Aucun signe de la croix, ni la gammée, ni l'autre,
Mais l'homme, debout sur ses jambes, les bras en croix,
Aucun signe, mais lui-même.
Pas plus noble que tel autre animal, plutôt moins noble,
Mais les nommant et se nommant,
Donnant un nom à son destin,
Enchevêtré dans son destin mais peu à peu le voyant plus clair,
L'homme chaos et monde,
[...]
Écume sans consistance, racine de tout.
De son point de départ à son point d'arrivée, [la conscience] va par la négativité qui mène le jeu des antithèses ; mais au delà de cette négativité se dresse une négativité plus essentielle, négatrice, destructrice, et non plus seulement négative, un besoin que ressent l'être d'annihiler sa propre pensée dans une attitude de soumission à cette domination de la transcendance.
Le monde crée en moi le lieu de son accueil