sauteur quelques paragraphes. Il serait tout de fois intéressant de retrouver l'auteur dans un récit peut être moins long et plus rythmé.










Lien : http://imaginaire-chronique...
Commenter  J’apprécie          10
Les impardonnés, tome 1 : Le huitième sceau (1/2)

Gratuit, je recommande tout lecteur de donner une chance à cet ouvrage, en dépit de deux critiques un brin sévères. Il est vrai que quelques erreurs et maladresses demeurent dans les premières pages mais elles ne m'ont pas freiné et bien m'en a pris car la narration ne cesse de s'améliorer au fur et à mesure que le récit progresse. Débuter en écriture n'est pas évident, on cherche son style, on s'épuise en relectures, bref. Je recommande à tout lecteur de fantasy de lui donner sa chance.



Et ce pour plusieurs raisons. D'abord pour la richesse de son univers qui s'appuie sur des inspirations culturelles, mythologiques, spirituelles, religieuses, diverses et variées. Pour ses personnages possédant chacun leur propre personnalité et auxquels on s'attache facilement. Pour la construction intelligente de son intrigue qui nous donne envie de voir les ficelles se dénouer peu à peu. Et surtout pour toutes les réflexions et critiques que pose l'auteur sur différentes problématiques du comportement humain et en particulier sur tout ce qui touche à la religion et à la spiritualité.



Pour résumer je dirais qu'on tient là un savant mélange entre fiction et réflexion philosophique. Bravo monsieur Simard, vous avez donné naissance à un bijou et il serait cruel et injuste de condamner un peu hâtivement votre oeuvre à cause de quelques fautes. Cinq étoiles et basta pour moi ! Une seule chose me fait peur, c'est la proximité du livre avec notre réalité, la prophétie me fait penser à la bible et à l'apocalypse selon saint jean.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Sébastien Simard (5)Voir plus

Quiz Voir plus

Trouvez l'auteur mystère

Le Petit César (titre original : Little Caesar) est un film américain réalisé par Mervyn LeRoy en 1931. Mais qui est César?

Un criminel italo-américain
L'inventeur de la célèbre salade
Un consul romain

7 questions
40 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , roman noir , adapté au cinéma , adaptation , cinemaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}