AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.69/5 (sur 1514 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Pagny-sur-Moselle , le 17/05/1933
Mort(e) à : Gradignan , le 16/06/2015
Biographie :

Jean Vautrin est un écrivain français. Il est également réalisateur de cinéma, scénariste et dialoguiste sous le nom de Jean Herman.

Après des études de lettres à Auxerre, il est reçu premier au concours de l'IDHEC. Devenu lecteur de littérature française à l'Université de Bombay, il devient assistant réalisateur de Roberto Rossellini. De retour en France, il réalise cinq longs métrages.

Écrivain à la langue généreuse et inventive, ses premières œuvres sont des romans policiers portés par une langue riche et une verve chaleureuse. On retrouve son talent de scénariste dans les dialogues et les descriptions qu'il rédige.

Il connaît la célébrité auprès du grand public en 1989, en obtenant le prix Goncourt pour son roman "Un grand pas vers le Bon Dieu".

En 1987, avec l'écrivain Dan Franck, il créé un personnage de reporter photographe au grand cœur surnommé Boro (dont le "modèle" le plus probable n'est autre que Robert Capa).

En 1998, il reçoit le prix Louis-Guilloux pour l'ensemble de son œuvre.

L'une de ses œuvres phares, "Le cri du peuple", vaste saga sur la Commune de Paris, a été adaptée en bande dessinée par Tardi.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Jean Vautrin   (70)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Dan Franck, auteur et scénariste prolifique revient pour un 9e tome des aventures Boro avec "Boro, Est-Ouest", cette fois sans son acolyte Jean Vautrin, décédé en 2015. Il nous parle ce lundi 16 mai 2022 de cette polyvalence dans l'écriture et de son attrait pour l'histoire et le romanesque. #FranceCulture #écriture #DanFranck _____________________ Prenez place à la Grande Table pour rencontrer d'autres personnalités qui font l'actualité de la culture https://www.youtube.com/watch?v=xJHbbKHstIM&list=PLKpTasoeXDrpsBVAaqJ_sANguhpPukaiT ou sur le site https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie Suivez France Culture sur Facebook : https://fr-fr.facebook.com/francecult... Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture
+ Lire la suite
Podcasts (1)


Citations et extraits (240) Voir plus Ajouter une citation
Le vieux envoie des mots d'amour aux étoiles, aux chagrins, aux guerres et aux vengeances. Il fait pleurer son violon avec quelque chose qui vient de loin et qui vous remue dedans.

Parfois, à force de remonter les sentiers abandonnés et de buter sur les vieilles souches de nos croyances, de grosses larmes ravinent les joues du rescapé d'Auschwitz, et, douce comme une pluie d'automne, son angoisse me recouvre.
C'est gris, c'est simple. C'est sans tapage. C'est souvent minuscule, mais ça a le goût de la vie. En tout cas, ça y ressemble.

Et je pleure à mon tour.
Commenter  J’apprécie          241
"[...] le malheur ne se raconte pas. Il est universel."
Commenter  J’apprécie          250
Ce n'est pas à coups de bâton, ni à force d'indifférence, qu'on chasse les indigents de toute société humaine. Au contraire, à force de se servir du balai pour les humilier davantage ou de la trique pour les expédier plus loin, nos préfets de police les ont voués à une épouvantable misère ... à une effrayante nudité. Ils ont fabriqué aux portes de la ville des ateliers de rancune. Sommes-nous donc aveugles ? Faut-il attendre que les pauvres soient si pauvres qu'il ne leur reste plus que la révolte ? Un jour, les hardes qui pendent au clou deviennent immanquablement l'étendard de la haine !
Commenter  J’apprécie          220
Pourtant, dès mon premier ouf, c'est inouï comme j'avais soif d'aimer les autres. Enfant de la lune et du soleil, j'avais une envie folle de coller mon oreille contre le fût des arbres. D'écouter battre sous l'écorce le suc de la terre. De me mêler à la gaudriole générale. A tout ce raffut de la création. D'orchestrer le cui cui des oiseaux, d'apprivoiser le savoir des personnes. Pas une minute, je n'imaginais que les gens puissent être aussi arrogants, aussi méchants. O mensi! comme nous les appelons dans notre parler manouche.Les gens! Passants ordinaires, je veux dire. Gadjé! Des corniauds de tous les jours qui vont, qui viennent et traversent devant nous.
Comme j'étais naïf! J'ignorais qu'en naissant Tsigane, je serais rabaissé au rang de gueux, de sauvage, de chien errant qui ne connait ni les lois ni la morale ordinaire.
Commenter  J’apprécie          210
Très vite, j'ai su que désobéir, c'était chercher.
Commenter  J’apprécie          230
Je reviens à l'hiver. C'est de lui que nous parlions. Là dessus, il y a bien du souvenir également. L'odeur qui monte de la terre dès que l'humidité s'installe, le soleil qui hésite entre le mauve et le rouge avant d'épuiser sa lumière frisante derrière le fût noir des acacias hantent ma jeunesse. (...). Ne te plains pas Cornélius. La misère est un professeur encore meilleur que les livres. Elle t'apprendra tout !
Commenter  J’apprécie          200
Qu'il fallait que de nouvelles voix s'élèvent.
Que la perte de la parole sous toutes ses formes, sa confiscation ou l'oubli même des mots, de leur signification, de leur sève et de la santé qu'ils contiennent, que l'éloignement, l'appauvrissement du vocabulaire, l'illettrisme, la désaffection du public pour des textes au profit d'images calibrées, orientées, blanchies en quelque sorte, sont un déficit terrible pour la démocratie.
Commenter  J’apprécie          200
Pas vrai ! Pas vrai que ça puisse exister ! Tant d'argent à la fois! Même pas des billets ordinaires! Des coupures à trois zéros ! Toutes rangées. Épinglées. Des liasses. Et aussi des George Whachintone, général et homme politique assez connu ( comme le vérifiera plus tard Chim en ayant recours à son dico) Des dollars en pleine Beauce dans son dictionnaire).
Incroyable, c'était incroyable ! Des picaillons pour toute la vie. Chim en revient pas. En revient vraiment pas!
Assis sur son cul, plein soleil, les jambes écartées, la terre autour de lui, le sac de nylon d'un côté et celui en toile écrue de l'autre, il plonge et replonge son bras dans les profondeurs du trésor. Chaque fois, c'est des millions qui remontent. Pleines poignées. Plus que dans aucun film qu'il ait jamais vu!
Commenter  J’apprécie          191
Elle s'avançait, naissante, balbutiante, naïve dans son exaltation populaire, la jeune " Commune", une bien fragile égérie dans sa courte chemise conquise depuis deux jours seulement, une nymphe conduite, quatre coquelicots tremblants au corsage, à l'autel de l'hécatombe par des barbus aux yeux doux, avec des allures de sains, dont les seules ardeurs étaient celles de la foi jacobine, la haine de la guerre, de toutes les servitudes, et la croyance en l'arche de raison socialiste qui allait sauver les prolétaires.
Commenter  J’apprécie          182
Les tringlos errent dans la ville et frayent avec la population. A Belleville, les effectifs logés chez l'habitant tournent révolutionnaires !
Ils fraternisent ! ils garibaldisent !
Commenter  J’apprécie          190

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean Vautrin Voir plus

Quiz Voir plus

Dragon ball

Comment s'appelle le personnage principal ?

Sengoku
Sankogu
Sangoku
Senkogu

11 questions
293 lecteurs ont répondu
Thème : Dragon Ball, tome 1 : Sangoku de Akira ToriyamaCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..