Les Formosans, apprenait-on encore, se nourrissaient de viande crue; ils appréciaient particulièrement la chair des serpents (après en avoir extrait le venin). Mais surtout, ils ne dédaignaient pas la chair humaine, qu'ils consommaient également crue, avec juste un peu de sel et de poivre pour l'assaisonner. Les hommes avaient le droit de manger la chair des pécheresses et des femmes séparées. Les corps des suppliciés ou des victimes sacrificielles étaient d'ailleurs vendus à cette fin.